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Commerce unifié : pourquoi la startup toulousaine OneStock fait entrer le fonds Silverfleet à son capital

Interview de Romulus Grigoras, co-fondateur et CEO de OneStock

Fondée en 2010 sous la dénomination Devatics, la société toulousaine OneStock a pivoté en 2015 pour se concentrer sur l’unification des stocks. A l’époque, les acteurs du retail commençaient à prendre conscience qu’il était impératif de se réinventer pour affronter les géants du commerce en ligne comme Amazon. Force est de constater aujourd’hui qu’il s’agit d’un choix payant pour l’entreprise française. La crise du coronavirus n’a en effet que conforter la start-up dans son approche.

L’an passé, OneStock a d’ailleurs vécu une année hors normes, marquée par une croissance de près de 50% de son chiffre d’affaires. Et pour cause, avec la fermeture des boutiques physiques à cause du Covid-19, l’e-commerce est devenu le premier canal de vente des retailers. Là où le commerce unifié pouvait encore s’apparenter avant la pandémie à un atout supplémentaire pour faire la différence face à la concurrence, il est devenu indispensable pour surmonter cette crise sans précédent.

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OneStock veut s’étendre en Europe et s’ouvrir à de nouveaux secteurs

Contraints de rentrer à marche forcée dans une logique omnicanale pour survivre, les enseignes se sont tournées vers des logiciels pour mettre à profit les stocks dormants des magasins. Ainsi, le click-and-collect, le ship-from-store ou encore l’order-in-store sont des pratiques qui sont devenues monnaie courante durant la pandémie. Et si les solutions d’unification des stocks et d’orchestration de commandes de One Stock sont principalement utilisées par des acteurs du retail en Europe, comme Intersport, Camaïeu, Jules et Eram, elles attirent de plus en plus de nouveaux secteurs, à l’image du luxe.

La société toulousaine a d’ailleurs fait son entrée dans le monde du luxe en 2019 avec une maison de haute couture de LVMH. «Le luxe est un secteur qui progresse beaucoup, qui avance rapidement dans l’e-commerce. C’est un secteur qui est porteur, en France, mais aussi à l’international», estime Romulus Grigoras, co-fondateur et CEO de OneStock. Pour autant, l’entreprise n’entend pas se limiter au retail et au luxe, et compte bien s’ouvrir à de nouvelles verticales. C’est dans ce sens qu’elle vient d’ouvrir son captal au fonds européen Silverfleet Capital, très actif notamment au Royaume-Uni et en Allemagne. Cela tombe bien, ce sont dans ces deux pays que OneStock veut concentrer ses efforts pour gagner du terrain à l’international, de même qu’en Italie et en Suisse.

Écoutez notre échange avec Romulus Grigoras pour comprendre les enjeux derrière cette opération :

Disposant de bureaux à Toulouse, Paris et Londres, la société va en ouvrir d’autres dans les mois à venir pour augmenter son rayonnement sur le Vieux Continent. Dans ce cadre, OneStock prévoit de recruter une trentaine de collaborateurs supplémentaires cette année. Dans le même temps, l’entreprise veut s’étendre dans de nouveaux secteurs, comme le bricolage avec ManoMano, l’ameublement ou encore la joaillerie. «Nous visons une croissance organique de plus de 50% par an dans les années qui viennent», indique Romulus Grigoras. Et d’ajouter : «Avec Silverfleet, il est probable que l’on fasse appel à des opérations de croissance externe pour s’étendre à l’international et sur de nouvelles verticales.»

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