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[INSIDERS] Le directeur financier de Snap quitte l’entreprise 8 mois après son arrivée

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C’est ce qu’on appelle un passage éphémère. Fraîchement arrivé d’Amazon en mai dernier, où il avait passé près de deux décennies, Tim Stone, le directeur financier de Snap s’apprête à quitter l’entreprise qui édite l’application de messagerie éphémère Snapchat. C’est la deuxième fois en moins d’un an que Snap perd son directeur financier. Auparavant, Drew Vollero, qui avait occupé ce poste entre 2015 et 2018, avait quitté la firme américaine en mai dernier.

Crédits : Shutterstock.

Ce départ intervient alors que l’entreprise voit ses revenus augmenter, avec 298 millions de dollars de chiffre d’affaires au trimestre 2018. Cependant, la société dirigée par Evan Spiegel n’arrive pas à endiguer dans le même temps la baisse de son audience, qui est en recul depuis deux trimestres. Snapchat revendique désormais 186 millions d’utilisateurs actifs par jour. Malgré une refonte de l’application fin 2017, Snap peine à élargir sa base d’utilisateurs face à Instagram, application détenue par Facebook qui a repris la plupart des fonctionnalités de Snapchat, notamment le concept de «stories». Ironie du sort, Evan Spiegel, le patron de Snap, aurait refusé une offre de rachat de Facebook en 2013 avant de tourner une nouvelle fois le dos à la firme de Mark Zuckerberg trois ans plus tard.

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#Smartphone : Apple aurait remplacé les batteries de 11 millions d’iPhone en 2018

Apple aurait remplacé les batteries de près de 11 millions d’iPhone l’année dernière, contre entre 1 et 2 millions prévus, selon le programmeur américain et spécialiste d’Apple John Gruber, qui cite sur son blog Daring Fireball le CEO d’Apple Tim Cook lors d’une réunion avec des employés de la firme le 3 janvier. Une augmentation qui aurait pu jouer sur les résultats décevants du groupe pour le quatrième trimestre 2018. Apple avait surtout pointé du doigt dans ce cadre les mauvaises ventes de ses derniers iPhone en Chine, au Brésil ou en Russie.

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Accusé d’obsolescence programmée fin 2017 après avoir avoué qu’il bridait volontairement les iPhone pour en conserver les batteries, Apple s’est vu contraint de lancer un vaste programme de remplacement des batteries de ces appareils. Le programme ne facturait ces remplacements que 29 euros, contre 89 euros habituellement, jusqu’au 31 décembre 2018.

« Mon avis : l’effet du programme de remplacement des batteries sur les vente des nouveaux iPhone n’était pas clair jusqu’à ce que les modèles iPhone XR et XS soient disponibles. Quelques millions d’utilisateurs iPhone supplémentaires satisfaits de la performance de leur vieux iPhone doté d’une nouvelle batterie — qui auraient sinon choisi d’upgrader vers un nouveau iPhone cette année — ont miné le résultats final« , a écrit John Gruber.

#BigData : Palantir veut devenir «un grand acteur de la Tech française»

AFP – La filiale française du groupe américain Palantir, regardée parfois avec défiance pour ses liens avec l’agence de renseignement américaine CIA, veut devenir «un grand acteur de la Tech française», a annoncé son patron Fabrice Brégier, l’ancien numéro 2 d’Airbus. «Il faut démystifier ce qui a été dit, très largement à tort» sur ce groupe spécialisé dans le traitement des données de masse, a déclaré Fabrice Brégier sur BFM Business.

Certes, un fonds contrôlé par la CIA a pris une participation dans Palantir à ses débuts, «comme dans des centaines de start-up», mais «la très grande majorité du capital» de Palantir «est détenue par des investisseurs privés qui gèrent cette société de façon privée, complètement indépendamment d’influences (…) de quelque gouvernement que ce soit», a-t-il dit.

Crédits : Shutterstock.

Palantir France compte aujourd’hui une cinquantaine de salariés, mais espère passer à 300 collaborateurs d’ici 2020, en créant «un écosystème pour que les start-up françaises puissent se développer», a expliqué l’ancien dirigeant d’Airbus. Palantir est très «ambitieux» sur le marché français, car il n’a pour l’instant que trois grands clients en France, Airbus, Sanofi, et le gouvernement français (NDLR : la DGSI, Direction générale de la sécurité intérieure), a expliqué Fabrice Brégier.

La plateforme logicielle Palantir permet aux entreprises clientes d’agréger leurs bases de données, pour qu’elles puissent ensuite les exploiter avec leurs propres algorithmes et outils d’intelligence artificielle. «Nous sommes capables (…) d’intégrer des données disparates, de les nettoyer, de les mettre à un format approprié pour ensuite rendre la main» à la société cliente pour qu’elle exploite ces données, a-t-il expliqué. «Nous mettons au format les données», mais celles-ci «restent chez le client», a-t-il insisté. Sur 2018, Palantir s’approche du milliard de dollars de chiffre d’affaires au niveau mondial, avec un taux de croissance «très important», a indiqué Fabrice Brégier.

#GAFA : Facebook renforce ses règles sur les publicités politiques avant les élections

AFP – Facebook va imposer des règles plus strictes pour les publicités politiques dans différents pays où ont lieu des élections au premier semestre 2019. «En préparation des élections majeures dans le monde cette année, nous continuons à poursuivre nos objectifs d’empêcher les interférences étrangères et de donner aux gens plus d’informations sur les publicités qu’ils voient sur nos plateformes», déclare Facebook.

Le premier réseau social du monde va appliquer des principes qu’il a déjà instauré aux États-Unis, en Grande-Bretagne et au Brésil, sur la transparence des publicités politiques : leurs auteurs doivent indiquer leur identité et le lieu où ils se trouvent avant de pouvoir les mettre en ligne.

Facebook-War-Room.jpg » alt= » » width= »650″ height= »433″ /> Crédits : Facebook.

Au Nigeria, où l’élection présidentielle aura lieu le 16 février, et en Ukraine, où le premier tour est prévu pour le 31 mars, seules les personnes situées sur place pourront poster des publicités électorales sur Facebook. En Inde, le réseau va mettre à disposition une bibliothèque numérique des publicités politiques, que les internautes pourront consulter pour connaître leurs auteurs, les budgets associés et d’autres informations, notamment démographiques, sur les publics ayant vu ces annonces. De telles bibliothèques existent déjà sous forme d’archives constituées pendant les campagnes récentes aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Brésil. Facebook compte enfin équiper les pays de l’Union européenne d’outils de transparence publicitaire avant les élections des députés européens du 23 au 26 mai. D’une façon générale, le réseau social promet de fournir un kit de règles similaires pour les annonceurs dans le monde entier d’ici la fin du mois de juin.

Facebook a été secoué par plusieurs scandales ces dernières années : Cambridge Analytica (partage de données personnelles à l’insu des abonnés et à des fins politiques), ingérence d’officines russes en faveur de l’élection de Donald Trump à partir de la plateforme, attaques organisées contre des critiques du réseau ou encore responsabilité de la plateforme dans le partage de messages haineux contre les Rohingyas en Birmanie. Critiqué de toutes parts pour ses méthodes, ses pratiques commerciales et sa lenteur à expurger des messages de haine ou mensongers, Facebook s’est investi sur plusieurs fronts pour lutter contre les manipulations d’informations et empêcher automatiquement la publication de contenus contrevenant ses règles sur la violence, la nudité ou la propriété intellectuelle.

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