Publicité : le marché français a généré 6,7 milliards d’euros de recettes au premier semestre
AFP
La croissance des recettes publicitaires des médias français s’est élevée à 3,8% au premier semestre et bénéficie essentiellement aux médias numériques, selon le baromètre unifié du marché publicitaire (Bump) publié lundi, qui prévoit un ralentissement du marché cette année. « Le redressement du marché, observé depuis 2016, devrait s’infléchir légèrement en 2019» pour s’établir à 1,5%, prévoient les auteurs dans un communiqué. Ils pointent en partie le « coup d’arrêt cette année» des dépenses de communication du secteur de la distribution, le plus gros contributeur.
Au premier semestre, le gâteau publicitaire global s’est élevé à 6,7 milliards d’euros, en croissance de 3,8%, selon les chiffres publiés par l’Institut de recherches et d’études publicitaires (Irep), France Pub et Kantar Media (groupe WPP). Les plus fortes hausses sectorielles sont enregistrées par les services (+11,5%), le tourisme et la restauration (+6,9%) et la banque et les assurances (+6,8%) qui « renforcent leur présence» sur les espaces numériques, détaillent les auteurs de l’étude.
Progression de la publicité numérique
Côté médias historiques, la presse dans son ensemble (nationale, régionale, hebdomadaire, magazine et gratuite) voit ses recettes chuter de 5%, la télévision se maintient tout juste et seule la radio connait un certain dynamisme (+1,3%). Tous les secteurs de la publicité numérique progressent, que ce soit l’affichage sur les sites (+12,7%), les réseaux sociaux (+20,3%), les moteurs de recherche (+10,4%) ou les affiliations, campagnes email ou offres comparateurs (+7,2%).
La publicité extérieure progresse quant à elle de 4,7%, portée par les écrans numériques (+29,2%) mais également ses autres composantes dans les lieux de transport, le mobilier urbain et les espaces commerciaux, à l’exception de l’affichage extérieur. Le cinéma affiche une progression de 10% tandis que le courrier publicitaire et les prospectus reculent respectivement de 8,6% et 4,3%.