Cyrille FrankLes Experts

Quels besoins pour les médias de demain?

Par Cyrille Frank, fondateur de Mediaculture.fr

Les métiers et compétences média ne cessent de se multiplier au rythme des innovations technologiques et des usages. Comment se former pour anticiper au mieux ces évolutions, en évitant de s’éparpiller ou s’épuiser?

A l’ESJ Pro, nous avons organisé début octobre un atelier de co-réflexion avec une vingtaine de professionnels des médias, pour tâcher de répondre à cette question cruciale.

Responsables de formation, rédacteurs en chef, directeurs des ressources humaines… tous ont joué le jeu de l’interaction constructive, munis d’un stylo, de post-it et de leur (brillante) intelligence.

Premier constat édifiant: les besoins et préoccupations de tous ces médias sont assez semblables, qu’il s’agisse de PQN, PQR, presse magazine générale ou spécialisée, de radio ou de télévision. Même si les moyens et stratégies restent spécifiques à chaque secteur.

 


Répondre à l’accélération de l’information 

L’irruption du numérique a conduit à une accélération prodigieuse de la production de l’information, comme on le voit sur le schéma ci-dessous:

Chaque nouveau média a accéléré le traitement de l’événement (représenté par l’étoile jaune et rouge en haut à gauche de l’image). Twitter est de loin le canal le plus rapide, puisqu’il réagit parfois quelques minutes seulement après l’occurence des faits.

De fait, les utilisateurs sont devenus eux-mêmes producteurs d’infos, voire de scoops, depuis 2007, avec l’irruption de l’iPhone qui combine téléphone, accès web et appareil photo. On se souvient du fameux amerrissage de l’Airbus A320 dans la baie d’Hudson, photographié et twitté dans la minute par un témoin direct de l’événement.

Ceci a changé radicalement l’organisation des rédactions qui ont du s’adapter à cette vitesse croissante, en tâchant de ne pas y succomber. Le traitement en direct, à chaud de l’information nécessite une agilité sur le web et les réseaux sociaux pour recueillir, vérifier, hiérarchiser, contextualiser la matière première qui s’exprime et se diffuse de manière virale.

Mais cela, sans céder à la précipitation et à l’emballement. Vérifier l’information, qui ralentit la publication, reste un enjeu crucial pour les médias et les lecteurs. C’est même devenu une nécessité accrue par la prolifération des messages où le vrai et le faux se mêlent dans un vacarme tonitruant.

Une confusion accentuée par l’usage de la « timeline » des réseaux sociaux où toutes les sources de contenus sont mélangées, sans autre hiérarchie que la fraîcheur et la popularité. Une popularité alimentée par la contagion émotionnelle qui favorise les rumeurs les plus affolantes. Voilà aussi ce qui altère la confiance du public en l’information qu’on lui sert –y compris lorsqu’elle émane de médias traditionnels (cf le schéma ci-dessous).

On a pu être témoins récemment d’un emballement médiatique –ou à tout le moins– d’un manque de prudence lors de l’annonce de la fausse arrestation de Xavier Dupont de Ligonnès. L’information provenait certes d’une source officielle et a priori crédible – la police écossaise. Cependant, étant donné l’immense charge émotionnelle autour de cette affaire, quelques précautions verbales étaient requises, comme l’usage du conditionnel.

Une prudence nécessaire, avant la confirmation visuelle de l’arrestation du suspect. La concurrence médiatique sur l’audience et le mode de fonctionnement de certaines chaînes de télé en temps réel ont vite balayé les précautions verbales, entamant encore un peu plus la confiance émoussée du public.

▶️ En termes de compétences requises, on saisit l’importance cruciale de maîtriser (et parfois revenir) aux fondamentaux du journalisme, comme la vérification de l’information, et sa hiérarchisation.

▶️ Un savoir-faire initial qui se double de techniques plus spécialisées liées aux nouveaux supports, comme l’enquête sur Internet ou le fact-checking sur les réseaux sociaux.

S’adapter aux nouveaux canaux et formats d’expression 

Qu’on le veuille ou non, la manière dont les jeunes générations s’informent a beaucoup changé par rapport à celle de nos parents, ou même par rapport aux débuts du web des années 2000.

