[INSIDERS] Les 5 infos Tech pour briller en société
#iRobot: l’intelligence artificielle d’AlphaGo peut désormais se passer de l’Homme
Voilà une actualité qui ne va pas rassurer ceux craignant que l’intelligence artificielle ne finisse par surpasser les humains. Et pour cause, AlphaGo, le programme de la filiale de Google, DeepMind, n’en finit plus de progresser. Souvenez-vous, AlphaGo était devenu en mars 2016 le premier programme informatique capable de battre l’humain au jeu de go. AlphaGo avait ainsi terrassé Lee Sedol, l’un des meilleurs joueurs du monde. Pour arriver à un tel résultat, le programme de DeepMind s’était cependant nourri de plus de 100 000 parties humaines et avait eu besoin de jouer 30 millions de parties contre lui-même.
Depuis ce premier exploit de la machine contre l’Homme, les chercheurs de Google ont travaillé sur une nouvelle version de leur bébé. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a bien grandi ! La nouvelle version, baptisée «AlphaGo Zero», est désormais capable d’apprendre à jouer toute seule, sans données tirées de parties jouées par des humains. Pour progresser, le programme, basé sur un réseau de neurones artificiels, doit seulement jouer sans relâche contre lui-même. Contrairement à l’ancienne version qui avait nécessité plusieurs mois d’entraînement pour s’imposer face à l’Homme, AlphaGo Zero n’a eu besoin que de trois jours d’apprentissage et 4,9 millions de parties jouées contre lui-même pour écraser 100 à 0 la version qui avait battu Lee Sedol.
En revanche, pour battre AlphaGo Master, une version plus aboutie qu’AlphaGo, qui avait notamment vaincu Ke Jie, considéré à l’heure actuelle comme le meilleur joueur du monde du jeu de go, AlphaGo Zero a nécessité 40 jours d’entraînement. Dès le 21ème jour d’entraînement, AlphaGo Zero avait cependant déjà atteint le niveau d’AlphaGo Master. Désormais bien rodée au jeu de go, DeepMind cherche maintenant à venir à bout de StarCraft 2, un jeu de stratégie en temps réel qui devrait offrir un tout autre casse-tête à l’intelligence artificielle de Google…
#Audience: Nielsen a-t-il cracké le secret le mieux gardé de Netflix ?
Depuis que Netflix s’est lancé dans son ambitieuse politique de création de contenus, comme House of Cards ou Stranger Things, l’industrie cherche en vain à savoir quel volume d’audience draine au juste la plateforme de streaming. Netflix n’a jamais communiqué aucun metrics à ce sujet, comme d’ailleurs ne l’ont fait ses concurrents Hulu ou Amazon.
Aussi, lorsque la vénérable Nielsen, du haut de ses 94 ans d’existence et de son quasi-monopole de la mesure d’audience TV aux Etats-Unis, a annoncé avoir percé à jour ce secret très bien gardé, les oreilles se sont dressées.
Nielsen n’a communiqué aucun chiffre, les réservant aux clients abonnés à l’offre comme the Walt Disney Company, Warner Bros., Lionsgate, NBCUniversal ou A&E Networks. Ces chiffres concernent aussi bien leurs séries (comme par exemple Friends pour Warner Bros) que ceux des séries originales de Netflix (Orange is The New Black…).
Pour recueillir ces premières données, Nielsen a indiqué avoir utilisé un logiciel de reconnaissance audio, sur un panel-test de 44 000 foyers équipés Nielsen aux Etats-Unis.
Pour Nielsen, c’est une évolution indispensable, et attendue depuis longtemps : certains dirigeants de l’industrie critiquaient l’entreprise pour son incapacité à mesurer le streaming, la qualifiant même de relique de l’ère du zapping.
Cependant, des questions se posent sur l’exactitude des données qu’a pu récupérer Nielsen : ainsi, ces chiffres ne concernent que l’usage télévision, ne prenant pas en compte les spectateurs sur laptop, smartphone ou tablette. De plus, elles ne concernent pour l’instant que les Etats-Unis. Netflix, qui poursuit actuellement une politique agressive d’expansion à l’international, compte 104 millions d’abonnés payants, dont la moitié hors de son marché domestique.
Ce n’est pas la première fois qu’on cherche à mesurer l’audience du streaming. NBC avait communiqué quelques chiffres l’année dernière, recueillie par une technologie similaire de fingerprint audio de la société Symphony Advanced Media, auprès d’un échantillon de 15 000 personnes. Netflix avait à l’époque mis en doute leur exactitude et leur pertinence, et la mesure avait rapidement tourné court.
