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[CONFIDENTIEL] Vis ma vie de CEO, Tesla cryptojacké, Sling TV, IBM Watson, Unity…

#VisMaVie : une journée avec Mathilde Collin, CEO de Front

Mathilde Collin, cofounder et CEO de Front, qui a récemment bouclé un tour de table de 53,7 millions d’euros, a livré dans un post Medium de quoi ses journées sont faites. Front compte désormais 65 employés et plus de 2600 clients. Une phase d’hyper-croissance, où chacun peut avoir du mal à identifier les contributions de chacun. Mathilde Collin a donc décidé de formaliser dans un slideshare, son rôle, ses responsabilités et ses missions au sein d’une des plus belles pépites françaises.

#Cryptominute: le cloud de Tesla victime de crypto-jacking

Vous connaissez sûrement le car-jacking, voici désormais le crypto-jacking ! Cette fois-ci, il n’est pas question de voler une voiture mais de la puissance informatique pour miner des cryptomonnaies. C’est la mésaventure qu’a subi le compte Amazon Web Services (AWS) de Tesla. A cause de ce piratage, découvert par la start-up de cybersécurité RedLock, des données sensibles, liées notamment à la télémétrie et à l’entretien des voitures de la firme d’Elon Musk, ont été compromises.

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Elon Musk. Crédit : Y Combinator

Pour réaliser ce «crypto-jacking», les pirates ont réussi à accéder à la console d’administration Kubernetes de Tesla, ce qui leur a permis d’avoir un accès illimité aux informations confidentielles du constructeur américain, selon RedLock. Cependant, l’équipe de la start-up n’est pas parvenue à remonter totalement le fil pour découvrir l’identité des assaillants et le montant de cryptomonnaies miné sur le compte cloud AWS de Tesla. Selon Fortune, la firme américaine aurait versé plus de 3 000 dollars à RedLock dans le cadre de son programme de Bug Bounty, qui récompense les chasseurs de failles de sécurité.

#Streaming: Sling TV est désormais le plus grand service de TV par internet aux Etats-Unis

Le service de streaming TV américain Sling, propriété de l’opérateur TV satellite Dish, compte désormais 2,21 millions d’utilisateurs. Ces chiffres, arrêtés à la fin du quatrième trimestre 2017, en font le plus grand service de télévision en ligne aux Etats-Unis. C’est d’ailleurs la première fois que Dish donne le détail de sa base, différenciant les chiffres de Sling des autres offres Dish.

Sling TV dépasse ses rivaux sur le marché des « skinny bundles » (petits bouquets en streaming OTT, par opposition aux gros bouquets traditionnellement proposés par les opérateurs de pay-TV), comme DirecTV Now d’AT&T, qui compte 1,2 million d’abonnés et PlayStation Vue de Sony, avec 455 000 abonnés en décembre, mais aussi des nouveaux entrants comme YouTube TV (300 000 abonnés) et Hulu Live TV (450 000 abonnés).

Sling bénéficie toutefois de son ancienneté : lancé en 2015, le service a aussi été le premier à proposer ESPN en OTT.

Outre la concurrence de la télévision payante, « fat » ou « skinny », et des services de VOD comme Netflix, Sling doit aussi affronter les offres OTT des networks eux-mêmes comme HBO NOW, Starz, Showtime, ou CBS All Access : HBO compte plus de 5 millions d’abonnés sur ses différents services de streaming. CBS a aussi annoncé un total de 5 millions de clients sur l’ensemble de ses offres OTT, ainsi que le lancement d’une offre CBS Sports et Entertainment Tonight. Disney prépare une offre streaming pour ESPN ainsi qu’un produit concurrent de Netflix. Ces offres individuelles permettent ainsi aux consommateurs de construire leurs propres « bouquets ».

Face au cord-cutting, la transformation du modèle ne suffit cependant pas à préserver les performances de l’opérateur : en 2017, Dish a déclaré un chiffre d’affaires total de 14,39 milliards de dollars, contre 15,21 milliards de dollars en 2016. En 2017, les revenus liés aux abonnés se sont élevés à 14,26 milliards de dollars, contre 15,03 milliards de dollars en 2016.

#Piratage: la cybercriminalité coûte 600 milliards de dollars aux entreprises

Phishing, piratage, usurpation d’identité… Les arnaques pullulent sur le net, mais difficile d’avoir une vision globale de ce qu’elles représentent. Selon une étude publiée par McAfee et le Centre of Strategic and International Studies (CSIS), l’économie du cybercrime coûte près de 600 milliards de dollars aux entreprises, soit 0,8 % du PIB mondial. Un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Comparé à la même étude de 2014, le coût de la cybercriminalité a augmenté de 26 %.

La facilité à s’engager dans la cybercriminalité ou encore l’adoption rapide des nouvelles technologies par les cybercriminels font partie des raisons qui expliquent cette hausse, selon le rapport. Du côté des cibles, leur préférée reste les banques. La Russie, la Corée du Nord et l’Iran seraient les plus actifs en matière de piratage des institutions financières. “La Corée du Nord est en seconde position, elle utilise le vol de cryptomonnaies pour aider à financer son régime. Nous observons aujourd’hui un nombre grandissant de centres de cybercrime, non seulement en Corée du Nord mais aussi au Brésil, en Inde ou encore au Vietnam”, explique James Lewis, vice-Président du CSIS. Et la Chine serait, elle, la plus active dans le cyber-espionnage.

Crédit : Ilya Pavlov

Les pertes liées à la cybercriminalité sont les plus importantes dans les pays riches, mais les nations enregistrant les plus grandes pertes en pourcentage de leur revenu national sont celles de niveau intermédiaire. Car elles ne sont pas encore pleinement équipées de solutions de cybersécurité, selon l’enquête.

#Gaming: IBM et Unity s’allient pour injecter l’IA de Watson dans les jeux VR et AR

La réalité virtuelle et la réalité augmentée s’invitent de plus en plus dans l’univers du gaming. Pour donner les moyens aux développeurs d’aller encore plus loin dans la conception de nouvelle vague de jeux, IBM et Unity viennent de conclure un partenariat. Celui-ci vise à intégrer Watson, l’intelligence artificielle d’IBM, au sein du moteur de jeu le plus populaire au monde.

Crédits : Shutterstock.

Conséquence directe de cette alliance, les développeurs d’Unity peuvent désormais accéder au kit de développement IBM Watson Unity, disponible gratuitement dans la boutique en ligne Unity Asset. En disposant de cette suite de fonctions d’intelligence artificielle créée par IBM, des millions de développeurs dans le monde pourront ainsi facilement injecter de l’intelligence artificielle dans les jeux de réalité virtuelle et de réalié augmentée au sein d’Unity. Pour l’heure, peu de jeux de ce type ont réussi à s’imposer en raison du coût élevé de production, mis à part Star Trek Bridge Crew et Pokémon G0. Mais la donne pourrait prochainement changer grâce à l’intelligence artificielle d’IBM… Elémentaire mon cher Watson !

 

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