[INSIDERS] Les bons conseils de la Cnil avant d’utiliser FaceApp
#Data: les bons conseils de la Cnil avant d’utiliser FaceApp
AFP – « L’attractivité ou le caractère ludique» des applications de retouche photo « ne doit pas occulter les éventuelles contreparties concernant l’utilisation de vos données personnelles», indique la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) dans une allusion à l’application numéro 1 en juillet sur les boutiques pour smartphones: FaceApp.
Ne téléchargez ces applications que depuis les magasins officiels pour éviter les versions frauduleuses, prenez garde aux demandes d’autorisations qui peuvent donner accès à toute votre galerie d’images et ne partagez pas les photos d’autrui, recommande le gendarme français du numérique. La Cnil rappelle également que les créateurs d’applications sont tenus d’indiquer le lieu et la durée de conservation de vos données, leur éventuelle communication à des tiers et le moyen d’exercer ses droits d’opposition et de rétractation.
L’application FaceApp a été téléchargée 16,3 millions de fois cette année, dont 350 000 fois en France, selon App Annie. Les applications peuvent collecter des données même lorsqu’elles ne sont pas utilisées, avertit la CNIL qui rappelle la possibilité de supprimer les autorisations données, voire de supprimer les applications tout court.
#Investissements: levées de fonds de plus en plus importantes
AFP – La moyenne des tours de table des levées de fonds en Europe a été multipliée par deux au premier semestre 2019, à 9,76 millions d’euros, selon le baromètre In Extenso/Université Côte d’Azur). « Les fonds d’investissements financent davantage les ‘scale-up’ (expansion) des entreprises», souligne le baromètre.
La tendance est identique en France, avec une moyenne de 9,7 millions d’euros par levée, tirée par le haut par plusieurs grosses opérations comme celle de Meero (209 millions d’euros), spécialiste de l’industrialisation du reportage photo. La performance de la France est tirée par des opérations de croissance de jeunes pousses ayant déjà plusieurs levées de fonds à leur actif (« late VC » et « séries C+ »), souligne le baromètre. Ce type d’opération totalise 1,4 milliard d’euros, soit plus de la moitié des fonds levés sur le semestre dans l’Hexagone.
#Cyberattaque: Equifax écope de la plus grosse amende dans une affaire de piratage informatique
AFP – L’agence de crédit américaine Equifax a accepté lundi de payer au moins 575 millions de dollars pour solder des enquêtes aux Etats-Unis sur le vol en 2017 de données personnelles de près de 150 millions de clients américains, canadiens et britanniques. Ce piratage informatique, un des plus gros dans l’histoire américaine après la cyberattaque dont a été victime le portail internet Yahoo! en 2013, a touché le coeur du système des crédits accordés aux particuliers.
« Equifax a accepté de payer au moins 575 millions de dollars, et potentiellement jusqu’à 700 millions de dollars, dans le cadre d’un accord avec l’agence de régulation fédérale, l’agence de protection des consommateurs et les 50 Etats et territoires américains», a annoncé dans un communiqué l’agence de régulation fédérale américaine, la FTC. L’accord, qui doit encore être approuvé par un juge, sera, s’il est confirmé, la plus grosse pénalité financière infligée à une entreprise dans une affaire de vol de données.
Equifax, dont le rôle est de collecter des données personnelles de consommateurs sollicitant un crédit, avait révélé le piratage de données sensibles de plus de 147 millions de clients américains, canadiens et britanniques début septembre 2017. Les noms, numéros de sécurité sociale, dates de naissance… avaient été dérobés, avait révélé l’entreprise. Les hackers avaient profité d’une faille dans un outil destiné à créer des applications web. Cette faille avait été identifiée par l’entreprise deux mois avant l’intrusion mais elle n’avait pas été corrigée. Le PDG du groupe, Richard Smith, avait démissionné et avait été remplacé par un « outsider », Mark Begor.
#Confidentialité: TikTok va ouvrir un centre de données en Inde
AFP – La maison mère de la populaire application video chinoise TikTok va créer un centre de données en Inde, notamment en réponse aux pressions de New Delhi qui souhaite davantage de stockage de données privées sur son territoire national. L’application, qui compte plus de 120 millions d’utilisateurs en Inde, en majorité des adolescents qui l’utilisent pour poster des vidéos amusantes de 15 secondes, s’est attirée le feu des critiques pour avoir stocké des données à Singapour et aux Etats-Unis.
La société mère chinoise de l’application, ByteDance, qui détient également le réseau social Helo, a indiqué, dans un communiqué transmis lundi par couriel à l’AFP, qu’elle était « en train d’examiner les options de services sûrs, sécurisés et fiables pour les clients indiens sur le territoire indien». Cette déclaration survient au moment où l’Inde, qui constitue le marché de l’internet à plus forte croissance au monde, accuse les entreprises étrangères de la tech de « colonisation » des données et les enjoint de stocker leurs données en Inde.
Les régulateurs affirment que la localisation des serveurs de données est cruciale pour demander des comptes aux groupes internet au sujet de l’utilisation qu’ils en font et pour protéger la confidentialité des données de 1,3 milliard d’indiens. Un régulateur indien a notamment accusé TikTok d’enfreindre la réglementation sur la confidentialité en partageant illégalement des données avec le gouvernement chinois. Le gouvernement de Delhi a également questionné la société sur des accusations d’activités « anti-nationales » -susceptibles de porter atteinte aux intérêts du pays.
En avril, TikTok avait été brièvement interdite par un tribunal indien, accusée de promouvoir la pornographie auprès des enfants. L’application a déjà été interdite au Bangladesh voisin et a reçu une amende de 5,7 millions de dollars de l’autorité américaine des télécommunications et de l’internet (FTC) fin février, qui lui reprochait de collecter illégalement les données personnelles de mineurs de moins de 13 ans, notamment leurs noms, adresses mail et postale. Des accusations réfutées par l’entreprise qui dit respecter les réglementations locales.
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Mouais. Et toutes les autres applications qui volent aussi nos données on en parle aussi ou c’est juste faceapp qui est dans le colimateur ? Non parce que, c’est un peu le même delire que les compteurs Linky. « oh non ! on nous voles nos données personnelles, oh la la ! » Alors que, juste utiliser facebook est 100x fois pire que faceapp et linky reunis.