Malgré son retrait de Paris, Wind lève 50 millions de dollars pour rester dans la course
Malgré son récent retrait de Paris, Wind, la start-up berlinoise de trottinettes électriques en libre-service vient de réaliser une levée de 50 millions de dollars, comme le révèle TechCrunch. L’entreprise fait partie des 6 sur 12 acteurs avec Bolt ou encore Hive qui ont arrêté ou suspendu leur service dans la capitale face à la concurrence et à la volonté de la marie de procéder à un appel d’offres pour réduire le nombre d’opérateurs.
Contactée par FrenchWeb l’entreprise a confirmé qu’elle «suspendra temporairement ses activités à Paris, mais surveillera de près le marché et vérifiera régulièrement son adéquation». La multiplication des acteurs et la difficulté à se faire une place pour certaines des entreprises de trottinettes électriques n’a en tout cas pas refroidi les investisseurs historiques qui ont décidé de suivre à nouveau Wind sur ce tour de table. La start-up avait déjà levé 22 millions de dollars en novembre 2018 auprès du fonds chinois Source Code capital et de HV Holtzbrinck Ventures.
Danemark, Espagne, Portugal…
Pour faire face aux géants américains Lime et Bird qui opèrent en Europe depuis l’année dernière, les autres acteurs doivent accélérer et lèvent des fonds. Cela a par exemple était le cas de la franco-néerlandaise Dott qui a effectué un tour de table de 30 millions d’euros au début du mois de juillet. Selon le Financial Times, plus de 1,5 milliard de dollars ont déjà été investis dans les trottinettes électriques au global, un peu plus de deux ans et demi après la popularisation de ce mode de transport.
Pour accélérer, Wind qui opère au Danemark, en Allemagne, Espagne, Portugal, Autriche, Israël, Corée et Japon, ainsi qu’en France où l’entreprise est a priori encore présente à Bordeaux, Lyon et Nice, mise sur des trottinettes plus robustes et facilement rechargeables pour assurer son modèle. Pour ça, l’entreprise vient donc de sortir un nouveau modèle de «troisième génération» optimisé pour un service de partage dédié à la micromobilité. Ses particularités? Une autonomie de 65 à 80 kilomètres, une batterie qui se retire de la trottinette pour faciliter le rechargement et une étanchéité plus élevée pour assurer sa résistance à l’eau.
Mais Wind n’est pas la seule start-up du secteur a vouloir se démarquer en misant sur la robustesse de ses engins. Voi avait par exemple dévoilé des trottinettes plus robustes il y a deux mois. La question est de savoir si cela suffira pour assurer le modèle de ces entreprises.
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Wind n’est plus disponible à Lyon (retrait du marché lyonnais après une expérimentation de plusieurs semaines d’après la réponse d’un e-mail du service client) et est présent à Bordeaux avec très peu de trottinettes. Au Japon ils en ont mis à peu près 20 en service dans quelques endroits très précis comme une station de trains.