[INSIDERS] Uber va déployer ses vélos électriques en libre-service à Paris en 2019
#Mobilité: Uber va déployer ses vélos électriques en libre-service à Paris en 2019Apple-converted-space »>
AFP – Le service américain de réservation de voitures avec chauffeur Uber a annoncé jeudi le lancement au début 2019 de vélos à assistance électrique à Paris, en complément de son activité de VTC. La société américaine n’a pas précisé la date exacte du lancement, ni combien d’engins elle comptait déployer dans les rues de la capitale. «L’idée est de devenir rapidement un acteur majeur», a relevé la porte-parole, présentant l’engin au salon de la mobilité urbaine Autonomy, à Paris.Apple-converted-space »>
Les robustes vélos rouges, de la marque Jump, ont trois vitesses et peuventApple-converted-space »> rouler jusqu’à 25 km/h. Ils seront disponibles en libre-service sans borneApple-converted-space »> («free-floating») en passant par l’application Uber, a précisé une porte-parole à l’AFP. Un cadenas en forme de U permettra de les accrocher au mobilier urbain. Si le prix de location n’est pas encore connu, il sera «adapté au prix duApple-converted-space »> marché», selon elle. Aux États-Unis, enfourcher un vélo coûte 2 dollars les 30 premières minutes, puis 7 cents la minute supplémentaire.
Uber a lancé en février 250 vélos rouges à San Francisco (États-Unis), enApple-converted-space »> collaboration avec la start-up Jump, qu’elle a rachetée au printemps. Le groupe américain est depuis présent avec Jump dans dix villesApple-converted-space »> américaines, et doit très prochainement se lancer à Berlin. «L’objectif, c’est de se lancer dans d’autres villes» après Paris, a indiqué Steve Salom, le directeur général d’Uber pour la France, la Suisse etApple-converted-space »> l’Autriche, citant Lyon.Apple-converted-space »>
Il s’agit pour lui de «continuer à démocratiser la mobilité» et «devenir une plateforme multimodale». Le groupe a lancé des trottinettes sous la marque Jump à Santa Monica (États-Unis), a investi dans les vélos et trottinettes électriques en libre-service Lime, s’intéresse aux scooters électriques et à la location deApple-converted-space »> voitures longue durée, a-t-il ajouté.
#Influence: Twitter publie des données sur des trolls russes pour mieux les comprendre
AFP– Twitter a rendu public mercredi des données liées à des campagnes de manipulation lancées par des trolls, pour l’essentiel russes et iraniens, et concernant une dizaine de millions de tweets remontant parfois à 2009.
Le réseau social a choisi de dévoiler les données liées à ces campagnes déjà rendues publiques pour faciliter le travail des chercheurs qui tentent de mieux comprendre le modus operandi des trolls. « Nous rendons ces données accessibles dans le but d’encourager la recherche et les enquêtes sur ces comportements par des chercheurs et des enseignants partout dans le monde« , ont expliqué Vijaya Gadde, directeur « confiance et sécurité » de la société et Yoel Roth, chargé de garantir l’intégrité du réseau social.
Twitter a fermé des centaines de comptes manipulés de Russie ou d’Iran pour mener des campagnes d’influence ou de désinformation. L’entreprise a précisé que les campagnes étaient menées à partir de 3 841 comptes pilotés de Russie et 770 d’Iran. Ils ont généré plus de 10 millions de tweets et plus de 2 millions de photos et vidéos depuis 2009.
Des chercheurs du centre de réflexion Atlantic Council, qui ont eu accès à ces données en primeur, ont déterminé que c’était un certain type de procédure sophistiquée qui avait le maximum d’impact sur le public américain. « Ce type (de comptes) se maquillaient en personnalités très soigneusement élaborées, qui produisaient des histoires originales et alléchantes, infiltraient des groupes d’activistes et des communautés et publiaient des messages hyper-partisans et très clivants« , ont souligné ces chercheurs.
#NouvelleÈre: chez SAP, le cloud «éclipse plus vite que prévu» le progiciel, l’activité historique du groupe
AFP – Le poids lourd européen de la technologie, l’allemand SAP, a de nouveau relevé jeudi ses ambitions financières pour l’exercice en cours après un troisième trimestre jugé satisfaisant et des perspectives de croissance en hausse dans le cloud.
