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La dissolution de Salto à l’ordre du jour d’une réunion à France Télé vendredi

AFP

La dissolution et la cessation des activités de Salto figurent à l’ordre du jour d’un Comité social économique (CSE) central extraordinaire prévu vendredi à France Télévisions, a-t-on appris lundi de sources concordantes, confirmant une information du site Puremedias.

L’avenir de la plateforme, lancée en octobre 2020 par TF1, M6 et France Télévisions, sera ainsi abordé, sans que l’on sache à ce stade si cela signe sa future disparition.

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Le concurrent tricolore de Netflix et consorts doit trouver un nouvel actionnariat pour subsister, avait annoncé en novembre la patronne du groupe public, Delphine Ernotte.

TF1 et M6 ont déjà fait savoir qu’ils souhaitaient quitter le capital de Salto, détenu à parts égales par les trois groupes audiovisuels.

« Si demain il trouve un acquéreur, je n’aurai aucun problème à y laisser nos contenus », avait pour sa part déclaré Delphine Ernotte, sans préciser si France Télé souhaitait également sortir du capital de Salto.

Mais selon le site d’investigation L’Informé, seule une société espagnole, Agile, est candidate à une reprise de la plateforme dans sa globalité.

En cas d’échec de cette option, une dissolution de Salto « avec cession des actifs (portefeuille clients, plate-forme technique…) un par un » pourrait intéresser divers acteurs, estime L’informé.

La plateforme, qui prévoyait d’atteindre un million d’abonnés et employait 70 salariés fin 2022, pâtit de l’annulation du mariage entre TF1 et M6.

Après l’annonce en mai 2021 du projet de rapprochement des deux chaînes, France Télévisions avait fait part de sa volonté, en cas de réalisation de la fusion, de céder sa participation dans Salto.

En mars 2022, TF1 et M6 s’étaient engagés à racheter, en cas d’union, la participation du groupe public dans l’offre de vidéo à la demande, pour un montant de 45 millions d’euros. Soit exactement la somme manquant à France Télévisions pour boucler son budget 2023 et « absorber totalement l’inflation », selon Delphine Ernotte.

Contactés par l’AFP, Salto, France Télévisions, M6 et TF1 n’ont pas commenté.

Outre ses 70 salariés, Salto revendiquait fin 2022 une trentaine de prestataires internalisés, faisant intervenir 250 personnes au total.

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