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Quelle est l’approche de Joko pour devenir une «super-app» du shopping?

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Transformer la carte bancaire en carte de fidélité, c’était le postulat de base de Joko. La société permettait en effet au consommateur de connecter l’application mobile de cashback avec sa banque pour cumuler automatiquement des points lors de chaque achat réalisé avec sa carte bancaire (en ligne ou en magasin) auprès d’enseignes partenaires. Ces points étaient ensuite échangeables contre de l’argent sur son compte bancaire, des cartes cadeaux chez les commerçants partenaires ou des dons à des associations.

Il s’agissait seulement de la première brique de la solution qui s’est considérablement étoffée ces dernières semaines. En effet, Joko a déployé de nouveaux services, comme un moteur de recherche, l’activation automatique de codes promo ou encore une wishlist, pour améliorer l’expérience d’achat du consommateur. Un objectif ambitieux alors que près d’un consommateur sur deux déclare avoir subi une expérience d’achat en ligne négative, notamment en raison d’une fidélité non-récompensée ou d’options limitées de paiement qui engendrent de la frustration.

Retrouvez notre interview avec Xavier Starkloff, co-fondateur et CEO de Joko :

1 million d’utilisateurs

Fondée fin 2018 par Nicolas Salat-Baroux (ex-Jumia et Goldman Sachs), Xavier Starkloff (ex-Jumia) et Alexandre Hollocou (ex-Criteo), la start-up a donc opéré sa mutation pour devenir une véritable «super-app» du shopping, capable d’accompagner le consommateur sur l’ensemble de son parcours d’achat. A ce jour, Joko, qui compte une trentaine de collaborateurs, revendique près d’un million d’utilisateurs et 1 200 marchands partenaires en France.

Dans les prochains mois, la société va continuer de proposer des fonctionnalités supplémentaires, à l’image du suivi des prix et d’un wallet des cartes de fidélité. Elle entend également s’appuyer sur son tour de table de 10 millions d’euros bouclé en octobre 2020 pour se développer en Europe, en profitant de la démocratisation de l’open banking, rendue possible par le Parlement européen avec l’adoption en novembre 2015 de la deuxième directive européenne sur les services de paiement (DSP2). L’entreprise aura fort à faire sur un marché occupé notamment par Klarna, géant suédois du paiement qui a racheté le spécialiste allemand de la fidélité Stocard cet été, ou encore la start-up française Paylead.

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