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Hybride, open source, serverless… ce qu’il faut retenir des dernières annonces de Google Cloud Next ‘19

Google Cloud Next ’19, l’événement cloud annuel de Google, se tient officiellement depuis mardi au Moscone Center de San Francisco et prendra fin jeudi (l’agenda entier détaille toutefois des sessions allant du 7 au 12 avril). L’événement, qui s’attend à voir plus de 30 000 participants, s’adresse autant aux développeurs novices qu’aux directeurs de la stratégie digitale de différentes entreprises ou d’organismes publics. Il a pour objectif de leur présenter les différentes opportunités et innovations apportées par la filiale d’Alphabet à sa plateforme Google Cloud, dirigée depuis le début de l’année par l’ancien président Thomas Kurien, après la démission de Diane Greene.

Plusieurs annonces majeures ont été effectuées jusqu’ici ici au « Next ’19 » :

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  • Google a lancé une nouvelle solution de cloud hybride et multi-cloud appelée Anthos, qui vise à simplifier le travail cross-cloud des développeurs . Elle permet aux utilisateurs de déployer Google Cloud dans leur propre centre de données, mais aussi de bâtir, déployer et gérer sans modifications leurs workloads au sein de leur centre de données, sur Google Cloud, ou sur d’autres fournisseurs et des clouds tiers tels qu’AWS ou Azure. Anthos fonctionnera notamment avec les infrastructures de Cisco, Dell, HP, Intel, Lenovo et VMware.
  • Dans l’optique de « faire passer au niveau supérieur » l’engagement de Google Cloud envers l’open source, Chris DiBona, directeur de l’open source, et Kevin Ichhpurani, vice-president, global partner ecosystem, ont annoncé la signature de partenariats stratégiques avec sept acteurs majeurs de l’analyse et la gestion de données en open source : Confluent, DataStax, Elastic, InfluxData, MongoDB, Neo4j et Redis Labs. Ces alliances ont pour but de former un écosystème intégré, destiné à fournir aux utilisateurs une plateforme technologique en open source. Concrètement, l’écosystème proposera un service complet dans le cloud, une interface unique de gestion des applications, une facturation unifiée et un soutien de Google Cloud.
  • Le Next ’19 a également vu le lancement en bêta de Cloud Run, une nouvelle plateforme destinée à combiner l’agilité du serverless et les applications conteneurisées. L’offre vise à faciliter le travail de codage des développeurs, qui peuvent ainsi moins se focaliser sur l’infrastructure. « Les développeurs se retrouvent souvent à devoir choisir entre l’aisance et la vélocité du serverless, et la flexibilité et la portabilité des conteneurs », ont souligné Eyal Manor, vice-president, engineering chez Google Cloud, et Oren Teich, product management director, pour le lancement de Cloud Run. Disponible sur GKE et basé sur Knative, Cloud Run repose sur le paiement à l’usage avec une facturation au centième de milliseconde. Parmi les premiers utilisateurs de Cloud Run se trouvent notamment Veolia et Airbus Aerial.
  • Après l’ouverture de bureaux dans 13 pays ces trois dernières années, Google Cloud continue son expansion et s’installe à Salt Lake City et à Séoul. D’ici à 2020, Google Cloud vise une présence dans 23 régions globales.
  • Afin de faciliter la partage et le stockage de fichiers en ligne à travers différents outils et différentes applications, Google a également annoncé de nouvelles intégrations G Suite et Dropbox. Les clients de Dropbox Business pourront désormais créer, sauvegarder et partager des fichiers issus de G Suite à partir de Dropbox.
  • Apigee, le spécialiste des logiciels de gestion d’API acquis par Google en 2016 pour 625 millions de dollars, a lancé la version bêta d’Apigee Hybrid, une nouvelle option de déploiement sur la plateforme destiné aux environnements hybrides. Elle permet d’héberger les exécutions n’importe où, que ce soit dans son propre centre de données ou dans un cloud public.
  • Google a en outre annoncé une série d’outils de sécurité destinés à « renforcer la confiance dans Google Cloud ». Il s’agirait d’ « accroître la visibilité dans les environnements, détecter les menaces, accélérer la réaction et la résolution des problèmes, atténuer les risques d’exfiltration de données, assurer la sécurité de la chaîne logistique et renforcer la politique de conformité ».
  • En ce qui concerne Google Smart Analytics, le géant du numérique a lancé de nouvelles fonctionnalités destinées à renforcer ses offres d’analyse de données. « Nous introduisons des méthodes radicalement simples pour transférer des données dans le cloud, les nettoyer, les catégoriser et les comprendre », promet Google. Il s’agit notamment de Cloud Data Fusion (bêta), connecteurs d’application BigQuery DTS SaaS (disponibles), service de migration d’entrepôts de données hérités vers BigQuery (disponible), Cloud Dataflow SQL (alpha public, à venir), et Dataflow FlexRS (beta).
  • A noter également l’annonce d’améliorations du service de migration d’entrepôt de données pour automatiser la migration des données vers BigQuery à partir de Teradata et Amazon Redshift, ainsi que le chargement de données à partir d’Amazon S3. Ce service a pour but de réduire les temps de migration.
  • Toujours dans l’optique de simplifier le travail des développeurs, des data scientists et des data engineers, Google Cloud a lancé AI Platform (en bêta), une plateforme intégrée de services d’intelligence artificielle qui vise à aider les équipes à préparer, élaborer, et gérer des projets ML via une interface partagée, dans le cloud ou sur site.
  • Le groupe a annoncé mercredi Cloud Code, un nouvel outil de développement qui étend les environnements IDE (Integrated Development Environment), VS Code et IntelliJ, aux applications populaires et aux applications Kubernetes dans le cloud. L’outil ambitionne de donner aux développeurs des retours d’information locaux et continus sur leur projet au fur et à mesure qu’ils le construisent, en étendant cette boucle d’edit-compile-debug locale pour créer des environnements Kubernetes natifs du cloud, sur leurs stations de travail locales ou dans le cloud.
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