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Comment les objets connectés dessinent de nouvelles expériences d’achat?

[Contenu réalisé en partenariat avec Ingenico ePayments]

Avec 20,4 milliards d’objets connectés d’ici à 2020 (1), dont 10% dotés de fonctions de paiement, les scénarios pour repenser les expériences d’achat se démultiplient. Si des usages centrés sur les objets de notre quotidien attisent la curiosité, comme le réfrigérateur depuis lequel il est possible de faire ses courses, d’autres possibilités se dessinent avec de forts potentiels.

En dehors du domicile, la voiture notamment est l’objet de toutes les attentions. Et pour cause, il est aisé d’en faire un véritable «hub de services». À la clé, des bénéfices très concrets pour le conducteur. Plus besoin une fois arrivé au drive-in de se lancer dans un échange acrobatique pour saisir un terminal, taper son code et redonner le boîtier au vendeur tout en récupérant sa commande. La confirmation de la commande depuis un habitable connecté ou un smartphone simplifie l’échange avec un gain de temps et de confort évident.

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Payer depuis l’écran d’une galerie marchande

C’est aussi pour les entreprises de location que le paiement depuis la voiture offre de nouveaux débouchés. Au moment de la réservation, le client hésite toujours à souscrire à des services complémentaires (pour utiliser le GPS, pour acheter un forfait kilométrique…); avec un véhicule connecté des achats de services peuvent s’envisager tout au long de la location. De la même manière que des applications mobiles proposent le paiement «in-app» pour acheter de nouvelles fonctions, la voiture peut donc, elle aussi, proposer des achats «in-car». Une facilité qui prend tout son sens à l’heure de l’économie du partage, par exemple pour la location de véhicules entre particuliers.

Autre dispositif dont le potentiel est revisité par les objets connectés, les écrans. Qu’ils soient dans une galerie commerciale, dans le hall d’un hôtel, dans celui d’une résidence, les écrans, auparavant passifs, deviennent de nouvelles interfaces. Dès 2015, Ingenico a pu explorer ce potentiel en partenariat avec l’Institut Curie. L’idée était simple: disposer dans les halls d’une grande galerie marchande des écrans depuis lesquels les visiteurs étaient incités à faire une donation. Dans la foulée du message publicitaire, il suffisait de choisir un montant et d’apposer une carte bancaire compatible NFC pour effectuer le don.

Cette expérience intégrée et intuitive pour le visiteur a été un succès qui a conduit à renouveler l’opération auprès des usagers de la gare Saint-Lazare. Globalement, ces dispositifs affichent des taux de transformation des ventes de 12% soit 4 à 5 fois plus que d’autres solutions«Drive-to-Store» (2).

Une seule limite: l’imagination et… la confiance

Ce paiement à la volée pleinement intégré dans un contexte de vie peut aussi être déclenché depuis des dispositifs plus légers qu’un écran. Imaginons un voyageur entrant dans un train après une longue journée de travail et tenté par une place en première classe. Même si les applications mobiles ont simplifié les process d’achat à la dernière minute, les objets connectés promettent d’aller plus loin. Un simple indicateur lumineux confirmant la disponibilité d’un siège et sur lequel apposer sa carte bancaire peut aujourd’hui permettre cet achat «in situ».

L’authentification «anywhere in anyplace» rendue possible par les objets connectés n’a finalement qu’une limite: celle de notre imagination et aussi, ne l’oublions pas, celle de la confiance que le public accepte d’accorder à ces paiements invisibles. Garantir l’adhésion du public à ces transactions aussi rapides qu’un simple geste suppose d’innover en matière de sécurité et de gestion des fraudes. Bonne nouvelle : le recours à l’intelligence artificielle apporte d’ores et déjà des solutions à la hauteur du défi comme en témoigne le succès de notre partenaire Fraugster. De quoi nous permettre d’évoluer en toute sérénité dans ce nouvel univers d’objets connectés et transactionnels.

RDV au Paris Retail Week pour discuter des nouveaux cas d’usage autour du paiement et de l’IoT!

(1) http://www.gartner.com/newsroom/id/3598917
(2) http://www.lsa-conso.fr/ces-2017-le-francais-think-go-presente-son-mur-d-ecrans-connectes-a-las-vegas,251631

 

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A propos de l'auteur

Photo Michel Léger Michel Léger est dirigeant d’Ingenico Labs.

Cet ingénieur Insa a effectué sa carrière dans les paiements : d’abord chez Schlumberger, puis chez Gemalto. Il rejoint Ingenico en 2010 et en devient en 2015 le vice-président exécutif chargé de l’innovation.

 

Auteur du livre blanc: Internet des Objets : l’avènement du Machine Shopper

 

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