[INSIDERS] La Ruche qui dit oui ! s’offre Le Comptoir local
#Acquisition: La Ruche qui dit oui ! met la main sur Le Comptoir local
La Ruche qui dit oui! ajoute une corde à son arc pour rapprocher producteurs et consommateurs. L’entreprise française vient en effet de racheter Le Comptoir local, une start-up créée en 2015 pour assurer la livraison à domicile de produits frais et locaux aux habitants de la région parisienne. Les modalités financières de l’opération n’ont pas été dévoilées.
Pour La Ruche qui dit oui, qui développe un réseau de vente en circuit court, cette acquisition va lui permettre de proposer un service de livraison à domicile en Île-de-France. Présente dans 8 pays, la société française rassemble 10 000 producteurs et 250 000 consommateurs via sa plateforme, qui se retrouvent lors de marchés éphémères.
#Levée: la start-up grenobloise Iskn réalise un tour de table de 10,5 millions d’euros
La start-up grenobloise Iskn, spécialisée dans l’interaction augmentée, a levé 10,5 millions d’euros auprès de CM-CIC Innovation et iXO Private Equity qui rejoignent ainsi les partenaires historiques Partech, Supernova Invest ou encore C4 Ventures.
Il s’agit de son second tour de table après celui d’1,5 million d’euros réalisé en 2014. L’entreprise développe notamment la Slate, une tablette graphique connectée qui peut être utilisée en y apposant n’importe quel papier et en dessinant avec un crayon. Les dessins sont ainsi automatiquement numérisés grâce à une bague magnétique positionnée autour du crayon. “Les 32 capteurs mesurent le champ magnétique émis par la bague et la Slate en déduit sa position (X,Y,Z) et son orientation (Theta, Phi) », explique l’entreprise.
Les utilisateurs doivent ensuite télécharger une application qui permet de générer le rendu graphique. Avec ce tour de table, l’entreprise souhaite financer son développement à l’international, la diversification de ses activités ou encore le lancement de nouveaux produits.
#Paris: l’Apple Store des Champs-Élysées ouvrira en novembre… au détriment de celui du Louvre
Attendu depuis plusieurs mois, l’Apple Store des Champs-Élysées, qui sera la plus grande boutique d’Apple dans l’Hexagone, ouvrira ses portes en novembre prochain. L’information a été confirmée par la marque à la pomme auprès de nos confrères de LCI. Située au numéro 114 de l’avenue au rayonnement mondial, la boutique occupera le rez-de-chaussée et le premier étage. Le reste du bâtiment devrait permettre d’accueillir des employés d’Apple. Pour s’offrir cet emplacement prestigieux, la firme américaine devra débourser la bagatelle de 14 millions d’euros de loyer annuel.
L’ouverture du vaisseau amiral d’Apple dans l’Hexagone devrait s’accompagner de la fermeture de l’Apple Store du Carrousel du Louvre, en plein centre de Paris. «Alors que nous nous préparons à ouvrir Apple Champs-Élysées, notre plus important magasin en France et un nouvel investissement majeur dans le pays, nous n’envisageons pas de renouveler notre bail actuel au Carrousel du Louvre», a indiqué Apple à LCI. Ouverte il y a neuf ans, cette boutique, qui revendique 12 millions de visiteurs depuis son ouverture, était la première de la firme américaine en France. Les 200 employés de l’Apple Store du Louvre devraient être réaffectés à d’autres boutiques parisiennes de la marque, notamment à celle des Champs-Élysées. Dans l’Hexagone, Apple compte 20 boutiques et 2 465 salariés.
#GAFA: Google plaide contre une portée mondiale du «droit à l’oubli» européen
AFP – Le géant américain Google a plaidé mardi devant la justice européenne contre une application dans le monde entier du «droit à l’oubli» numérique consacré par l’Union européenne (UE), mettant en garde contre un danger pour la liberté d’expression. L’affaire en question, portée devant la Cour de justice de l’UE (CJUE), basée à Luxembourg, oppose la société américaine au régulateur français de la protection des données, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).
Leur différend concerne la portée du «droit à l’oubli», c’est-à-dire du droit pour tout citoyen européen d’obtenir la suppression de certains liens dans la liste des résultats affichés par un moteur de recherche, après une requête portant sur le nom d’une personne. Ce droit, soumis à des conditions, découle d’une décision de 2014 de la CJUE. Celle-ci a instauré la possibilité de demander un «déréférencement» de liens pointant vers des contenus incluant des données personnelles (lesquels restent toutefois accessibles avec d’autres mots-clés que les noms).
