Comment penser son commerce physique et en ligne avec le zéro déchet

Comme le prouvent les chiffres, le zéro déchet est une préoccupation qui traverse tous les pans de la société. La France compte par exemple 400 points de vente en vrac, pour un marché qui a augmenté de 60% en deux ans. 40% des foyers français ont recours à ce mode d’achat partage aussi comme donnée Jean-Luc Raymond, de France num, dans sa chronique du jour.

Mais comment réussir à penser son commerce physique ou en ligne avec le zéro déchet? Le premier conseil est par exemple de réutiliser des emballages issus de son commerce pour envoyer ses colis et emballer ceux en click & collect. «Louer, emprunter, partager… faire de l’économie de la fonctionnalité dans les faits!», préconise également Jean-Luc Raymond. Sans oublier aussi la possibilité pour certaines activités de créer un espace de seconde main en point de vente et/ou sur le web.

Les initiatives concrètes se multiplient également à l’instar de «Sauve ton bio». L’entreprise se sert du numérique pour vendre, sur les marchés de Pornichet et de Saint-Nazaire, des paniers de fruits et légumes bio destinés à être jetés car jugés trop petits, trop gros, abîmés, pas beaux ou en surproduction.

Jean-Luc Raymond consacre aussi une partie de sa chronique au sociologue et philosophe Edgar Morin qui a récemment fêté ses 100 ans. Qu’a-t-il dit sur le numérique, Internet ou encore les réseaux sociaux? Par exemple cela: «Le numérique est un vrai déferlement, qui recouvre tous les aspects de la vie humaine. D’un côté, il y a des capacités de liberté. De l’autre, tout Etat peut surveiller un individu. Les forces d’oppression et de libération sont simultanément décuplées.Tout est nouveau techniquement, mais rien n’est encore nouveau humainement».