Nous assistons à une numérisation, une délinéarisation et une fragmentation des usages liées aux possibilités qu’offrent les nouvelles technologies.

>> Numérisation d’abord, car les plus jeunes se détournent du papier, en particulier pour le suivi de l’actualité quotidienne, et privilégient à plus de 77% les supports mobile. Un chiffre qui s’élèverait à 59% pour l’ensemble de la population française selon Reuters (voir plus bas le graphique de droite).

>> Délinéarisation ensuite par la possibilité qu’offrent l’archivage numérique, d’abord des articles papier sur le web, mais aussi depuis quelques années par celles des programmes tv (télé de rattrapage) et radio (archivage en ligne du flux ou podcasts natifs).

>> Fragmentation des manières de s’informer enfin, par l’explosion de l’offre disponible. Si les médias traditionnels, presse, tv et radio restent très puissants en termes de couverture nationale, il y a un déclin sensible de l’usage depuis cinq ans comme le montre le rapport Reuters de 2018.

Seule la télévision tire encore son épingle du jeu, mais probablement surtout l’information en temps réel (BFM surtout puis LCI, Cnews et Franceinfo).

On constate surtout une multiplicité des sources d’information du public: télévision, réseaux sociaux, videos en ligne et des supports numériques de réception (ordinateur, smartphone, tablette).

Il faut ajouter une autre tendance: la consommation simultanée de plusieurs supports qui fragilise l’attention du lecteur-auditeur-téléspectateur.

L’irruption de ces nouveaux médias a inauguré l’avènement d’une myriade de nouveaux formats plus visuels (diaporamas, videos, data-visualisations), plus interactifs (quiz, newsgames, articles co-construits), plus réactifs (directs, fact-checking), voire un mélange de tout cela avec les « Stories », format en vogue sur les réseaux sociaux.

▶️ En matière de compétences requises, il est devenu d’abord incontournable d’être capable d’écrire pour le web, et sur l’ensemble des supports print ou numériques.

▶️ L’art de la narration est désormais clé. Il s’agit du fameux « story-telling » en particulier sur les formats longs. Une qualité d’écriture qui, à l’heure de l’infobésité, devient clé pour capter une attention de plus en plus fugace.

▶️ La maîtrise de nouveaux formats visuels s’est imposée progressivement. Comme la video sur mobile, les formats efficaces sur les réseaux sociaux (notamment les stories), les podcasts, parfois les newsgames

▶️ L’habileté à interagir avec ses lecteurs, à créer de l’engagement et bâtir des communautés, à recréer de la confiance via un journalisme plus constructif, sont aussi des savoir-faire précieux pour les créateurs de contenus.

De manière générale, la compétence clé au sein des rédactions est de parvenir à trouver le bon angle, le bon format et la bonne temporalité selon le support pour maximiser la satisfaction des lecteurs et la portée de son travail éditorial.

Une actualisation sans fin, car l’innovation technologique ne s’arrête pas.

La réalité virtuelle et augmentée en particulier, ont fait de sérieux progrès. Le dernier casque virtuel d’Oculus Rift (de Facebook), est bluffant ! Dans le jeu en réalité virtuelle ci-dessous (moins évolué), vous devez créer votre barrière de corail pour lutter contre la pollution de l’activité humaine.

Il y aura bientôt des applications médias à cette technologie. Imaginez un environnement interactif qui vous plonge dans un contexte géo-politique pour mieux comprendre ce qu’il se passe. Ex : revivre la prise de Raqqa par les soldats kurdes en 2017 pour donner du contexte au retrait américain et l’offensive turque qui s’ensuit en octobre 2019.

Collaborer avec d’autres métiers

La complexité croissante des formats éditoriaux combinée à cette exigence de réactivité implique une collaboration de plus en plus étroite avec d’autres métiers du graphisme, du développement, du marketing… L’exemple ci-dessus du reportage immersif en réalité virtuelle montre ce qui se passe déjà sur les projets éditoriaux élaborés :

Pour la conception, des journalistes-scénaristes travaillent avec des game-designers, des développeurs et graphistes 3D.