En 2016, la Cnil avait infligé une amende de 100 000 euros à Google, lui reprochant de limiter le «droit à l’oubli» des particuliers français aux seules versions européennes du moteur de recherche, alors qu’il devrait s’appliquer sur toutes les extensions d’un moteur de recherche pour être efficace selon le régulateur français. Le groupe américain a contesté cette condamnation devant le Conseil d’État français, qui a lui-même sollicité l’avis de la CJUE pour trancher. Après les plaidoiries de mardi à Luxembourg, la décision de la Cour de justice n’interviendra pas avant plusieurs mois.
Google affirme respecter le droit à l’oubli en Europe et procéder à des «déréférencements» non seulement dans le pays [du demandeur], mais aussi dans tous les autres pays de l’UE. Mais le groupe a rejeté mardi à Luxembourg l’idée qu’une décision prise en France ait un effet dans le monde entier, a indiqué une source ayant assisté à l’audience.
Outre l’argument juridique, le groupe américain met aussi en garde contre un risque pour la liberté d’expression, et se prévaut du soutien sur ce point de plusieurs organisations de défense des droits. «Si les régulateurs européens peuvent dire à Google de supprimer toutes les références à un site Internet, alors des pays comme la Chine, la Russie et l’Arabie saoudite ne tarderont pas à en faire de même», a fait valoir Thomas Hughes, directeur exécutif d’Article 19, une organisation de défense des libertés.
#CSA: 20 propositions pour faire passer l’audiovisuel à l’ère du numérique
AFP – Fin des jours interdits de cinéma à la télévision, nouvelles obligations pour les réseaux sociaux : le CSA a publié mardi 20 propositions pour «refonder la régulation audiovisuelle» et l’adapter au numérique. «Sous sa forme actuelle, la régulation est inadaptée à un environnement numérisé et globalisé. Elle est partielle, hétérogène et rigide», souligne le Conseil en introduction d’un rapport, alors que le ministère de la Culture prépare une grande loi de réforme de l’audiovisuel.
Le CSA propose d’abord «d’étendre le champ de la régulation» aux plateformes de partage de vidéos, réseaux sociaux et plateformes de streaming, à l’occasion de la transposition en droit français de la directive européenne sur les services de médias audiovisuels (ou SMA). La loi pourrait ainsi inciter les plateformes musicales à favoriser la diversité, à financer directement la création ou à rendre les algorithmes de recommandation plus transparents.
Le CSA propose également d’alléger les contraintes qui pèsent sur les chaînes de télévision, en supprimant notamment la règle des jours interdits de diffusion cinématographique, soit le lundi et le mardi. Du côté des radios, il recommande une simplification des quotas de chansons d’expression francophone. Le régulateur souhaite également évaluer «l’impact d’une réforme de la publicité segmentée et d’une éventuelle ouverture des secteurs interdits de publicité (cinéma, édition littéraire, distribution)».
Alors que le mandat du président du CSA, Olivier Schrameck, arrive à son terme début 2019, le CSA propose également de revoir ses attributions. Tout en collaborant mieux avec d’autres instances de régulation (Cnil, Arcep), le régulateur de l’audiovisuel demande des moyens d’enquête élargis et se propose de prendre une part plus grande dans l’éducation aux médias.
#Italie: Iliad premier à mettre un pied dans la 5G
AFP – L’opérateur français Iliad, unique enchérisseur, s’est vu attribué le lot réservé sur 700 Mhz pour la 5G en Italie, tandis que les enchères continuent pour plusieurs autres lots, a annoncé lundi le ministère italien du Développement économique. Au total, cinq opérateurs ont déposé des offres : Iliad Italia, Fastweb, Wind, Vodafone et Telecom Italia, pour un montant général de près de 2,5 milliards d’euros, selon le communiqué du ministère.
Pour le lot réservé sur 700 Mhz, Iliad a été le seul à déposer une offre de 646 millions d’euros. Pour les autres lots, une nouvelle phase «d’améliorations compétitives» des offres s’ouvrira jeudi, a ajouté le ministère en précisant que deux lots n’avaient fait l’objet d’aucune offre.
En 2016, les 28 États de l’Union européenne avaient décidé de dédier à l’Internet mobile l’ultra-haute fréquence radio (700 megahertz), des fréquences considérées comme «en or» et utilisées tout d’abord pour la télévision numérique terrestre, ce qui permettrait de préparer le déploiement des réseaux 4G et 5G.
En grande difficulté en France, Iliad a le vent en poupe en Italie, où l’opérateur a débarqué fin mai et a déjà conquis deux millions d’abonnés, secouant un marché du mobile jusqu’alors plutôt tranquille.
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