Télétravail, dans le marbre de la loi: Une étape nécessaire?
[Contenu proposé par Nextdoor]
Le télétravail est aujourd’hui inscrit dans l’article 24 de la troisième ordonnance de la Loi travail. Selon une étude Randstad, plus de trois salariés sur cinq aimeraient y avoir accès (ce qui leur sera facilité, puisqu’il revient désormais à l’employeur de faire la preuve de l’impossibilité du télétravail).
Télétravail ne veut pas forcément dire travailler chez soi : ce peut être travailler ailleurs ou travailler autrement, dans une atmosphère différente.
Le succès grandissant d’espaces de coworking comme Nextdoor, qui double sa surface un an après son ouverture en plein cœur du quartier de La Défense, illustre parfaitement l’appétence des Français pour le travail « ailleurs » (à la maison ou en tiers-lieux) et leur désaffection pour les bureaux traditionnels.
De fait, les entreprises ont constaté que les personnes qui avaient sollicité le télétravail… travaillent ! Et plutôt efficacement.
Dell souhaite que 50 % de ses salariés s’y convertissent. En France, ICADE a réduit de 40 % la superficie de son nouveau siège en optant pour l’optimisation des espaces et en incitant au télétravail. C’est tout bénéfice pour l’entreprise et le salarié, alors pourquoi ne pas « officialiser » la pratique en l’inscrivant dans la loi ?
Mais attention, le télétravail a ses limites et les freelances qui le pratiquent le savent bien : agréable et libérateur au début, le travail en home office peut vite devenir un fardeau, parce que non stimulant ; le contact humain faisant cruellement défaut.
De plus en plus d’indépendants ont donc recherché des lieux adaptés à leurs besoins en termes de prix, de souplesse et d’écosystème professionnel, contribuant ainsi à l’avènement des tiers-lieux. Vivant et favorisant les rencontres, le tiers-lieu a semble-t-il beaucoup d’atouts. Il peut également devenir la « respiration » de l’entreprise : adaptable à l’envie, en taille et en lieux, il permet de réduire la voilure d’un siège social trop lourd, de rapprocher les salariés de leur domicile, et d’ouvrir l’entreprise vers l’extérieur.
Levant tous les freins liés au télétravail à domicile, le tiers-lieu, qui promeut le télétravail dans un autre cadre, apparaît comme le chaînon manquant, la solution idéale. Mais une vraie contrainte s’impose : le frein au changement du middle management. La culture du présentiel et du contrôle serait encore trop puissante face au collaborateur qui aspire à plus d’autonomie. Quand sa demande n’est pas considérée comme une tentative de se soustraire à ses obligations, il reste compliqué pour lui de motiver son besoin de travailler dans un cadre différent. Le collaborateur ne souhaite pourtant pas être lâché dans la nature, mais se libérer de contraintes via des solutions de management adaptées. L’enjeu derrière cela : plus de bien-être, une plus grande ouverture, parfois une soupape de sécurité.
Une fois que l’entreprise comprend qu’il est dans son intérêt de reconnaître de tels besoins, le collaborateur travaille alors dans des conditions optimales. Logistique, sécurité et efficacité : le tiers-lieu coche toutes les cases.
Avec, en plus, celle de la communauté, fertile et dynamisante : le salarié, se libérant de « son » entreprise, contribue en effet à sa richesse en élargissant son réseau.
Les entreprises doivent à présent accueillir la pluri-identité de cette communauté – salariés, freelances, partenaires – comme une chance. Car l’entreprise qui réussit est l’entreprise qui s’adapte non seulement à son marché, mais aussi aux hommes grâce auxquels elle existe. Le télétravail en tiers-lieux a pour objectif final l’engagement du collaborateur et la réussite de la transformation de l’entreprise.
Il ne s’agit pas uniquement d’espaces de coworking, mais de différents modèles à tester, comme un bureau privatif de quatre ou cinq postes, dans lesquels les salariés d’une même entreprise pourraient se rassembler en équipe réduite, car travailler en mode projet hors de son entreprise peut aider à laisser libre cours à son imagination et à plus d’innovation !
Comme pour le télétravail, tout l’intérêt de la démarche réside dans le dialogue et l’accord entre manager et salarié. Simplement, pourquoi dès lors limiter le lieu hors du bureau au domicile, alors que le télétravail en tiers-lieu est peut-être l’une des clés du bonheur au travail ?
Par Stephen André, cofondateur et VP marketing et communication, Nextdoor
A Propos :
Moi Nextdoor,
Je suis un état d’esprit, une conscience et une volonté.
Et J’ai rêvé d’un monde de travail au service des hommes,
où les gens s’inspirent de leurs différences, avec moins de règles et plus d’ouverture d’esprit,
où l’envie et l’énergie l’emportent sur la routine, où la liberté agit comme un stimulant.
Alors j’ai décidé de me lever et de révolutionner le monde du travail.
Pour que les hommes se réunissent dans des espaces à la hauteur de leurs ambitions,
pour que les entreprises réécrivent leur histoire et grandissent avec leurs salariés, et pour proposer une nouvelle façon de vivre le travail : plus humaine, plus performante et plus épanouissante,
en rejoignant une communauté qui me ressemble, qui me complète et qui me motive.
Moi Nextdoor, j’ai décidé de remettre l’humain au cœur du business.
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