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A la rencontre de Julie Ceccaldi, Global Head of Brand, Platforms & Ecosystems pour Google, basée à New York

Suite de notre série sur les Français qui séduisent les grandes entreprises Tech à l’étranger avec Julie Ceccaldi, Global Head of Brand Marketing, Platforms & Ecosystems pour Google, dont nous vous proposons de découvrir le parcours.

Inès Le Bihan, Lead Industrial Designer, Facebook Reality Labs, Julien Codorniou, vice-président de Workplace from Facebook, Julie Ceccaldi, Global Head of Brand Marketing, Platforms & Ecosystems, Google, Thomas Gayno, Product Director, Google Workspace, Michel Meyer, Technical Program Manager, Facebook.

A la sortie de l’Essec en 2006, où elle s’est spécialisée en marketing des produits de luxe via la Chaire LVMH, Julie Ceccaldi ne s’imaginait pas faire carrière dans le digital. Pourtant, à une époque où le luxe regarde encore le digital de loin, elle entrevoit très vite le potentiel qu’il peut avoir pour son secteur d’activité. Une intuition appuyée par un de ses premiers emplois comme Junior Brand Manager puis Development Manager au sein du groupe japonais Nippon Menard Cosmetic. «Je travaillais pour une toute petite marque qui avait beaucoup de mal à percer en France. Nous avons développé son e-commerce et évidemment tout de suite j’ai vu l’intérêt», explique-t-elle.

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Un muscle digital d’abord renforcé au sein de L’Oréal

Un «muscle digital» qu’elle souhaite renforcer dans une entreprise de plus grande envergure. En 2008, elle rejoint donc L’Oréal, et gravit rapidement les échelons. «L’Oréal est une boîte qui promeut assez vite les jeunes diplômés. J’y ai passé de superbes années», explique-t-elle. Ses différentes expériences au sein du géant des cosmétiques l’amènent jusqu’au poste de Digital Marketing Director – Biotherm and Biotherm Homme International. Elle chapeaute alors, au niveau international, la feuille de route digitale des marques, de la gestion du e-commerce à la stratégie social media.

Mais Julie Ceccaldi veut aller plus loin. Un ancien collègue lui parle d’une opportunité au sein de Google. Cependant, il y a un challenge supplémentaire, ce nouvel emploi demande qu’elle passe du marketing, le domaine dans lequel elle a toujours évolué, à celui de la vente. «Mais je trouvais que le pivot était intéressant. J’ai toujours fait attention à pivoter autour de quelque chose que je sais faire. Dans ce cas de figure, il s’agissait de travailler pour le compte L’Oréal chez Google». C’est comme cela qu’en 2015 Julie Ceccaldi fait son entrée au sein du géant de Mountain View, d’abord à Paris, comme Industry Manager – Beauty CPG. Un poste qu’elle occupe pendant un peu plus de deux ans.

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Un système de promotion interne ouvert et très compétitif

«Quand j’arrive chez Google, un élément qui me plaît tout de suite est le fait que l’entreprise pense à sa ‘workforce’ d’un point de vue global. Tous les salariés peuvent postuler à des jobs à travers le monde», explique Julie Ceccaldi. Cette dernière s’empare donc de cette opportunité pour réaliser un projet qu’elle avait déjà en tête: déménager à l’étranger avec sa famille. Mais elle prévient: «Chez Google, oui on peut partir à l’étranger facilement, mais il faut pouvoir déménager rapidement». Et la compétition pour obtenir les postes est tout de même rude.

«Quand tu as décidé que c’est le job que tu veux avoir, donne tout ce que tu as»

«J’étais en compétition avec des personnes du monde entier. Ce que je dis souvent aux gens qui postulent autour de moi est que quand tu as décidé que c’est le job que tu veux avoir, donne tout ce que tu as. Tu n’en feras jamais trop. Si tu hésites a envoyer cet e-mail pour remercier, relancer, ajouter une nouvelle idée, fais-le. J’ai contacté l’intégralité de l’équipe avec qui j’ai fait des ‘one to one’, préparé mes interviews comme une dingue, réalisé des follow-ups, des comptes-rendus…», décrit Julie Ceccaldi.

Après avoir postulé en janvier 2017, Julie Ceccaldi passe les entretiens en février, obtient son visa en avril et déménage à New York le même mois. Elle rejoint alors toujours une équipe sales, mais pour s’occuper cette fois-ci du compte de Procter & Gamble. En ayant fait le choix de s’expatrier aux Etats-Unis, le champ des possibles pour son futur chez Google s’agrandit: les équipes sont plus grandes et les opportunités plus nombreuses, notamment dans son domaine de prédilection, le marketing.

Comment se fait le retour à son sujet de prédilection: le marketing

En 2019, après deux ans comme Partner Lead pour le compte Procter & Gamble, une opportunité se présente en effet à New York dans le marketing. «Evidemment, les opportunités se présentent aussi parce que j’entretiens mon réseau. Je garde mes antennes un peu à droite à gauche», explique Julie Ceccaldi.

Elle parvient alors à décrocher le poste de Global Head of Brand pour Google Play. Un poste qui lui permet de concilier retour au marketing et prise de responsabilités. «Et là, assise dans les premiers meetings marketing, brand, je me suis retrouvée projetée dans mes années L’Oréal. C’était super d’être à nouveau dans des discussions créatives, market, etc.», se souvient-elle. À la suite du départ de son directeur, elle a été promue au poste au-dessus.

Depuis juillet 2020, Julie Ceccaldi est donc Global Head of Brand, Platforms & Ecosystems. A ce poste, la Française supervise toutes les marques d’une division au sein de Google appelée Platforms & Ecosystems. Elle comprend Android, Google Play mais également tout l’écosystème autour comme Google TV, Chrome ou encore Chromebook.

Le parcours de Julie Ceccaldi en 7 dates clés

2006: Diplômée en marketing des produits de luxe via la Chaire LVMH de l’Essec.
2006: Débute au sein du groupe de cosmétiques japonais Nippon Menard Cosmectic.
2008: Fait son entrée au sein de L’Oréal et grimpe les échelons jusqu’au poste de Digital Marketing Director-Biotherm and Biotherm Homme International.
2015: Intègre Google à Paris comme Industry Manager-Beauty CPG.
2017: Départ pour les bureaux de Google à New York afin d’occuper le poste de Partner Lead.
2019: Retour au marketing au poste de Global Head of Brand, Google Play.
2020: Nommée Global Head of Brand, Platforms & Ecosystems pour Google, toujours à New York.

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