[FW 500] Comment la cybercriminalité s’est-elle inscrite durablement dans le paysage?
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La protection et la gestion des données sont un enjeu majeur pour les entreprises, qui sont confrontées à une hausse massive des cyberattaques et aux questions relatives à la souveraineté des données. Sur le marché de la protection et la gestion des données, l’éditeur de logiciels français Atempo s’est fait une place à l’international au fil des années. Fondé en 1992, le groupe a été racheté par l’Américain ASG Technologies, avant de revenir sous pavillon français en 2017, lors de son rachat par Wooxo.
Lancé en 2010 par Luc d’Urso, Wooxo est une entreprise spécialisée dans la sécurité informatique des PME. Face à la dépendance européenne aux solutions de cybersécurité issues de l’étranger, le groupe s’est développé en Europe et à l’international avant de racheter Atempo. « Cette acquisition nous a permis de compléter notre couverture du marché, de petites entreprises à de plus grandes entreprises, puisque nous comptons aujourd’hui des multinationales parmi nos clients », détaille Luc d’Urso, CEO d’Atempo.
Wooxo et Atempo ont officiellement fusionné le 31 décembre 2021. L’entreprise permet notamment de migrer de très gros volumes de données de manière sécurisée. « Nous avons 2 objectifs distincts », confie Luc d’Urso. « Sur la data protection, nous voulons conforter notre position, et nous souhaitons renforcer notre position sur la protection de données. À l’international, notre ambition est d’être dans le top 3 des solutions de data management ».
La cybercriminalité, fléau économique mondial
Le sujet de la cybercriminalité n’est pas anecdotique, surtout depuis l’invasion russe en Ukraine. Beaucoup de spécialistes craignent en effet une augmentation significative des cyberattaques. « La cybercriminalité s’est inscrite durablement dans le paysage. » « Nous avons une cybercriminalité politique, c’est-à-dire des ennemis politiques qui cherchent à nous déstabiliser, une cybercriminalité organisée qui cherche des gains financiers, et une cybercriminalité économique, qui va s’intensifier. La cybercriminalité peut être une arme de destruction massive des économies », commente le CEO d’Atempo.
« Aujourd’hui, le risque de perdre son entreprise par une attaque cybercriminelle est plus fort que par une attaque d’un concurrent. La cybercriminalité est devenue le premier fléau économique mondial, si l’on fait abstraction de la pandémie. »
Retrouvez l’interview complète de Luc d’Urso, CEO d’Atempo :
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