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Opencell lève 6,8 millions d’euros auprès de Seventure Partners, Alliance Entreprendre et Capital Grand Est

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Profitant de l’essor des modèles de vente basés sur l’abonnement et la consommation à l’usage, Opencell qui propose un logiciel de facturation spécifiquement dédié à ce processus, vient de réaliser une levée de fonds de 6,8 millions d’euros. Un tour de table de série A réalisé auprès de Seventure Partners, Alliance Entreprendre et de son investisseur historique Capital Grand Est. Précédemment, l’entreprise basée à Dijon avait notamment été soutenue par  Kima Ventures ou encore le business angel Eric Durand-Gasselin lors d’une levée de 1,5 million d’euros en 2018.

Aujourd’hui, l’entreprise dirigée par ses co-fondateurs David Meyer et Ethan Beardsley compte 60 personnes et prévoit un chiffre d’affaires compris entre 3,6 millions et 3,7 millions d’euros pour 2020, en augmentation de 40% par rapport à l’année précédente. 80% de ses clients sont basés en France et 20% à l’international.

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Retrouvez l’interview complète de David Meyer, co-fondateur d’Opencell

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Un mode de commercialisation plus difficile à traiter

Opencell propose plus précisément une plateforme de monétisation open source à ses clients principalement dans les secteurs des télécommunications, de l’énergie, de la mobilité, de la distribution et encore du e-commerce. Parmi ses 70 entreprises clientes, la startup cite des sociétés comme l’opérateur télécom irlandais Eir, l’énergéticien suisse Alpiq, le spécialiste de la mobilité Smovengo, ou encore Fnac Darty.

Mais comment les modes de commercialisation sous forme d’abonnement ou à l’usage complexifient-ils la facturation? «Jusqu’à aujourd’hui, la facturation pour les services BtoB ou BtoC étaient la plupart du temps assurée par des ERP. Sauf que lorsque l’on facture l’abonnement et les usages, il faut être capable d’intégrer l’ensemble des usages et de les facturer. Par exemple, si vous prenez demain un vélo pour faire le tour de Paris, vous allez devoir payer un abonnement, cela est relativement simple à facturer. Mais il va falloir aussi regarder l’ensemble de vos déplacements, les valoriser, et ensuite vous faire une facture», décrit David Meyer, co-fondateur d’Opencell. C’est notamment la facturation de cet usage, morcelé, qui rend le traitement de ce mode de commercialisation plus compliqué.

Comment l’entreprise compte-t-elle se déployer en Europe?

Dans un secteur concurrentiel avec des acteurs historiques à l’instar de SAP et des startups américaines comme Zuora, comment se démarquer? Face à des entreprises qui proposent parfois des ERP vieillissants ou d’autres acteurs qui choisissent un partenaire privilégié auquel raccorder leur outil, Opencell mise sur une solution que l’entreprise veut la plus agile possible. «On se différencie par notre côté open source d’une part. Nous sommes vendus en mode SaaS comme la plupart de nos concurrents mais aussi en CloudReady. Car certains de nos clients voulaient absolument nous installer sur leur cloud privé. Et nous sommes un logiciel complètement autonome. Nous pouvons nous raccorder avec l’intégralité des CRM», illustre David Meyer.

Avec ce dernier tour de table, Opencell prévoit de renforcer ses équipes commerciales et marketing. «J’ai souvent tendance à ‘m’auto-critiquer’ en disant que nous sommes une boîte de techniciens. Là il va falloir que l’on devienne vraiment une boîte commerciale. C’est une mue que nous sommes en train d’opérer», explique David Meyer. L’entreprise compte aussi continuer à renforcer la R & D et lancer de nouveaux produits comme un pricing dynamique d’ici l’été prochain.

Enfin, son autre projet est de poursuivre son développement international pour à terme occuper toute l’Europe. Cela commencera avec l’ouverture d’un bureau en Allemagne pour couvrir les pays alentours comme le Danemark, l’Autriche ou encore les Pays-Bas. Puis l’entreprise souhaite en ouvrir un autre en 2022 en Pologne pour gérer l’Europe de l’Est et centrale, tandis que la France deviendra le hub de l’Europe du Sud.

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Opencell: les données clés

Fondateurs : David Meyer, Ethan Beardsley
Création : 2015
Siège social : Dijon et bureaux à Paris
Secteur: logiciel
Activité: solution de facturation en open source


Financement: amorçage de 650 000 euros en janvier 2016, 1,5 million d’euros auprès de Capital Grand Est, Kima Ventures et des business angels comme Eric Durand-Gasselin en 2012. 6,8 millions d’euros auprès de Seventure Partners, Alliance Entreprendre et Capital Grand Est en janvier 2021.

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Un commentaire

  1. Très belle startup qui mérite vraiment d’avoir les moyens de ses ambitions !

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