A lire sur le New-York Times : How Many People Watch Netflix? Nielsen Tries to Solve a Mystery
#Cryptominute: Goldman Sachs préfère l’or au bitcoin
De l’or ou des bitcoins ? Si ce genre de dilemme vous taraude la nuit (bienheureux êtes-vous, déjà), Goldman Sachs vous recommande de rester sur des valeurs sûres. Dans une note à destination des investisseurs, selon la banque d’affaires, les métaux précieux demeurent une «classe d’actifs pertinente» dans un portefeuille, et ne doivent pas être relégués au rang de «relique ou accident de l’histoire».
Le bitcoin est souvent comparé à l’or – certains le surnommant même l’or numérique – en raison de son stock fini et de ses variations parfois dues à des tensions géopolitiques. Pour Goldman Sachs, dont les analystes ont comparé sur plusieurs critères les deux actifs, l’or demeure toujours le plus recommandé.
En défaveur du bitcoin, Goldman pointe ainsi les risques de piratage sur les portefeuilles de cryptomonnaie, mais aussi les risques règlementaires, comme récemment en Chine, où les autorités ont mis fin aux échanges de monnaies critiques et aux ICO (Initial Coin Offerings), ou les risques de réseau ou d’infrastructures, comme celui qui s’est produit lors du hard fork Bitcoin Cash de cet été. La banque souligne aussi un univers de concurrence très dense : il existe plus de 1 000 cryptomonnaies différéntes.
Le prix de l’or au comptant est en hausse de plus de 10% cette année, tandis que le bitcoin a pris 400% sur la même période. Malgré ce rendement, pour Goldman Sachs, l’or demeure la meilleure valeur pour maintenir son pouvoir d’achat, notamment de par sa faible volatilité : le bitcoin est en moyenne sept fois plus volatile que l’or en 2017. Le seul critère sur lequel le bitcoin l’emporte sur l’or est celui de la portabilité (car les lingots d’or, c’est plus lourd à transporter, obviously).
Ce qui n’empêche pourtant pas Goldman Sachs de se pencher sur la question du trading en cryptomonnaie, comme nous l’indiquions dans un précédent Insider.
Bitcoin is not the new gold, Goldman Sachs says
#Smartspeaker: les enceintes connectées ne sont pas (toujours) utilisées intelligemment
17% des Américains possèdent aujourd’hui une enceinte connectée, ou smart speaker. Mais on ne les utilise pour l’instant que pour des choses assez simples. C’est un des constats qui ressort de la dernière étude Activate, repérée chez Quartz, sur la manière dont les Américains utilisent ce type de produit.
Amazon, Google ou encore Microsoft ont tous développé des enceintes permettant aux utilisateurs de passer des commandes, d’écouter leurs messages vocaux… Pourtant, toutes ses fonctionnalités ne sont pas toutes utilisées. En effet, la plupart des Américains, même ceux pratiquant l’exercice 3 fois par jour (qualifiés de super user), ne leur demandent que le plus basique à savoir jouer de la musique, connaître le temps extérieur ou encore programmer une alarme.
Ce faible emploi des fonctionnalités pourrait s’expliquer par le manque de compétences sur la manière dont l’enceinte fonctionne. 65% des utilisateurs n’ont pas développé les connaissances nécessaires pour exploiter toutes les offres de l’outil. Il est par exemple possible de télécharger des applications tierces, ce que font seulement 35% des utilisateurs.
People aren’t using smart speakers to do anything particularly smart
#360: Demotivateur lance Panorama, un programme de vidéo 360 pour sa verticale voyages
Le groupe Demotivateur, média social à destination des millenials, va coproduire avec la société Digital Immersion un programme de vidéo 360 pour sa verticale Voyages, Jetlag.
Ce programme, opportunément nommé Panorama, proposera une fois par mois une vidéo 360°, pour découvrir des parties reculées du monde ou des expériences voyages d’exception. Panorama sera diffusé exclusivement sur la page Facebook de Jetlag. Cette verticale a été lancée en janvier 2017, après les verticales (Demotivateur Food) et décoration (L’Atelier) et compte 300 millions de vidéos vues à date.
Pour voir un tease en avant-première ce que ça donne, c’est ici (et pour ceux qui ont deux mains gauches, dont moi, on navigue dans la vidéo en cliquant et en faisant glisser l’image sur un ordinateur, ou en faisant pivoter l’écran de son mobile).
Premier numéro de Panorama à partir du 19 octobre sur la page Facebook de Jetlag.
Demotivateur, média social d’infotainment ciblant les millenials, compte 350 millions de vidéos vues en août sur toutes ses verticales et une communauté de plus de 4,5 millions d’abonnés (Facebook, Twitter, Instagram).
Digital Immersion est une agence vidéo française spécialisée dans la production de contenus 360°, avec dix ans d’expérience, et des références telles que Paris 2024, L’Occitane, Nasa, Club Med…
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