>> Les journalistes rédigent le scénario du jeu et tous les éléments de contexte (textuels et sonores) pour placer “l’intrigue”.

>> Les game-designers mettent en place des mécaniques de jeu de frustration-rétribution pour créer une jouabilité maximale.

>> Les graphistes soignent le réalisme et précision des décors, cartes, costumes des protagonistes ainsi que la qualité de l’expérience utilisateur (taille et place des boutons, des menus etc.).

Et tout ce beau monde doit se parler, échanger, négocier – s’écharper un peu parfois – pour réaliser un produit de qualité dans un délai et à un coût limité. Le chef de projet/de produit coordonne tout cela et veille au respect des contraintes.

Un échange devient également plus que jamais nécessaire avec les équipes commerciales, pour vendre l’espace publicitaire à venir, voire pour développer du sponsoring, ou du native advertising intelligent qui n’abîme la marque média par de la publicité clandestine ou du placement de produit insidieux.

Ou une communication avec le service marketing pour promouvoir ces produits éditoriaux à forte valeur ajoutée pour recruter des abonnés ou fidéliser son parc.

▶️ Les compétences requises sont la capacité à gérer des projets éditoriaux, les techniques et la culture pour soigner l’expérience utilisateur (« l’UX design »), la maîtrise des méthodes de conception agiles pour gagner du temps sans faire d’erreurs.

Manager efficacement ses équipes

Un atelier entier était consacré à cette question, tant elle est cruciale pour les médias.

Plus le bateau tangue, plus le capitaine doit être solide et croire en sa propre valeur. Il doit aussi bénéficier de la confiance de son équipage. Et dieu sait si la transformation numérique crée du tangage, à la fois culturel, organisationnel, psychologique…

Cette confiance repose sur la définition d’un cap et d’une trajectoire claire et convaincante. C’est la stratégie qui doit être expliquée en détail aux salariés, sans excès d’optimisme, ni défaitisme, afin de donner du sens dans sa double acception: une direction et une raison.

Etre un bon manager s’apprend, même si chacun a des aptitudes originelles différentes en la matière. Or, bien souvent dans les rédactions, on devient chef et on manage d’autres salariés avec le temps, par reconnaissance de son expertise journalistique, pas à la faveur de ses aptitudes à gérer d’autres individus.

Sortir du rang procure une autorité de compétence, mais crée aussi une proximité compliquée avec les membres de son équipe. Comment faire évoluer une relation amicale, en rapport hiérarchique, sans heurts, ni renoncement d’autorité?

▶️ Cela nécessite un subtil mélange d’écoute, de bienveillance et de fermeté.
Un savoir faire qui ne s’acquiert pas du jour au lendemain, là-encore et qui peut s’appuyer sur des techniques et des méthodes éprouvées.

▶️ La création d’une filière dédiée au management, comme dans le groupe Le Monde participe de cette logique d’accompagnement des managers sur le long terme.

▶️ Les ateliers de co-développement mis en place dans le groupe Centre France (La Montagne), également. Ces derniers permettent de soumettre son problème managérial à un groupe de collègues provenant d’autres services ou entités, pour bénéficier de leurs conseils. Tout le monde tire ainsi profit de l’expérience d’autrui et travaille une mécanique de résolution des problèmes, sans charge émotionnelle car fondée sur un cas extérieur.

S’adapter!

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Ici on entre sur le terrain des « soft-skills », le savoir-être, l’attitude et le comportement qui sont en réalité déterminants pour parvenir à acquérir l’ensemble des « hard-skills », les compétences techniques précédemment décrites.

Tous les participants de l’atelier ont insisté sur la souplesse et l’adaptabiliténécessaire des salariés face aux mutations constantes de l’environnement économique et professionnel des médias.

Cette souplesse est beaucoup liée à la question du management et en particulier à la confiance en la stratégie conduite par la direction et en la confiance que l’on a développé vis à vis de ses propres capacités à changer, à acquérir des savoir-faire nouveaux et parfois éloignés de son territoire initial.

