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Instagram teste les « likes » masqués pour diminuer la pression sociale

AFP

Instagram va masquer pour une petite partie de ses utilisateurs américains le nombre de « likes » recueillis par les contenus postés à partir de la semaine prochaine, dans la foulée de plusieurs tests similaires dans d’autres pays, pour diminuer la pression sociale sur le réseau. « Nous avons testé la possibilité de rendre les ‘likes’ privés dans plusieurs pays. Nous étendons ces tests à une petite portion des gens aux Etats-Unis la semaine prochaine. Nous avons hâte de voir les retours d’expérience», a tweeté vendredi Adam Mosseri, patron de la plateforme mobile propriété de Facebook, centrée sur le partage de photos et vidéos.

Instagram, très populaire chez les jeunes, avait commencé à masquer les « likes » en mai au Canada, puis dans six pays (Australie, Italie, Irlande, Japon, Brésil, Nouvelle-Zélande) en juillet, assurant vouloir diminuer le stress chez ses utilisateurs après des critiques sur les risques de l’application pour la santé mentale. Les utilisateurs concernés ne pourront plus voir combien de « j’aime » reçoivent les posts des autres. Ils pourront toujours voir le nombre de « likes » sur leurs propres posts mais en cliquant sur une page différente.

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Se concentrer sur les photos et les vidéos

Pendant les tests, le réseau appartenant au géant américain Facebook avait précisé que les outils de mesure des entreprises utilisant la plateforme pour promouvoir leurs produits n’étaient pas affectés. Instagram compte plus d’un milliard d’utilisateurs dans le monde. « Nous faisons cette expérience parce que nous souhaitons que nos utilisateurs se concentrent sur les photos et les vidéos partagées, pas sur le nombre de ‘j’aime’ qu’ils recueillent», avait déclaré un porte-parole d’Instagram en juillet. « Nous ne voulons pas qu’Instagram donne l’impression d’être une compétition.» 

Une étude conduite en 2018 aux Etats-Unis par le Pew Research Center a montré que 72% des adolescents du pays utilisaient Intagram et que près de 40% d’entre eux se sentaient obligés de ne partager que les contenus ayant rassemblé beaucoup de « likes » ou de commentaires. Facebook envisage également de ne plus afficher publiquement le nombre de mentions « likes » ou « j’aime » récoltés par les contenus. 

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