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Après avoir avalé Uber en Asie du Sud-Est, Grab lance son service de livraison de repas

Grab continue de tisser sa toile en Asie du Sud-Est. Fortement renforcée après avoir mis la main sur les activités d’Uber dans la région, la société singapourienne de VTC a officiellement lancé son service de livraison de repas. Baptisé «GrabFood», il est désormais disponible à Singapour, le marché domestique de Grab, et testé en version bêta dans plusieurs pays, notamment en Thaïlande. Pour l’heure, GrabFood dispose de sa propre application seulement à Singapour, tandis que les autres pays où la société singapourienne est opérationnelle proposent le service au sein de l’application principale de Grab.

Pour faire de son service de livraison de repas un atout en Asie du Sud-Est, Grab pourra s’appuyer sur l’activité d’UberEATS dans la région, que la société a récupéré à l’occasion de l’accord noué avec la firme américaine. Cependant, GrabFood aura fort à faire pour s’imposer face à des acteurs bien établis, comme Deliveroo, FoodPanda ou encore le service de livraison de repas de la licorne indonésienne Go-Jek. Cette dernière a levé 1,5 milliard de dollars en février dernier pour s’étendre en Asie du Sud-Est.

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Un tour de table de 1 milliard de dollars en préparation 

Face à la montée en puissance de Go-Jek, Grab, qui opère dans 195 villes situées dans 8 pays d’Asie du Sud-Est (Singapour, Indonésie, Malaisie, Birmanie…), n’entend pas rester les bras croisés et cherche ainsi à lever 1 milliard de dollars, rapporte le Wall Street Journal. Si l’opération venait à se concrétiser, elle valorisait la société à hauteur de 10 milliards de dollars, soit 4 milliards de dollars de plus par rapport à sa valorisation obtenue lors de son tour de table de 2 milliards de dollars, réalisé en juillet 2017 auprès du Chinois Didi Chuxing et du Japonais SoftBank.

Pendant que Grab renforce sa domination en Asie du Sud-Est, Uber devra se contenter d’un maigre lot de consolation dans la région, à savoir une participation de 27,5% dans le capital de la société singapourienne. Pour rappel, la plateforme de VTC avait réalisé des investissements annuels évalués à près de 200 millions de dollars pour tenter de s’imposer en Asie du Sud-Est. Dara Khosrowshahi, le patron d’Uber, s’étant fixé pour objectif d’atteindre l’équilibre opérationnel en 2019, année où l’IPO de la firme américaine est programmée, le successeur de Travis Kalanick n’a eu d’autre choix que de baisser pavillon face à la concurrence de Grab en Asie du Sud-Est, région où vivent plus de 600 millions de personnes.

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