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Faute de repreneur, Foodora fermera définitivement ses portes en France fin septembre

L’Allemand Foodora n’aura pas résisté à la concurrence féroce sur le marché de la livraison de repas à domicile en France. Depuis plusieurs semaines, la marque rose était en sursis. Le couperet est finalement tombé ce mercredi 29 août. La filiale française de la société allemande n’ayant pas trouvé de repreneur dans l’Hexagone, elle a annoncé l’arrêt définitif de son service «au plus tard le 28 septembre».

Face à des rivaux toujours plus nombreux, au premier rang desquels se trouvent l’Américain Uber Eats et le Britannique Deliveroo, le groupe allemand Delivery Hero, la maison-mère de Foodora, avait annoncé début août la cession des activités du service de livraison de repas en France, ainsi qu’en Italie, aux Pays-Bas et en Australie. «Dans les marchés où nous ne sommes pas numéro 1 et où nous ne voyons pas de moyen d’obtenir cette place (…) nous arrêtons nos activités», avait indiqué Niklas Östberg, le patron de Delivery Hero. Dans un secteur où les marges sont très faibles, Foodora avait perdu 10 millions d’euros en 2016 pour un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros. Dans ce contexte, les acteurs se financent via des levées de fonds colossales, à l’image de Deliveroo qui a levé 385 millions de dollars en septembre 2017 et 275 millions de dollars en août 2016.

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Foodora rejoint Tok Tok Tok et Take Eat Easy au cimetière de la FoodTech française

Depuis cette annonce, la branche française de Foodora avait été mise en vente dans l’espoir de trouver un repreneur. Sans succès. «Aucun accord nous permettant de maintenir les fondements de notre identité (rémunération fixe et variable des coursiers prestataires, proximité avec nos partenaires restaurateurs, sélection à la fois complète et pointue de restaurants) n’a pu être trouvé avec de potentiels repreneurs», a fait savoir l’entreprise. Cette dernière emploie une quarantaine de salariés et fait travailler près de 1 500 coursiers dans huit villes de l’Hexagone (Paris, Lyon, Bordeaux, Lille…).

Arrivée en France en juin 2015, deux mois après Deliveroo, la marque rose n’est jamais parvenue à dépasser son concurrent britannique. Durant ses trois années dans l’Hexagone, Foodora n’a cessé de voir de nouveaux acteurs débarquer. Parmi eux, Uber Eats, lancé fin 2015 en France par la plateforme de VTC, est devenu l’un de ses rivaux qui ont entraîné la chute de la société allemande sur le territoire français. Le service de livraison venu d’outre-Rhin n’est pas le premier à se casser les dents dans l’Hexagone. Avant lui, le Français Tok Tok Tok et le Belge Take Eat Easy avaient jeté l’éponge en 2016 sur le marché français.

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