BUSINESSFrenchWeb BusinessFrenchWeb TVStartupTRAVELTECH

Comment SamBoat démocratise la location de bateaux en ligne

«En moyenne, un bateau est utilisé moins de dix jours par an», indique Laurent Calando, co-fondateur de SamBoat. Face à ce faible pourcentage d’utilisation, le CEO de la start-up bordelaise y a vu une belle opportunité pour apporter une solution collaborative, visant à soulager les propriétaires d’un bateau qui doivent s’acquitter de frais conséquents (entretien, place au port…), et digitaliser tout un secteur par la même occasion. «Aujourd’hui, 5% des locations de bateau sont réservées sur Internet. Ce pourcentage passera à 75% d’ici cinq ans», note Laurent Calando.

Fondée en 2014 par Laurent Calando et Nicolas Cargou, la start-up basée à Bordeaux a développé une plateforme de location de bateaux entre particuliers. Elle met en relation des propriétaires de bateaux, soucieux de réduire leurs frais, avec des navigateurs qui souhaitent sortir en mer à un tarif abordable. Pour sécuriser les locations, une assurance sur-mesure a été créée, en partenariat avec la MAIF, et le locataire est invité à remplir un CV nautique pour que le propriétaire du bateau puisse mesurer les compétences et l’expérience de la personne qui s’apprête à naviguer avec son bateau. Afin de se rémunérer, SamBoat prélève une commission de 15% sur chaque location.

Ouverture aux professionnels pour élargir son offre

La start-up revendique plus de 20 000 bateaux référencés sur sa plateforme et une présence dans 120 pays à travers le monde. A ce jour, la société compte près de 100 000 utilisateurs. Pour doper sa croissance, le site s’est ouvert fin 2017 aux professionnels de la location afin de dynamiser son offre. Dans ce cadre, l’entreprise française a signé un partenariat avec Dream Yacht Charter, l’un des principaux loueurs professionnels au monde. Sur le marché de la location de bateaux entre particuliers, la concurrence se densifie, avec la présence d’acteurs comme Click&Boat, qui a avalé son rival Sailsharing fin 2016, ou encore Boaterfly. La société a levé 1 million d’euros en juillet 2016.

Désormais bien établie à l’échelle mondiale, SamBoat entend désormais séduire une clientèle plus internationale. Et pour cause, les Britanniques et les Scandinaves sont particulièrement friands des vacances sur l’eau. Dans ce sens, la société va concentrer ses efforts sur la Méditerranée, zone propice à la location de bateaux en raison de son attraction touristique. Cependant, l’entreprise ne veut pas limiter ses ambitions à l’Europe. «Nous voulons devenir un acteur mondial de la location de bateaux», assure Laurent Calando.

SamBoat : les données clés

Fondateurs : Laurent Calando et Nicolas Cargou
Création : 2014
Siège social : Bordeaux
Activité : plateforme de location de bateaux
Effectifs : 20

Suivez nous:
Découvrez WE, le nouveau media d'intelligence économique consacré à l'innovation en europe. Retrouvez les informations de plus de 4500 startups et 600 fonds d'investissements Pour en savoir plus, cliquez ici

3 commentaires

  1. L’article est un peu vide compte tenu de l’actualité du secteur. Toujours les deux mêmes cités alors que la 1ere et la 2eme place du secteur se joue entre Globesailor ou Filovent.
    Ces acteurs Pure-Player déjà positionné depuis un moment sur la location pro ont l’air de dire que c’est un désaveu du modèle économique dit « collaboratif » : https://blog.globesailor.fr/location-de-bateaux-entre-particuliers-prend-leau/
    Qu’est ce que vos chouchous vont ils apporter de plus au marché s’ils se mettent à faire comme les autres ?
    Que dirai t on si AirBnB faisait du booking.com ?
    Qu’en est il de l’aspect juridique alors que des « skippers » se font condamné pour travail dissimulé ?
    http://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/un-skipper-poursuivi-pour-travail-dissimule-24-01-2018-11825254.php

    1. je suis entièrement d’accord avec vous. surtout que ces entreprises ne vivent que de levés de fonds, ce qui prouve que le modèle économique est peu viable sauf pour les investisseurs qui veulent faire de la défiscalisation. pendant ce temps ils épuisent les professionnels du secteur qui finirons par coulé, ils deviendront les acteurs principaux et pourrons alors augmenter les tarifs à des coups dexploitation normaux ! et récupérer l’argent perdu pendant des années ….

  2. Etonnant comme réaction Marie Jacquet …. avez vous un lien avec les 2 entreprises citées? AirBnb a mis 7 ans pour devenir rentable sur l’activité PaP, Uber ne l’es toujours pas, blablacar non plus. Les modèles de ces sociétés évoluent et les investissements se font massif à l’étranger. L’innovation, la prise de risque c’est leur quotidien.
    Airbnb ne vous a pas attendu pour avoir des offres PRO sur leur plateforme. C’est même leur modèle selon les zones. Aujourd’hui les gens veulent tout sans avoir besoin de chercher partout et se prendre la tête. Je pense juste que c’est une évolution des attentes du marché.
    Tout le reste de vos propos ne sont que pour évacuer une frustration, une peur. Quand à votre référence de l’article, n’est ce pas là un comportement de panique ?
    Le seul point où je suis d’accord avec vous est le besoin de clarification de l’aspect juridique.

Bouton retour en haut de la page
Share This