Livraison de repas à domicile : clap de fin pour Fetch
La startup nancéienne Fetch a annoncé qu’elle cessait son activité. Fondée en 2015, elle était spécialisée dans la livraison de repas à vélo et opérait dans sept villes de France: Metz, Reims, Dijon, Caen, Nancy, Le Havre et Clermont-Ferrand.
L’annonce a été faite par Jean-Charles Kurdali, co-fondateur, qui revient sur les raisons de cette fermeture dans un poste Medium.
« Une spirale de problèmes difficiles à régler »
Ce dernier cite un enchaînement d’événements, à commencer par un mauvais choix de prestataire technique en 2017, « qui a engendré d’énormes pertes financières et un retard très handicapant de plus de 9 mois sur notre développement technique », explique-il. À cela s’est couplé une levée de fonds « très compliquée voire impossible à concrétiser » entre février et juin 2018. Un rachat avait été envisagé par une autre entreprise de livraison mais celui-ci n’a finalement pas abouti.
Alors que la croissance a été ralentie par les problèmes techniques, la concurrence a elle continué à s’intensifier. Jean-Charles Kurdali explique qu’un plan de restructuration avait été mis en place en juillet 2018 afin de rendre l’entreprise rentable avant la fin de l’année. Mais le principal actionnaire aurait refusé d’investir dans ce plan et la décision a été prise de fermer l’entreprise.
« Cette histoire montre bien la fragilité des startups, même lorsque la croissance est bonne et que presque tout va dans le bon sens, il aura suffi de quelques erreurs de choix et de timing à un moment crucial pour nous envoyer dans une spirale de problèmes difficiles à régler », conclut Jean-Charles Kurdali.
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C’est moche. Ils avaient une belle équipe, une belle mentalité.
Pourquoi parle ton de liquidation judiciaire dans les médias ?
JC omet également d’évoquer les problèmes internes, notamment de management ou de changements de vision (son plan V2 de livraison de gode michet pour Jacky et Michel) ou le fait qu’il se soit accroché lorsqu’ils ont reçu une proposition de rachat.
Là où je le rejoind c’est dans la mauvaise stratégie d’externaliser la solution tech. Dans foodtech, il y a tech. On n’ayant pas la main sur leur outils, ils se sont tiré une balle dans le pied.