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[NEXT40] Comment BioSerenity veut accélérer l’adoption des dispositifs médicaux connectés

Interview de Samir Medjebar, directeur général France de BioSerenity

Fondé en 2014, BioSerenity est spécialisé dans les solutions connectées pour le suivi à distance des patients sur trois verticales: en neurologie, pour les troubles du sommeil et en cardiologie. En 2020, la startup qui en plus de la France a une présence physique aux Etats-Unis et en Chine, où elle s’est récemment installée, a dépassé la barre des 100 000 patients pris en charge l’année dernière. Comment le secteur évolue-t-il? Sur quelles perspectives d’évolution peut compter BioSerenity?

Pour se développer sur ce marché, la startup e-santé a choisi un développement double. En effet, les professionnels de santé peuvent avoir recours à elle pour la mise à disposition de dispositifs médicaux connectés mais ont aussi la possibilité de solliciter la mise à disposition de techniciens et médecins pour la réalisation et l’interprétation à distance d’examens électrophysiologiques.

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«En cardiologie par exemple, après avoir vu votre médecin généraliste ou votre cardiologue à la suite d’un malaise, vous allez ressortir avec un tee-shirt qui passe à la machine à laver. Votre praticien va vous demander de le porter pendant plusieurs jours ou semaines. Le vêtement va mesurer sur 15 dérivations votre activité cardiaque et transmettre en temps réel ces informations à votre praticien afin d’amener à un diagnostique», décrit Samir Medjebar, directeur général France de BioSerenity, comme exemple de cas d’usage pour la mise à disposition de solution.

Retrouvez l’interview complète de Samir Medjebar, directeur général France de BioSerenity:

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90% d’établissements à convaincre

Une étude du cabinet d’analyses Xerfi datant de 2019 estimait que le secteur des outils de suivi et d’accompagnement médicaux avait encore «une maturité limitée» mais disposait d’un potentiel de développement très élevé. Comment a-t-il évolué? «Nous voyons que cela répond à des besoins et que de plus en plus d’établissements s’y intéressent et cherchent ces leviers pour mieux prendre en charge les malades. Je suis assez d’accord sur le niveau de maturité du marché global car il est très inégal sur tout le territoire. Ce qui laisse présager encore beaucoup de croissance dans les années à venir», explique Samir Medjebar.

Sur ses verticales, BioSerenity estime qu’il y a à peu près 10% des établissements en France qui ont la volonté de déployer dans les 6 à 12 prochains mois des solutions de télésuivi. «Cela ne veut pas dire qu’il y en a 90% ‘qui ne veulent pas’ mais que ces derniers ne savent pas en quoi cela peut les aider. Car pour que ce soit le cas, cela ne demande pas seulement une solution technique mais également une solution médicale. C’est ce que nous essayons de changer avec notre business modèle qui combine à la fois la partie technique et la partie médicale», développe le directeur général France de BioSerenity.

L’Allemagne, l’Italie ou encore l’Espagne pour 2022-2023

L’entreprise qui compte un peu plus de 300 collaborateurs au total ne communique pas sur son chiffre d’affaires. Côté rentabilité, «notre stratégie est de favoriser la croissance», explique Samir Medjebar. «Nos produits et technologies déployés sont rentables. Nous avons trouvé les moyens, les leviers et l’échelle pour pouvoir les déployer. En revanche, nous souhaitons aller plus loin en pénétration des marchés dans lesquels nous sommes et puis à l’avenir, en 2022-2023, ouvrir de nouvelles géographies».

Les pays visés sont «ceux proches de la France et de son système de santé». Samir Medjebar cite par exemple l’Allemagne, l’Italie ou encore l’Espagne.

Le Next40: «un gage de sécurité et de confiance»

Pour la deuxième année, BioSerenity fait partie du Next40. Qu’est-ce que la première année a apporté à l’entreprise? «Cela nous a apporté déjà beaucoup de visibilité en face des pouvoirs publics et des clients. Cela a été vu et salué par les plusieurs centaines d’établissements de santé avec lesquels nous collaborons en France», explique Samir Medjebar. «Aujourd’hui, cela nous aide également en termes de crédibilité. Nous venons récemment de signer un accord avec l’un des 15 plus importants établissements de santé français [le CHR Metz-Thionville, ndlr]. Cela faisait partie des discussions, le fait d’être reconnu par l’État comme une startup à forte croissance et à potentiel. C’est un gage de sécurité et de confiance».

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