>> Elle dépend aussi beaucoup de la méthode employée: accompagnement sur le long terme, objectifs progressifs mesurés, encouragements et reconnaissance des progrès réalisés. Il faut rassurer beaucoup, car repartir au niveau ceinture blanche du web quand on parvenu à force de travail à décrocher la 3e dan du print, ce n’est ni agréable, ni facile!

>> Cette confiance est aussi grandement tributaire de l’organisation. Il faut donner aux personnes à qui l’on demande d’évoluer les moyens de le faire, sans nuire à la qualité de leur travail, comme je l’expliquais dans cet article « les journalistes ne sont pas (tous des dinosaures qui refusent d’évoluer ».

Rien de pire que de rajouter une nouvelle tâche à un collaborateur déjà bien chargé, sans réfléchir à ce que l’on pourrait alléger. Ce qui se passe alors, c’est que la tâche est globalement moins bien exécutée, et cela est difficile à supporter pour un salarié qui aime son métier. C’est pourquoi le bi-média est aussi une question de choix éditorial : qu’est-ce qu’on développe, qu’est-ce qu’on crée, qu’est-ce qu’on arrête ?

▶️ Ceci est du ressort de la stratégie éditoriale qui doit être cohérente avec la stratégie économique du titre ou du groupe, et en ce domaine, c’est souvent la direction qu’il faut accompagner. La co-construction (ou ce que j’appelle la “maïeutique stratégique”), comme ce qu’ESJ Pro développe avec Que Choisir est une méthode qui fonctionne bien, plutôt que des recommandations descendantes et parfois éthérées de consultants externes.

▶️ La maîtrise des statistiques –et la sélection avisée des bons critères– peut aider les managers à faire les bons choix, tout en l’aidant à les justifier auprès de son équipe. De bons résultats d’audience à la fois quali et quanti permettent la plupart du temps de trancher la sempiternelle question de « est-ce un bon sujet et angle? »

>> Derrière la notion d’adaptabilité, se pose aussi la question de la polyvalence  demandée aux équipes éditoriales. Doit-on former des spécialistes ou des généralistes?

Doit-on former de beaux esprits, capables de traiter tous les sujets sans en maîtriser aucun? Ou doit-on au contraire choisir une spécialité, être plus technique et concret quitte à devoir s’adapter en permanence aux nouveaux outils?

La réponse se situe bien souvent entre les deux. Il est nécessaire d’avoir un bagage général, une culture commune qui permet de parler avec les différents métiers comme on l’a vu au point 3. Il n’est pas inutile non plus de définir un socle de compétences de base, comme la capacité à écrire pour le print et le numérique, l’illustration (avec les méta-descriptions) et la réponse aux commentaires de ses articles.

Mais il est important de ne pas se tromper de combat et se concentrer sur son coeur de métier et savoir-faire principaux. Trouver l’info, la vérifier, la mettre en perspective pour donner du sens et être capable de la transmettre au public dans le meilleur format.

Il existe certes des profils plus « couteaux-suisses » que d’autres, mais cela ne doit pas être un objectif général pour l’ensemble des collaborateurs d’une rédaction.

Enfin, derrière la notion d’adaptation il y a cette compétence résolument essentielles aujourd’hui:

>> L’autonomie et en particulier la capacité à s’auto-former en continu.

▶️ Cela passe la curiosité et le désir de progresser, là encore par une « soft-skill », résultat complexe d’une personnalité, d’une éducation, d’un parcours de vie. Mais cette appétence naturelle et culturelle s’appuie aussi sur la maîtrise de techniques concrètes.

▶️ La mise en place d’une veille efficace et rapide est l’une d’entre elles, tout comme l’ensemble des outils et astuces d’agilité numérique qui permettent de gagner du temps pour sortir la tête du guidon et anticiper un peu ce qui arrive.

Comment faire évoluer la formation professionnelle pour être plus efficace?

Nous avons à l’ESJ PRO trois grandes convictions sur la manière de concevoir des programmes pédagogiques efficaces. Et cela tombe bien, car elles vont dans le sens de la réforme professionnelle entamée en janvier 2019 et qui montera progressivement en puissance dès janvier 2020.

