[TL;DR] Les news Tech qu’il ne faut pas manquer ce 10/07
Tous les soirs, le meilleur de l’actu Tech est dans le TL;DR de FrenchWeb.
TL;DR (sigle invariable) (XXIème siècle) : initiales de «too long ; didn’t read»,
soit littéralement «trop long ; pas lu»
1. (Internet) Pour exprimer que le message qui a été envoyé n’a pas été lu parce qu’il était trop long.
2. (Internet) Pour exprimer que ce qui suit est un résumé du texte trop long.
Total s’offre le Lillois WayKonect pour optimiser la gestion des flottes de véhicules B2B. Le groupe pétrolier ajoute une corde supplémentaire à son arc pour élargir sa gamme de services à destination des entreprises.
Pourquoi c’est important : Jusqu’à maintenant, le groupe pétrolier misait essentiellement sur sa carte Total GR, qui permet aux entreprises de régler les frais de carburant et les principales dépenses liées aux déplacements professionnels de ses collaborateurs (parkings, péages, lavage, entretien…). En France, Total revendique 2 millions de porteurs de la carte Total GR pour 130 000 entreprises clientes. La technologie développée par WayKonect va désormais permettre au géant français de franchir un cap supplémentaire au niveau des services proposés aux entreprises pour gérer leur parc automobile.
Uber se lance dans les trottinettes électriques avec Lime. Ce partenariat a été annoncé lors d’une levée de 335 millions de dollars à laquelle Google a également participé.
Pourquoi c’est important : L’investissement se double d’un partenariat qui permettra aux utilisateurs de Lime de faire leurs réservations à partir de l’application d’Uber et inversement. «Ces nouvelles ressources vont nous donner la possibilité d’étendre nos opérations mondialement, de développer de nouvelles technologies et produits pour nos consommateurs ainsi que nos infrastructures et nos équipes», indique Toby Sun, l’un des dirigeants de Lime. La société offre ses trottinettes électriques dans plus de 70 villes dans le monde, dont Paris. Avec ce nouvel investissement, la valorisation de Lime dépasserait un milliard de dollars. De son côté, Uber poursuit la diversification de ses activités après avoir acquis en avril la start-up Jump, spécialisée dans les vélos électriques partagés.
Artur’In lève 5,5 millions d’euros pour renforcer son community manager virtuel. La solution publie quotidiennement du contenu sur les réseaux sociaux de ses clients et envoie également des newsletters.
Pourquoi c’est important : L’ambition d’Artur’In est de devenir le leader de la communication digitale en France pour les TPE et les PME. Avec cette levée, Artur’In souhaite améliorer les compétences de son intelligence artificielle. L’entreprise va aussi proposer sa solution à de nouveaux secteurs comme la santé, le fitness ou encore le retail. La start-up compte également recruter et tripler ses effectifs avec l’embauche de 100 personnes dans des fonctions support et commerciales d’ici fin 2019.
GEEV lève 3 millions d’euros pour démocratiser le don d’objets. La start-up bordelaise revendique plus d’un million de téléchargements et assure avoir permis de donner une seconde vie à 600 000 objets.
Pourquoi c’est important : Chaque année, ce ne sont pas moins de 9 milliards de tonnes d’objets potentiellement réutilisables qui sont jetées, selon l’Agence de l’environnement et la maîtrise de l’énergie (Ademe). Lassés de voir des objets en bon état abandonnés dans la rue, Hakim Baka et Florian Blanc ont décidé il y a trois ans de créer un groupe sur Facebook, baptisé «AdopteUnObjet», pour permettre à chacun de donner ou de récupérer gratuitement des objets à Paris. De ce point de départ, ils ont abouti au lancement de leur propre application mobile l’an passé. Reposant sur la géolocalisation, elle permet à chaque utilisateur de publier une annonce en quelques clics et de visualiser les annonces d’objets près de chez eux. Ce tour de table doit permettre à la société bordelaise d’améliorer les fonctionnalisés de son application et de renforcer ses effectifs. GEEV entend également renforcer sa présence dans l’Hexagone avant d’effectuer des tests dans plusieurs grandes villes internationales, comme Londres et New York.
La «startup nation» apprécie Macron, mais en veut plus. La plupart des entrepreneurs français regrettent notamment l’absence de mesures pour protéger les jeunes pousses des géants américains.
Pourquoi c’est important : Les classements européens montrent que la France est très dynamique pour la création de jeunes pousses, mais a plus de mal à les faire grandir jusqu’à ce qu’elles deviennent des champions internationaux. L’Hexagone ne compte qu’une petite poignée des 69 licornes (entreprises tech valorisées plus d’un milliard de dollars) recensées en Europe par la banque d’affaires GP Bullhound. Mais plusieurs entrepreneurs le soulignent, l’état de santé du pays ne se mesure pas uniquement à celui de ses jeunes pousses. Thomas Fauré, patron de Whaller, start-up qui crée des réseaux sociaux privatifs pour les entreprises, aimerait que le gouvernement en fasse plus pour favoriser la croissance des jeunes pousses. «Il n’y a pas de gloire à avoir un écosystème de start-up si elles ne peuvent pas grandir», regrette-t-il. «Je ne suis pas certain qu’on arrivera» au même dynamisme «qu’Israël ou la Corée du Sud», avertit-il.
Face à WeWork, Convene lève 152 millions de dollars pour poursuivre son expansion. Cette levée valorise l’entreprise, présente dans cinq villes américaines, à plus de 500 millions de dollars.
Pourquoi c’est important : Avec cette levée, Convene souhaite continuer à s’étendre aux États-Unis mais aussi se lancer à l’étranger. Sa première destination devrait être Londres. À terme, l’entreprise souhaite être présente dans les principales métropoles et vise 10 villes au total d’ici la fin de l’année prochaine.
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