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Christine Lagarde prend la défense des cryptomonnaies

A l’occasion d’un discours prononcé pour les 20 ans de l’indépendance de la Banque d’Angleterre, la directrice générale du FMI Christine Lagarde a donné sa vision sur l’avenir des banques centrales, en regard des grandes ruptures technologiques : monnaies virtuelles, nouveaux modèles d’intermédiation financière, intelligence artificielle… Dans son allocution, elle a notamment développé une ligne optimiste et bienveillante à l’égard des cryptomonnaies, qui attirent généralement chez les acteurs de la finance traditionnelle, au mieux le scepticisme, au pire l’irritation et les attaques en règle.

«Pour l’instant, les monnaies virtuelles comme le bitcoin ne remettent pas en cause l’ordre existant des monnaies fiduciaires et des banques centrales. Pourquoi ? Parce ce qu’elles sont trop volatiles, trop risquées, trop opaques pour le régulateur, piratables, et parce qu’elles reposent sur une technologie qui n’est pas encore à l’échelle.»

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«Pas sage de négliger les monnaies virtuelles»

«Mais beaucoup de ces obstables sont de nature technologique, et pourront être réglés avec le temps. Il n’y pas si longtemps, certains experts ne croyaient pas à l’adoption du PC ou prédisaient que les tablettes feraient office de plateaux à café. Donc je pense qu’il ne serait pas sage de négliger les monnaies virtuelles.»

Christine Lagarde pense que les cryptomonnaies pourraient par exemple être adoptées dans des pays où la monnaie est instable et les institutions sont faibles, ce qu’elle appelle la « dollarization 2.0 »

La directrice générale du FMI a également indiqué la nécessité d’un dialogue entre régulateurs, décideurs, investisseurs et entreprises de services financiers, et entre les nations. Elle pense que le FMI, fort de ses 189 pays membres, est la plate-forme idéale pour accueillir ces discussions.

Christine Lagarde a insisté sur la nécessité d’accompagner ces changements technologiques et d’embrasser ce nouveau monde, au point de clore son discours sur une note lyrique, en citant La Tempête de Shakespeare, pour mieux l’opposer à l’inquiétant Brave New World (Le Meilleur des Mondes) d’Aldous Huxley : «O wonder! How many goodly creatures are there here! How beauteous mankind is! O brave new world». 

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