Les dernières actualités de la tech

[INSIDERS] Conflit Apple/Qualcomm: l’iPhone en danger en Chine ?

#Apple : un tribunal chinois bloque les ventes d’iPhone à la demande de Qualcomm

AFP – Un tribunal chinois a interdit la vente et l’importation en Chine de la plupart des modèles d’iPhone à la demande de Qualcomm dans une affaire de violation de brevets. «Le tribunal intermédiaire du peuple de Fuzhou en Chine a ordonné à quatre filiales chinoises d’Apple de cesser immédiatement de violer deux brevets de Qualcomm à travers des importations, des ventes et des offres de vente sans licence en Chine» pour les modèles d’iPhone 6 à X, indique le fabriquant de semi-conducteurs. Apple a indiqué que «tous ses modèles restaient disponibles en Chine», dans une réaction citée par la chaîne CNBC.

Crédits : Qualcomm.

Cette décision d’un tribunal chinois est un nouvel épisode dans une longue et complexe bataille qui oppose Apple à son compatriote américain Qualcomm. «D’autres actions judiciaires destinées à mettre fin à l’utilisation abusive d’autres brevets de Qualcomm par Apple sont en cours en Chine et à travers le monde», a indiqué le géant des micro-processeurs. Selon Qualcomm, les deux brevets concernés par la décision du tribunal de Fuzhou couvrent des fonctionnalités concernant l’ajustement et la taille des photos ainsi que des fonctionnalités de l’écran tactile. La longue bataille judiciaire que se livrent Qualcomm et Apple, après de longues années de collaboration, s’était envenimée un peu plus fin septembre, quand le géant des semi-conducteurs a ajouté à sa longue liste de griefs une nouvelle accusation : Apple aurait volé ses secrets de fabrication pour les partager avec son grand rival Intel.

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription est confirmée.

La newsletter hebdo

Recevez chaque lundi l'actualité de notre écosystème

#Social : le groupe Vyv met la main sur SeniorAdom 

Le groupe VYV accélère son développement à l’international en s’emparant de KRG Corporate, leader des solutions de lien social et de prévention des risques à domicile ou en établissement pour les personnes fragiles, âgées ou handicapées. KRG Corporate propose depuis 6 ans sous la marque SeniorAdom des solutions innovantes analysant automatiquement les habitudes de vie des personnes fragiles afin d’éviter que des situations à risque ne dégénèrent. Un système intelligent de capteurs connectés sans fil en réseau à un boîtier détecte automatiquement des situations anormales pouvant être la conséquence de chutes, malaises ou le signe d’un début de fragilité.

KRG Corporate a signé en 2018 un accord stratégique devant les présidents français et chinois avec la ville de Chengdu en Chine pour y déployer ses solutions. La technologie sera ensuite déployée dans les 20 plus grandes villes chinoises. En devenant l’actionnaire de référence de KRG Corporate, le groupe Vyv concrétise sa volonté de renforcer sa présence à l’international pour diffuser le modèle mutualiste de protection sociale et favoriser son développement. «Pour le groupe Vyv, l’international représente un fantastique terrain d’expérimentation et offre des opportunités de relais de croissance. Notre objectif est de nous positionner et de nous développer dans des pays où les modèles mutualistes peuvent être différenciants afin d’apporter une vraie valeur aux populations concernées. Notre objectif est donc de renforcer nos positions en Italie, au Portugal et en Chine, un pays qui se projette directement dans l’ère numérique sans avoir à transformer ses infrastructures», a indiqué Jean-Louis Davet, directeur général délégué du groupe Vyv.

#Japon : SoftBank espère lever 20 milliards d’euros pour l’entrée en Bourse de sa filiale mobile

AFP – SoftBank Group a fixé lundi le prix définitif d’introduction en Bourse de sa filiale de télécommunications mobiles au Japon, un montant par action qui doit lui permettre de lever, le 19 décembre, plus de 20 milliards d’euros sur le marché. Il s’agit de l’une des plus grosses opérations de ce type dans le secteur technologique. Tous secteurs confondus, c’est la plus importante entrée en Bourse au Japon, dépassant le montant levé en 1987 par l’opérateur de télécommunications NTT. Le géant nippon souhaite vendre 1,76 milliard de titres de SoftBank Corp. (nom de la filiale) à 1 500 yens pièce, selon un communiqué confirmant le prix initial annoncé en novembre, soit un montant total de 2 646 milliards de yens. Cette offre inclut 160 millions d’actions ajoutées en raison de la forte demande.

Crédits : Shutterstock.

Le projet n’a donc pas été affecté par la récente panne qui a privé de connexion des millions d’utilisateurs la semaine dernière, causée par un problème chez son fournisseur suédois Ericsson. Les turbulences boursières liées au conflit commercial sino-américain et à diverses inquiétudes macroéconomiques et géopolitiques n’ont pas non plus entamé l’optimisme de SoftBank. Le groupe du milliardaire Masayoshi Son veut, via cette opération, apporter «davantage de clarté au marché», en distinguant sa propre activité au moment où «il accélère les investissements à l’échelle mondiale», et celle de sa filiale, «pilier de son activité télécommunications», avait expliqué le groupe en novembre.

SoftBank conforte ainsi sa transformation en une firme financière, entrant au capital de multiples sociétés. Le groupe contrôle un important fonds, le Vision Fund, doté d’environ 100 milliards de dollars, auquel l’Arabie saoudite a contribué à hauteur de 45 milliards. Il investit dans des entreprises technologiques jugées prometteuses à travers le monde. SoftBank Corp. continuera cependant d’être consolidée dans les comptes de SoftBank Group, qui en détiendra un peu plus de 63% après l’opération. Ce modèle de double cotation (maison-mère et filiale) est toutefois critiqué par des experts qui estiment que cela pose un problème de gouvernance, notamment en ce qui concerne la transparence et l’égalité d’informations entre actionnaires.

#Télécoms : Verizon annonce 10 400 départs volontaires

AFP – Le géant américain des télécoms Verizon a annoncé que 10 400 employés avaient accepté de partir volontairement dans le cadre d’un plan de réduction de personnel destiné à «mieux positionner (l’entreprise) pour une future croissance». A la fin du troisième trimestre 2018, Verizon comptait 152 300 employés.

Ce plan de départ volontaire prévoit jusqu’à 60 semaines de salaire, primes et aide à la couverture santé et retraite en fonction du temps passé chez Verizon. Les personnels qui ont voulu participer au plan de départ, et dont le nom a été retenu, quitteront l’entreprise à la fin de l’année, à la fin mars ou à la fin juin, en fonction des besoins. Ce programme de réduction du nombre d’employés s’inscrit dans le cadre de la réorganisation de Verizon pour se préparer à la mise en oeuvre de la 5G, précise encore l’entreprise.

Suivez nous:
Découvrez WE, le nouveau media d'intelligence économique consacré à l'innovation en europe. Retrouvez les informations de plus de 4500 startups et 600 fonds d'investissements Pour en savoir plus, cliquez ici
Bouton retour en haut de la page
Share This