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La vie privée des français, TNS Sofres sonde les français

TNS Sofres vient de publier son baromètre sur la vie privée des français réalisé pour Microsoft. On y apprend que 53% des internautes ont déjà fait une recherche sur une personne de leur entourage en tapant son nom dans un moteur de recherche

Un niveau d’inquiétude élevé quant à l’utilisation de ses données personnelles:

  • Les femmes se montrent beaucoup plus inquiètes que les hommes
  • C’est entre 35-49 ans et après 65 ans que l’on est le plus inquiet
  • Les cadres et professions intellectuelles sont les moins inquiets de tous

Moins d’un Français sur deux considère qu’il est facile de maîtriser des données personnelles diffusées sur Internet.

Un sentiment de défaut de maîtrise qui contribue fortement au sentiment d’inquiétude

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Une surveillance de son identité numérique encore peu développée

Le mode de navigation privé : une réponse potentielle.

Et une réponse connue par 88% des Français.

Des informations personnelles moins facilement diffusées online qu’offline

Un mode de gestion différencié de son identité sur Internet selon la fréquence d’usage

In fine, et à grands traits, ceux qui diffusent le plus facilement leurs informations online sont de jeunes hommes cadres très connectés

Or, ce public est aussi celui qui se montre le moins inquiet vis-à-vis de l’exploitation de ses données, et qui a la meilleure maîtrise des outils à sadisposition

Tout se passe donc comme si les internautes censés être les plus avertis étaient aussi ceux qui sont le moins au fait de certains risques associés (fichage commercial), ou ceux qui s’en soucient le moins

En revanche, ils restent relativement conservateurs quant à leurs coordonnées physiques, dont les risques associés sont plus connus et médiatisés

Conclusions:

À l’heure actuelle, les Français se disent majoritairement inquiets de l’usage qui peut être fait des informations qu’ils laissent sur Internet par les pirates, les entreprises, les pouvoirs publics ou simplement des inconnus

Pour autant, il ne cherchent pas particulièrement à s’en prémunir de façon active : peu cherchent à retrouver leurs traces sur Internet ou à éviter d’en laisser, en utilisant un mode de navigation privé par exemple

Au contraire, la solution qu’ils semblent adopter est passive : ils diffusent moins leurs informations sur Internet que dans la vraie vie (qui offre possibilités de reproduction bien moindres)

Ce constat doit évidemment être modulé : en ligne, les jeunes, les cadres et les plus connectés, sont ceux qui publient leurs informations le plus facilement

Certes ces derniers semblent mieux maîtriser ce qu’ils publient. Plus ouverts, mais tenant fermement les manettes de leur image en ligne

Mais l’application partielle de cette maîtrise (on donne moins facilement son adresse que ses goûts culturels par exemple) peut témoigner d’une compréhension partielle des enjeux de la vie privée sur Internet

Tandis que ceux qui ne maîtrisent pas les outils peuvent en revanche potentiellement tomber dans tous les écueils, les exhibitionnistes insouciants notamment

Et que certains, inintéressés et/ou dépassés par ces enjeux, évitent autant que faire se peut de publier des informations les concernant

Etude réalisée par TNS Sofres pour Microsoft du 26 au 30 avril 2010 auprès de 1200 personnes (1000 Français de 18 ans et plus et 200 Français de 15 – 17 ans). Chaque catégorie a été remise à son poids réel dans la population afin d’obtenir un échantillon de 1200 personnes représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus.

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