Paris Hilton, nouvelle cryptogirl
Chers amis, une rigueur toute journalistique nous incite désormais à envisager sérieusement de demander au directeur de la publication de FrenchWeb une rubrique pérenne, consacrée aux amours confuses des people et de la Tech – appelons ça la GlamTech si vous le voulez bien. Car ainsi va le monde : après YSL et son égérie-chercheur en intelligence artificielle, voici que Paris Hilton donne dans la cryptomonnaie. Allons bon.
La surprenante alliance a été annoncée par l’héritière et ancienne gloire des 00s elle-même, dans un post Instagram (à coup sûr spontané et désintéressé), où elle nous fait part de son enthousiasme délirant à l’idée de participer à l’ICO LydianCoin – vous savez, ces levées de fonds en cryptomonnaie que la Chine vient d’interdire.
Le Financial Times nous apprend que le LydianCoin est émis par Gravity4 – dont le dirigeant Gurbaksh Chahal s’est déjà distingué en 2014 à l’occasion d’une affaire de violences conjugales. Pour ceux qui se demanderaient quel est le marché de Gravity4, l’entreprise s’autopromeut sur son site comme «the world’s first A.I. big data marketing cloud» – ce qui, à défaut de répondre à une question bien légitime, est censé vous en boucher un (bit)coin.
Looking forward to participating in the new @LydianCoinLtd Token! #ThisIsNotAnAd #CryptoCurrency #BitCoin #ETH #BlockChain pic.twitter.com/a8kT9eHEko
— Paris Hilton (@ParisHilton) 3 septembre 2017
L’opération vise à lever quelques 100 millions de dollars, via la mise en vente de 20 millions de tokens, dont la valeur d’usage reste encore obscure, même aux yeux des experts du FT, qui en ont pourtant déjà vu d’autres.
Miner du bitcoin pour survivre
Sur le front des cryptomonnaies toujours, on vous recommande vivement ce reportage passionnant de CNBC, qui enquête sur les risques encourus par les mineurs de bitcoin au Venezuela. Le minage, consistant à allouer de la ressource informatique à la blockchain, y est devenue un moyen de survie dans ce pays qui fait face à une crise économique sans précédent. L’activité ne se fait cependant pas sans risque : bien que légale, elle est très consommatrice d’électricité (un secteur subventionné au Venezuela) et les autorités sont désormais aux trousses de ceux qui s’y adonnent, au motif de contrebande et vol d’énergie, mais aussi par crainte de voir la monnaie nationale, le bolivar, se fragiliser davantage.
Bitcoin mining can land you in jail in this country from CNBC.
Juicero finit en eau de boudin
Juicero ne se sera donc jamais remis de son bad buzz. La start-up basée à San Francisco a annoncé suspendre ses activités et rechercher un repreneur. Juicero promettait des jus de fruits et légumes faciles, surfant sur la vague santé et détox, grâce à un bijou de technologie à 700 dollars, sorte de Nespresso Wi-Fi du jus de kale. Le système propriétaire fonctionnait avec des sacs de fruits et de légumes découpés, vendus entre 5 et 8 dollars pièce (soyons précis, un sac = un verre), sur lesquels une pression annoncée de 20 bars était appliquée, nécessaire à l’obtention du précieux élixir.
En avril dernier, les journalistes de Bloomberg s’amusèrent à presser ces fameux sacs à la seule force de leurs petits bras musclés, pour un résultat finalement identique à celui de la machine – et en substance, à celui obtenu par votre humble presse-agrumes. Juicero, qui avait levé 120 millions de dollars auprès d’investisseurs de renom – comme GV (anciennement Google Ventures) ou Kleiner Perkins – essaya de se sortir de ce mauvais pas, en baissant drastiquement le prix de sa machine à 400 dollars (quand même). Mais la vidéo devenue virale, le mal était fait, et Juicero se transforma en symbole des dérives d’une Silicon Valley engendrant et nourrissant en son sein des start-up aux concepts parfois fumeux.
Investors have poured $120 million into this juicer startup. There’s just one tiny problem https://t.co/TnLB4XTAsR pic.twitter.com/WUqLl8nEdR
— Bloomberg Technology (@technology) 19 avril 2017
Burning Man, une sociologie
Il est de notoriété publique que le Burning Man, autrefois festival libertaire et symbole de la contre-culture, a tendance à se gentrifier, notamment par l’apport des fortunes de la Tech, débarquées tout droit de la Silicon Valley en charter dédié, à 1 463 dollars le vol, pour burner dans le confort d’une yourte climatisée. Salon.com pose quelques données pour étayer ce propos. Car au Burning Man, on fait aussi des enquêtes et des recensements, comme à l’Insee.
Où l’on apprend qu’en 2016, les revenus supérieurs à 100 000 dollars représentent désormais 27,4% des burners, contre 14% en 2006. D’ailleurs, depuis 2012, les sondeurs du Burning Man ont rajouté la catégorie des 300 000 dollars et plus, ces derniers représentant désormais 3,4% du public, en augmentation croissante. Quant au revenu médian annuel du festivalier à plumes, il est passé de 51 100 dollars en 2013 à 60 000 dollars en 2016. On terminera enfin par l’évolution du ticket d’entrée : 35 dollars en 1994, 390 dollars en 2015. #OutdoorFun
Philippe Dewost : Veni, Vidi, Vinci
Philippe Dewost prend la tête de Léonard, nouvelle structure transverse dédiée à l’innovation et à la prospective du groupe Vinci. Il a pris ses fonctions le 1er septembre et est rattaché à Pierre Coppey, directeur général adjoint.
Philippe Dewost occupait jusqu’à présent les fonctions de directeur adjoint à la Caisse des Dépôts, où il pilotait l’enveloppe de 4,25 milliards d’euros consacrée au secteur de l’économie numérique dans le cadre du «Programme d’investissements d’avenir». Philippe Dewost a commencé sa carrière professionnelle chez France Télécom où il a participé au lancement de l’offre Internet, pour ensuite co-fondé la filiale Wanadoo en 1995. Il a co-fondé en 2007 IMsense, une start-up spécialisée dans le traitement numérique de photo. Elle a été rachetée par Apple en 2010.
Autre nomination, Fabien Magalon, jusqu’à présent Head of Publishers Solutions de Facebook pour l’Europe du Sud et Centrale, l’Amérique du Sud et Centrale, va prendre la direction générale de Gravity, l’alliance data de 20 groupes média lancée en juillet dernier et qui rentre en phase opérationnelle.Apple-converted-space »> Il a pour mission d’assurer le développement et la commercialisation de la plateforme.
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