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L’application RH Badakan rachète son concurrent Helloextra

Ça bouge du côté des applications de recrutements. Badakan, plateforme qui digitalise l’intérim dans le secteur de l’hôtellerie-restauration, annonce le rachat d’Helloextra, son concurrent basé à Lyon.

Le marché des agences d’intérim digitales serait-il en train de se consolider ? C’est en tout cas le sentiment de Bruno Calvo, CEO et co-fondateur de Badakan, joint au téléphone. « Nous avons voulu aller vite », explique-t-il.

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Une base de données enrichie

Fin 2017, Badakan a levé 2 millions d’euros. « Un peu comme toutes les plateformes concurrentes, l’année dernière a été marquée par de nombreuses levées », développe Bruno Calvo. L’entreprise souhaite à présent se concentrer sur son développement et compte travailler avec Victor Penhoat, fondateur d’Helloextra, pour ouvrir une trentaine de villes. Aujourd’hui, l’entreprise Badakan est présente à Paris, Lille et Lyon. En intégrant Helloextra à sa plateforme, Badakan explique augmenter sa base de données de 4 000 professionnels. Cela vient donc s’ajouter aux 5 000 que revendiquent déjà Badakan. Du côté des établissements à la recherche de candidats, l’entreprise née en janvier 2016, déclare compter 1 000 clients actifs, plus de 400 du côté d’Helloextra.

« Nous ne souhaitons pas participer à l’ubérisation de l’emploi »

Pour Bruno Calvo, il s’agit aussi d’un rapprochement «de deux mêmes philosophies », car il explique que les deux entreprises ont la même vision de leur métier. « Nous ne souhaitons pas participer à l’ubérisation de l’emploi ». « Nous digitalisons l’intérim. Nous avons le même business model que les agences ». Badakan propose donc sur sa plateforme de mettre en relation des intérimaires dans le secteur de l’hôtellerie-restauration avec des établissements à la recherche de profils. « Cela offre à celui qui réalise des missions un cadre social protecteur », tient-il à préciser. Et de l’autre côté, Badakan propose « un cadre juridique irréprochable » aux établissements, poursuit Bruno Calvo. “Nous essayons de disrupter le marché en offrant plus de disponibilités ».

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Un commentaire

  1. Quand on revendique le même business modèle, cadre et fonctionnement que l’intérim, on uberise pas l’emploi, mais on fait de l’intérim.
    Il ne faut pas avoir honte de faire de l’intérim, c’est un bon business, juste fait arrêter de prendre Dre les gens pour des billes en disant croire que c’est novateurs ou « uberisant »

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