[SEED] Après le fret routier avec Everoad, Maxime Legardez s’attaque au recrutement en créant Maki
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Il n’aura pas attendu bien longtemps avant de se remettre dans le bain de l’entrepreneuriat. Après avoir voulu digitaliser le marché du transport routier de marchandises en créant Everoad en 2016, Maxime Legardez n’a pas tardé à se lancer dans une nouvelle aventure après le rachat de sa société par le groupe allemand Sennder en juin 2020. En effet, l’entrepreneur français, qui a vécu aux quatre coins du globe, notamment en Russie et au Brésil pour le compte de Rocket Internet, annonce aujourd’hui le lancement de Maki, une start-up qui vise à améliorer le recrutement dans les entreprises. Une problématique à laquelle il a été souvent confronté lors de ses expériences professionnelles.
En effet, encore aujourd’hui malgré tous les outils technologiques qui existent, la phase de recrutement est souvent vécue de manière pénible, aussi bien par les entreprises que les candidats. Entre la suprématie du CV qui met d’entrée de jeu sur la touche des candidats pourtant compétents pour le poste convoité, des processus longs qui ne permettent pas toujours de mesurer les vraies capacités des candidats et des entreprises paralysées par l’obligation de trouver la perle rare, l’expérience s’en retrouve vite dégradée des deux côtés.
Regardez notre interview avec Maxime Legardez, co-fondateur et CEO de Maki :
Une bibliothèque de 100 tests pour identifier les soft et hard skills des candidats
Pour changer la donne, Maxime Legardez s’est donc associé à Paul-Louis Caylar (COO) et Benjamin Chino (CPO). Les trois associés sont partis du constat que les entreprises les plus performantes ne recrutent pas à partir d’un simple CV, elles embauchent des compétences. Pour évaluer les trous dans la raquette du recrutement, l’équipe fondatrice a échangé avec des centaines de DRH de start-up, scale-up et grands comptes. Il en est ressorti plusieurs points de friction : «une perte de temps, d’effort et d’argent considérable, ainsi que des erreurs fréquentes entre le recrutement et les capacités réelles des candidats.» De plus, il y a «un manque cruel d’outils de data et d’analyses de la part des entreprises favorisant des recrutements plus souvent liés au ressenti qu’aux capacités propres du candidat».
A partir de ces échanges, Maki a donc construit une plateforme SaaS qui repose notamment sur une bibliothèque de 100 tests courts d’environ 10 minutes (cognitifs, transverses, métier, personnalité…) afin d’identifier les soft et hard skills des candidats. De cette manière, la solution se concentre, non pas sur le parcours scolaire ou le CV, mais sur les compétences. A partir de l’analyse des données collectées lors de ces tests, les recruteurs peuvent ainsi dénicher plus facilement les profils les plus pertinents, ce qui permet de réduire les erreurs de recrutement et le temps passé pour chaque candidature.
Une première levée de 6 millions d’euros
«Le recrutement est l’un des principaux pain point des entreprises. Le CV, devenu archaïque, ne reflète pas les valeurs humaines et les réelles aptitudes des candidats. Au cours de toutes les interviews menées auprès de CEO, dirigeants et DRH, nous avons été saisis par le manque d’outils intuitifs et justes pour pallier cet état de fait. Avec Maki, nous souhaitons accompagner les entreprises dans leurs prochains combats que sont l’équité face à l’emploi, la diversité, l’apprentissage de nouvelles compétences ou encore l’emploi décent pour tous… Des thématiques sociales, humaines et de management fortes répondant au besoin de structuration du Future of Work», explique Maxime Legardez, co-fondateur et CEO de Maki.
Intégrée à une vingtaine d’ATS (Applicant Tracking System), comme Welcome to the Jungle, Lever ou encore Greenhouse, la solution de la start-up a d’ores et déjà séduit plusieurs clients (PME, start-up, scale-up et grands groupes) en phase d’onboarding. Pour faire décoller davantage cette approche objective et non-biaisée, susceptible de favoriser la diversité et l’équité dans le monde du travail, Maki annonce une levée de fonds d’amorçage de 6 millions d’euros auprès de Frst Capital et GFC (Global Founders Capital), avec la participation de Secret Fund, Kima Ventures (Xavier Niel) et Founders Future (Marc Menasé). Des business angels, à l’image de Céline Lazorthes (Leetchi, Resilience), Jérémy Clédat (Welcome to the Jungle) ou encore Mathilde Collin (Front), ont également participé à l’opération qui doit permettre à l’entreprise de s’imposer comme le «nouveau standard du recrutement».
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Maki : les données clés
Fondateurs : Maxime Legardez, Paul-Louis Caylar et Benjamin Chino
Création : 2020
Siège social : Paris
Secteur : Future of Work
Activité : outil d’aide à la prise de décision pour le recrutement
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