BUSINESSLes dernières actualités de la techRETAIL & ECOMMERCE

Amazon: des syndicats britanniques dénoncent des « abus » et interpellent le gouvernement

AFP

Deux syndicats ont demandé lundi au gouvernement britannique de faire pression sur Amazon, en utilisant les nombreux contrats publics accordés au géant américain, pour le contraindre à améliorer les conditions de travail de ses salariés.

Dans un rapport publié lundi, les deux syndicats TUC et GMB ont dénoncé les « abus » du géant américain contre les « droits des travailleurs », pointant notamment du doigt des « conditions de travail dangereuses », des objectifs de productivité irréalistes ou encore une surveillance abusive des salariés. « Le gouvernement central britannique et les gouvernements décentralisés devraient demander des comptes à Amazon et s’assurer que son modèle économique ne porte pas préjudice aux travailleurs », notamment en utilisant leur poids en tant que client, peut-on y lire.

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription est confirmée.

La newsletter hebdo

Recevez chaque lundi l'actualité de notre écosystème

Une « occasion en or » pour le gouvernement?

Selon ce rapport, le gouvernement britannique et les gouvernements décentralisés ont en effet attribué à Amazon pour 630 millions de livres (697 millions d’euros) de contrats publics entre 2015 et 2020. « Le gouvernement doit utiliser son pouvoir de client pour faire en sorte que les travailleurs soient traités dignement et qu’ils reçoivent un salaire qui leur permette de vivre », a asséné lundi Frances O’Grady, secrétaire générale de TUC, affirmant que « les contrats publics ne devraient pas récompenser les mauvaises pratiques dans le monde du travail ».

Mme O’Grady a par ailleurs estimé auprès de l’agence de presse britannique PA que le projet de loi sur l’emploi, qui attend pour le moment sa seconde lecture au Parlement, constituait une « occasion en or » pour le gouvernement de changer la donne en matière de salaires et de droits des travailleurs. Contacté par l’AFP, un porte-paroles d’Amazon a affirmé que l’entreprise était « un endroit sûr pour travailler ». « Nos détracteurs semblent déterminés à peindre une image fausse de ce que travailler pour Amazon signifie », a-t-il ajouté, les accusant de « répéter en boucle les mêmes accusations sensationnalistes ».

Suivez nous:
Découvrez WE, le nouveau media d'intelligence économique consacré à l'innovation en europe. Retrouvez les informations de plus de 4500 startups et 600 fonds d'investissements Pour en savoir plus, cliquez ici
Bouton retour en haut de la page
Share This