1- Les formations doivent être le plus opérationnelles possible, mais sans négliger les aspects théoriques, porteurs de sens. Ainsi de l’écriture web, qui doit être d’abord au service du lecteur, pas de Google.

C’est le sens du dispositif AFEST (action de formation en situation de travail) qui permettra aux médias de financer la formation de leurs salariés. L’accent sera mis non seulement sur l’accompagnement opérationnel des apprenants, mais aussi sur leur démarche réflexive. C’est à dire la manière dont la personne travaille et progresse, afin de lui procurer du sens, clé de la motivation comme on l’a vu.

2- Il faut mixer les formats pour améliorer l’acquisition des savoirs et compétences

Si le présentiel reste un passage obligé pour nombre de savoir-faire et savoir-être, il peut être complété ou partiellement supplée par plusieurs autres modalités d’apprentissage. Le e-learning en  “classe inversée” (documentation, tutoriels video), le suivi des travaux à distance, les quiz et tests rapides mais réguliers (pourquoi pas durant les temps morts sur mobile) sont de nouvelles modalités d’interaction qui peuvent s’avérer efficaces. Ils permettent, s’ils sont bien conçus, de gagner en efficacité mais aussi d’économiser du temps et de l’argent.

Au delà du récurrent débat distantiel/présentiel, il faut surtout bien équilibrer les séquences synchrones et asynchrones. On peut très bien envisager des sessions de visio-conférence avec un formateur en sus d’une correction différée à distance. C’est d’ailleurs ce que nous sommes en train de mettre en place pour le groupe Bayard, en complément d’une formation présentielle au story-telling longs formats.

C’est le fameux « blended-learning » (mélange d’apprentissages) qui permet de s’adapter à la disponibilité des apprenants. La réforme intègre désormais des dispositifs distantiels dans les formations éligibles au financement, c’est heureux!

3- Les compétences ne peuvent s’acquérir que dans la durée et la répétition, en particulier les « soft skills », finalement les plus importantes. C’est pourquoi la formation continue des professionnels des médias doit idéalement être diluée dans le temps et récurrente (et non pas concentrée et rare).

Il faut oublier plusieurs fois pour être sûr de mémoriser quelque chose, même si nous en sommes pas tous égaux devant cette plasticité cérébrale.

Il vaut mieux étaler cinq jours de video mobile avec deux jours d’affilée, puis trois sessions à une semaine, puis 15 jours et enfin un mois d’intervalle, plutôt que tout concentrer la même semaine. C’est plus complexe à organiser à la fois pour les éditeurs et les organismes de formation, mais c’est beaucoup plus efficace.

Cet étalement permet de revenir sur les difficultés rencontrées lors de la mise en application de la formation initiale, et d’initier des projets de plus en plus ambitieux pour en accompagner le déroulement, en amont et en aval.

Conclusion 

La transformation numérique est un processus qui ne s’arrêtera pas. Il est donc essentiel de mettre en place des dispositifs d’accompagnement sur la durée. Au delà des savoir-faire requis aujourd’hui, il est donc vital de promouvoir des compétences et attitudes qui favorisent la souplesse, l’adaptabilité et l’autonomie des apprenants. Cela passe notamment par des dispositifs plus variés, plus opérationnels et plus réflexifs.

Mais la formation ne pourra résoudre tous les problèmes, à commencer par un défaut de stratégie de la direction, qui reste un pré-requis pour donner du sens et impulser une dynamique d’entreprise. C’est aussi la raison pour laquelle nous avons mis en place une équipe de conseil stratégique multi-domaines: éditorial, marketing, business.

 

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L’expert :

Cyrille Frank (@cyceron) est Journaliste, formateur, consultant – Co-fondateur de Askmedia (quoi.info, Le Parisien Magazine, Pôle dataviz). Formateur aux techniques rédactionnelles plurimédia, au marketing éditorial, au data-journalisme. Consultant en stratégie éditoriale : augmentation de trafic, fidélisation, monétisation d’audience. – Usages des réseaux sociaux (acquisition de trafic, engagement…). Auteur de Mediaculture.fr. Directeur de l’ESJ-Pro Media Paris.

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