Sur quelles innovations repose l’Y-Brush qui promet un brossage des dents en 10 secondes?
[Contenu réalisé en partenariat avec Y-Brush]
Dans une étude réalisée avec les laboratoires Pierre Fabre Oral Care, l’Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD) s’étonnait de la décorrélation qu’il existe dans l’esprit du grand public entre santé générale et santé bucco-dentaire. Ainsi, plus d’un quart des Français (26%) négligent le premier geste de prévention efficace contre les pathologies bucco-dentaires: le brossage de dents, en ne respectant pas la recommandation qui est de s’y atteler au moins deux minutes, deux fois par jour.
Bons gestes, durée, fréquence, finalement, peu d’entre nous suivent scrupuleusement les recommandations. Et si la technologie pouvait aider? La première étape dans ce sens a été l’apparition des brosses à dents électriques. Elles permettent surtout d’optimiser le geste. Aujourd’hui, l’entreprise lyonnaise Y-Brush propose d’aller plus loin. Comment? Via un dispositif automatisé en forme de Y pour un brossage en 10 secondes. Qui se cache derrière cette innovation? Sur quoi repose son efficacité?
Les fondateurs: un spécialiste des dispositifs médicaux et un docteur en sciences
A l’origine du projet, on retrouve Benjamin Cohen, le CEO. Avant de se lancer, ce diplômé de l’Ecole normale supérieure de Lyon est notamment passé par l’Inserm comme project leader ou encore par le laboratoire LDBIO Diagnostics, spécialisé en R&D et fabrication de dispositifs médicaux. Une expertise sur laquelle il va s’appuyer pour créer Y-Brush.
Il s’associe rapidement à Christophe Cadot, le CTO. Docteur en sciences, passé notamment par Areva.
Ensemble, accompagnés de dentistes, ils développent leur produit pendant quatre ans. Ils réalisent des tests in vitro et in vivo ainsi qu’une étude clinique. Au bout du compte, ils déposent quatre brevets, et donnent naissance à une nouvelle génération de brosses à dents. Les premiers prototypes voient le jour en 2018 et le dispositif est officiellement proposé au grand public en 2020.
Un produit vendu dans 50 pays
Portée par sa présence trois fois de suite au CES de Las Vegas, l’entreprise française jouit dès ses débuts d’une audience internationale.
Le bouche-à-oreille des nouveaux aficionados faisant le reste, la marque voit ses commandes croître de manière exponentielle. En 2020, ses produits ont été expédiés dans 50 pays.
Une chaîne de production Made in France et maîtrisée de bout en bout
Tout cela, avec un produit dont l’entreprise maîtrise l’ensemble de la chaîne: de la fabrication dans son usine située en région lyonnaise à l’expédition, en moins de 48h ouvrées, depuis son site Internet. Elle compte aujourd’hui 23 collaborateurs contre 6 il y a 18 mois.
Qu’est-il important de savoir sur les innovations derrière l’Y-Brush?
35 000 filaments en nylon
La partie supérieure de l’Y-Brush, en forme de Y, est composée de 35 000 filaments en nylon d’une largeur inférieure à 0,1 millimètre qui permettent d’atteindre les zones difficiles et de brosser les dents et les gencives.
Certaines marques qui sont apparues sur ce créneau proposent des produits avec des picots en silicone car ce matériau est moins onéreux et plus facile à fabriquer. Un choix écarté lors de la phase de test de l’Y-Brush: le nylon permet de créer un effet de frottement tandis que le silicone ne permet que de masser les dents. Ainsi, le silicone, en plus d’être souvent proposé avec des picots d’une largeur supérieure à 1,5 millimètre qui ne permettent pas d’accéder aux zones difficiles, n’est pas efficace non plus sur celles qui restent simple d’accès.
Les filaments de l’Y-Brush sont inclinés à 45 degrés, ce qui permet de reproduire la méthode de Bass (lorsque votre dentiste vous demande d’incliner la brosse à dents avec un mouvement vertical de la gencive vers la dent). Pour cela, il suffit d’activer la brosse et de mâchouiller le protège-dents. Sa flexibilité lui permet de s’adapter à la forme de chaque mâchoire. En ce qui concerne l’application du dentifrice, l’entreprise a conçu un adaptateur compatible avec 99% des tubes commercialisés en France et à l’étranger afin d’appliquer la juste dose de produit.
La forme de la brosse en Y, qui a été développée en version adulte et enfant (à partir de 4 ans), permet de nettoyer toutes les dents d’une même arcade d’un seul coup.
Accompagné des vibrations du manche, il suffit d’y passer 5 secondes par arcade soit 10 secondes au total. Justement, que faut-il savoir sur ce manche?
Un manche doté de la technologie sonique
L’Y-Brush utilise la technologie sonique qui est le dernier standard en matière de brossage électrique. Elle permet un rythme rapide des vibrations. Ici, trois modes qui s’affichent par LED ont été développés par la marque: doux (15 secondes), standard (10 secondes) et intensif (5 secondes).
Côté batterie, l’entreprise a mis sur pied un produit capable de tenir trois mois sans être rechargé, et qui nécessite ensuite une nuit de recharge. Un seul manche peut être utilisé pour plusieurs brosses. Celle-ci doit être changée environ tous les six mois, contre tous les deux mois pour une brosse à dents classique.
Pour l’instant, Y-Brush privilégie la distribution en direct-to-consumer mais la marque pourrait également un jour faire son apparition en magasin.
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