La startup DivRiots lève 2,7 millions d’euros pour voler au secours des développeurs front-end
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Dans le monde du développement web, la communauté se divise en deux camps : le back-end et le front-end. Le back-end correspond à la partie immergée de l’iceberg puisqu’il est question de faire communiquer le serveur, la base de données et l’application web. Le back-end constitue le socle du front-end, qui est la partie visible de l’application. Autrement dit, c’est l’interface graphique avec laquelle l’utilisateur peut directement interagir.
Pourtant, s’ils sont complémentaires, le front-end et le back-end ne jouissent pas de la même popularité dans la communauté des développeurs. «Le développement front-end est boudé depuis trop longtemps», estime ainsi Georges Gomes, co-fondateur et CEO de DivRiots. Pour justifier ce désamour pour ce pan pourtant essentiel de toutes les applications web, il met notamment en avant sa complexité. «Le front-end, c’est très compliqué et un peu ingrat. Dans le front-end, il y a beaucoup d’éléments qui rentrent en jeu : l’expérience utilisateur, l’ergonomie, les éléments d’accessibilité… Ce n’est pas juste du texte et des images, il y a un certain nombre d’éléments qui sont vraiment très importants dans l’expérience utilisateur», explique-t-il. Avant de dresser un constat sans appel : «Aujourd’hui, les équipes front-end ne bénéficient d’aucune solution simple pour leur permettre d’harmoniser et optimiser leur travail.»
Écoutez notre échange avec Georges Gomes :
45 millions de développeurs en 2029
Pour épauler les développeurs front-end, trois anciens collaborateurs d’Ullink, éditeur de logiciels pour le monde la finance racheté en 2017 par la start-up suédoise Itiviti, ont ainsi décidé en 2019 de créer DivRiots. Avec cette entreprise, Georges Gomes, mais aussi François Valdy et Grégory Quinio, développent une solution SaaS, baptisée «Backlight», pour simplifier le travail des développeurs et designers en charge des interfaces graphiques. Reposant sur une approche de conception par Design System, dans la lignée d’outils de design comme Figma ou Sketch, cette solution vise à assurer une cohérence entre code et design dans la conception et la maintenance des applications web. Une tâche qui jusqu’à maintenant pouvait être très chronophage et pénible.
Après avoir testé sa solution Backlight auprès de dizaines d’entreprises ces derniers mois, DivRiots annonce une levée de fonds de 2,7 millions d’euros auprès du fonds XAnge. Des business angels, à l’image de Thibaud Elzière (eFounders), Frédéric Montagnon (LGO), Julien Romanetto (Teads), Eduardo Ronzano (KelDoc) ou encore Nicolas Steegmann (Stupeflix), ont également participé à l’opération. Au-delà de soutenir le lancement commercial de Backlight, ce financement doit permettre à la start-up de renforcer ses effectifs et de poursuivre son développement à l’international, notamment aux États-Unis. «Le marché américain, c’est notre terrain de jeu», s’amuse Georges Gomes. L’entrepreneur français peut avoir le sourire dans la mesure où la population de développeurs ne va cesser d’augmenter dans les prochaines années. En 2029, il y aura en effet 45 millions de développeurs dans le monde, contre près de 20 millions aujourd’hui, selon le cabinet SlashData.
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DivRiots : les données clés
Fondateurs : Georges Gomes, François Valdy et Grégory Quinio
Création : 2019
Siège social : Paris
Secteur : Développement web
Activité : solution de gestion de Design System pour les développeurs et les designers
Financement : 2,7 millions d’euros en juin 2021…
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