De juillet à septembre, le groupe en plein essor dans le stockage de données et « l’entreprise intelligente » a dégagé un bénéfice après impôts de 974 millions d’euros, en légère baisse de 2% sur un an. Son bénéfice opérationnel a reculé de 6% à 1,24 milliard d’euros, faisant mieux qu’escompté par les analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset qui avaient misé sur 1,09 milliards.
Ses recettes, tirées à la fois par l’essor du groupe dans l’informatique dématérialisée (cloud) et par S/4HANA, sa suite de logiciels d’entreprises, ont progressé de 8% sur cette même période, à 6,02 milliards d’euros, conformément aux attentes. Dans le détail, SAP a vu au troisième trimestre ses abonnements dans le cloud générer 1,30 milliard d’euros de chiffre d’affaires, soit une hausse de 39% sur un an. SAP estime que le cloud, sur lequel il mise depuis trois ans au point de tolérer une certaine baisse de ses marges et serrer la ceinture sur les acquisitions, « éclipse plus vite que prévu » l’activité historique du groupe, le logiciel de gestion d’entreprise (prologiciel), note SAP dans son communiqué.
Ce dynamisme a poussé l’entreprise à se montrer plus ambitieuse pour 2018, comme cela avait déjà été le cas en juillet lors de la présentation du bilan du deuxième trimestre. « Avec un 4 trimestre ainsi lancé, nous relevons nos objectifs annuels avec confiance« , a commenté dans un communiqué Bill McDermott, patron du groupe. Pour 2018, le principal concurrent de l’américain Oracle, table désormais sur un chiffre d’affaires annuel entre 25,2 et 25,5 milliards d’euros, après 23,4 milliards d’euros en 2017. Jusqu’ici, il donnait une fourchette comprise entre 25,0 et 25,3 milliards d’euros. Dans le cloud, SAP s’attend à une hausse de 36,5% sur un an des recettes sur un an, soit un chiffre d’affaire entre 5,15 et 5,25 milliards d’euros pour cette activité.
#Télécoms: Ericsson repasse dans le vert au troisième trimestre et grimpe en Bourse
AFP – Le titre de l’équipementier suédois de télécoms Ericsson a pris 5% jeudi matin en début de séance après l’annonce de résultats meilleurs que prévus au troisième trimestre, lui permettant de repasser dans le vert, une première depuis plus de deux ans.
Vers 12h41 (10h41 GMT), le titre progressait même de 5,9% à la Bourse de Stockholm dans un marché orienté à la hausse (+0,69%). Le bénéfice net a bondi en juillet-septembre sur un an, à 2,7 milliards de couronnes suédoises (261 millions d’euros), là où les analystes interrogés par l’agence SME Direkt tablaient sur une perte de 167 millions de couronnes. Le chiffre d’affaires a progressé de 8,9% à 53,8 milliards. La marge brute hors coûts de restructuration s’est quant à elle hissée à 36,9%, contre 28,5% un an plus tôt.
« Nous constatons des améliorations dans l’ensemble de nos activités« , s’est félicité le PDG Börje Ekholm dans le rapport intermédiaire. Aux prises avec une rentabilité en berne due à de lourdes charges opérationnelles alors que son carnet de commandes s’étiolait, Ericsson a lancé au deuxième trimestre 2017 un plan de restructuration de 10 milliards de couronnes ayant entraîné la suppression de 20 500 emplois.
L’entreprise entrevoit enfin le bout du tunnel où elle se trouvait entre la fin des investissements dans la 4G et le démarrage poussif du déploiement de la 5G. Börje Ekholm, aux commandes d’Ericsson depuis janvier 2017, voit maintenant de bonnes opportunités pour le marché de la 5G. « Le marché international […] connaît une forte dynamique et les principaux marchés progressent« , a-t-il déclaré. « Le marché mondial du réseau radio se remet de plusieurs années de croissance négative, et nos investissements en recherche et développement nous ont bien positionnés pour bénéficier de ce développement« , a-t-il ajouté.
La division réseaux du Suédois a vu ses ventes progresser de 5% et sa marge brute atteindre 41,5% (+6,7 points sur un an). Cependant, a prévenu M. Ekholm, « il reste encore beaucoup à faire pour que tous les secteurs de l’entreprise atteignent un niveau de rendement satisfaisant. Nous restons confiants face à notre objectif à long terme d’atteindre une marge opérationnelle d’au moins 12% au-delà de 2020« . Au troisième trimestre, celle-ci était de 6%, contre -7,4% au troisième trimestre 2017.
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