Médias sociaux, 5 idées et cas pratiques pour mieux communiquer
Trouvé sur le site de Genaro, une superbe infographie correspondant
Qu’en ressort t il concrètement ? Vous pardonnerez mes largesses de traduction, je me suis permis de sortir un peu de la simple traduction.
1. L’atout des farouches défenseurs
Facebook and Twitter followers than Starbucks. » onmouseover= »this.style.backgroundColor=’#ebeff9′ » onmouseout= »this.style.backgroundColor=’#fff' »>Dunkin ‘Donuts a 80% d’adeptes en moins que Starbucks sur Facebook et Twitter. Game over? Pas forcément. Les supporters de Dunkin ‘Donuts sont 35% plus susceptibles de recommander la marque, selon une étude de Vivaldi-Lightspeed. Alors que Starbucks consacre son énergie à affirmer sa supériorité (et par extension, le bon goût de ses fans) -” Si ce n’est pas encore parfait, c’est que vous devez ne pas être dans un Starbucks “- Dunkin ‘adopte une conduite différente.
En fait, ce qui est important de comprendre, c’est que Starbucks valorise ses produits là où Dunkin Donuts engage ses consommateurs, ces derniers étant alors plus enclin à parler en bien de la marque car se sentant investit.
Idée 1 => Valoriser l’individu au delà de la marque
2. Le contexte est important
De quoi peuvent parler les buveurs de bière? Pas de ce que pensent les brasseurs, conclut l’étude. Qui se soucie si une bière est triple-fermenté et dans un flacon ultra-froid? «Les innovations de produit et d’emballage ne créent pas d’intérêt dans la vie quotidienne de ce consommateur,” note Joachimsthaler. Ce qui est important est le «contexte social» lors de la consommation.
Idée 2 : remettre le produit dans un contexte social, dans son quotidien.
Exemple avec le cas de Jeep qui remet la marque dans le quotidien des utilisateurs
3. Toutes les marques ne peuvent être sociales …
Désolé, mais je ne suis pas tout à fait d’accord sur ce point. L’histoire de Gilette, c’est de la gnognotte. Quand on voit ce qu’avait fait Buzzman avec son concours D.A.R.E pour Wilkinson prenait tout son sens. Le but était de proposer un rasage “différent”, assez drôle (video ici mais site détruit depuis).
Idée 3 : toutes les marques peuvent être sur les médias sociaux, tout est dans l’idée fédératrice
4. Les médias sociaux sont un moyen, pas une fin
D’un côté, il y a Axe, qui se positionne comme le parfum pour les djeuns qui sont des tombeurs. L’entreprise se positionne sur un mythe, sans ne donner aucune astuce (normal, il n’y a qu’à mettre du Axe) et surtout, sans n’avoir personne pour engager le débat du genre “punaise, je suis allé dans un monastère et …”. Oui car c’est faux tout ça (désolé pour ceux qui ont acheté tout un stock). A l’inverse, il y a Clinic, qui propose des tutoriaux sur comment se maquiller et qui met en avant 20 ambassadrices de la marque parmi ses consommatrices.
Résultat, ils sont 70% à parler de Clinic et seulement 21% d’Axe. Plus facile de dire “J’ai pas de cernes aujourd’hui grace aux tutos Youtube” que de dire “Je suis rentré seul hier soir pourtant j’avais mis du Axe” …
Si la communication traditionnelle va sublimer à l’excès un produit, les médias sociaux ont pour vocation de le replacer dans un contexte.
Idée 4 : On est plus dans le mythe, mais bien dans le concret. L’entreprise doit aussi montrer à ses consommateurs comment utiliser son produit (quand c’est possible) dans un cadre réel et plus fantasmagorique.
5 – Le produit est le héros
Excellent exemple que le cas de Burger King et de Wendy’s. Pour promouvoir leurs nouveaux produits alimentaires, le premier a crée une Fan Page sur Facebook demandant à ses fans d’amener d’autres Fans (10 fans = 1 hamburger). Résultat, une communauté non qualifié, qui n’est venue que par le spam quasiment. L’autre, Wendy’s, a miser sur des jeux mettant en avant le produit et sa façon d’être conçue. Ils ne cherchaient pas la quantité, mais plus la qualité de leur cible par une certaine forme de “transparence engageante” : je connais bien le produit que je consomme, je peux donc en parler . Cela rappelle en fait le cas de Nestlé et de sa lutte avec GreenPeace. La firme Suisse aurait du communiquer sur la fabrication de son produit.
Idée 5 : Qualifier une communauté et non la quantifier.
Conclusion
Il faut bien comprendre qu’on ne communique pas sur les médias sociaux comme on le fait sur des médias traditionnels. On pourrait résumé ces 5 idées comme tel :
Pour se lancer sur les médias sociaux, il faut créer une ligne éditoriale ancrée dans le réel et constituer une communauté qualifiée en valorisant la place du consommateur dans le process de communication et en remettant le produit dans un contexte social.
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Très bonne article! À lire, pour tous les community managers, et surtout les entreprises qui veulent se lancer sur les réseaux sociaux.