FRONT fait l’acquisition de WINDSOR.IO

Front la startup créée par Mathilde Collin et spécialisée dans l’amélioration des équipes de support client, a acquis Windsor.io pour renforcer ses projets en matière d’intelligence artificielle (IA) dans le service client. Windsor.io a développé une plateforme d’IA capable de produire près d’un million de vidéos personnalisées.

AMAZON FRANCE fait savoir son désaccord avec la CNIL

 « Nous sommes en profond désaccord avec les conclusions de la CNIL qui sont factuellement incorrectes et nous nous réservons le droit de faire appel. L’utilisation de systèmes de gestion d’entrepôt est une pratique courante du secteur : ils sont nécessaires pour garantir la sécurité, la qualité et l’efficacité des opérations et pour assurer le suivi des stocks et le traitement des colis dans les délais et conformément aux attentes des clients. » nous indique un porte parole de la société.

L’UE contre les prises de contrôle chinoises sur ses startups technologiques

Le 24 janvier 2024, la COMMISSION EUROPÉENNE a annoncé son intention de durcir les conditions pour les investisseurs de pays rivaux, notamment la Chine, souhaitant acquérir des parts significatives dans les startups européennes développant des technologies critiques. Cette initiative vise à protéger les entreprises européennes de deeptech et à prévenir les fuites de propriété intellectuelle vers des pays hostiles.

La Commission propose de modifier la législation sur le contrôle des investissements directs étrangers. Les 27 pays de l’UE devront surveiller et potentiellement bloquer les prises de contrôle étrangères dans les secteurs jugés les plus sensibles, tels que l’IA, les semi-conducteurs avancés, la technologie quantique et la biotechnologie. Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission pour le numérique et la concurrence, a souligné que les règles s’appliqueraient également aux prises de contrôle par des entités basées dans l’UE, mais contrôlées de l’extérieur.

Parallèlement, la Commission envisage de renforcer les contrôles sur les exportations de technologies à double usage vers des pays hostiles. Ces technologies, utilisables à des fins civiles et militaires, incluraient l’électronique avancée et la technologie nucléaire. La Commission propose d’étendre le programme Horizon Europe, doté de 95 milliards d’euros, pour soutenir certains projets de technologies à double usage, et envisage de créer un nouveau fonds de l’UE spécifiquement dédié à ces technologies.

UE : Un bureau de l’IA en prévision pour réguler et contrôler

La Commission européenne souhaite créer le BUREAU DE L’IA pour jouer un rôle central dans la mise en œuvre du AI Act, la législation de l’UE régulant l’intelligence artificielle, qui devrait être adoptée prochainement.

Initialement proposé par le Parlement européen, le Bureau de l’IA aura un rôle de soutien pour l’application du AI Act, principalement en contrôlant les modèles et systèmes d’IA à usage général (GPAI), les plus puissants actuellement existants. Il élaborera des méthodes et des critères pour évaluer les capacités des modèles GPAI et surveillera les risques imprévus liés à ces modèles.

Le Bureau coordonnera également l’application du AI Act aux systèmes d’IA couverts par d’autres législations européennes. Il soutiendra la préparation de la législation secondaire pour l’application du AI Act, en publiant des orientations et en établissant des forums de coopération. Le financement du Bureau, un point sensible des négociations, sera géré par la DG CNECT de la Commission, avec des ressources allouées via le programme pour une Europe numérique.

OpenAI modifie sa politique de transparence

Selon une enquête de nos confrères de Wired, OPEN AI, avait promis de rendre publics ses documents de gouvernance, états financiers et règles de conflit d’intérêts. Cependant, récemment, lorsque le magazine américain a demandé ces documents, OpenAI a refusé de les fournir, rompant ainsi avec son engagement de transparence.

La société, qui a eu une influence cruciale sur le futur de l’IA, a connu des bouleversements majeurs en novembre, avec le licenciement puis la réintégration de son PDG, Sam Altman, suivis d’une restructuration du conseil d’administration. La connaissance de la politique de conflit d’intérêts d’OpenAI pourrait révéler l’étendue du pouvoir du nouveau conseil sur Altman et ses investissements personnels, y compris dans des startups d’IA et un fabricant de réacteurs nucléaires. Les documents de gouvernance d’OpenAI pourraient également indiquer d’éventuelles révisions pour stabiliser sa structure « corporative » atypique et satisfaire des partenaires comme Microsoft. Depuis 2019, OpenAI, initialement organisation à but non lucratif, a créé une filiale à but lucratif pour la majeure partie de son développement en IA, attirant des investissements extérieurs et occultant ses finances.

Cette diminution de transparence chez OpenAI est particulièrement notable depuis la création de sa filiale à but lucratif. Bien que l’organisation à but non lucratif originale d’OpenAI conserve le contrôle ultime de ses activités et de sa technologie, l’accès aux documents internes et aux rapports annuels est devenu plus difficile. Malgré les exigences de la loi fiscale américaine, OpenAI n’a pas fourni ces documents à Wired.

A LIRE SUR FRENCHWEB.FR

EN BREF

Cryptographie : Vers un accès anonyme aux données en ligne

Dans un développement significatif en CRYPTOGRAPHIE, un trio de chercheurs a progressé vers la réalisation de requêtes de recherche Internet anonymes. Leur technique, désignée sous le terme « recherche d’informations privées » (private information retrieval), permet d’extraire des données d’une base sans divulguer les détails de la recherche effectuée. Cette méthode est comparable à l’emprunt d’un livre dans une bibliothèque sans que le bibliothécaire identifie le titre choisi.

Leur découverte, couronnée par le Best Paper Award au Symposium annuel sur la Théorie de l’Informatique en juin 2023, pourrait révolutionner l’accès aux bases de données volumineuses. Les approches antérieures nécessitaient un balayage exhaustif de la base à chaque requête, une procédure inefficace à grande échelle, notamment sur Internet. La nouvelle méthode se fonde sur un processus de prétraitement des données, autorisant des réponses à des requêtes en parcourant seulement une portion restreinte de la base.

Toutefois, cette technologie n’est pas encore optimisée pour une application quotidienne en raison de contraintes de temps et de capacité de stockage. Néanmoins, elle marque une étape cruciale vers un futur où les requêtes de recherche sur Internet pourraient être effectuées de manière entièrement anonyme, renforçant ainsi la confidentialité des utilisateurs.

Passe ton hack d’abord

La 2e édition du challenge « Passe ton Hack d’Abord » voit s’affronter 5 000 lycéens français, jusqu’au 9 février 2024. Organisé par le Commandement de la cyberdéfense (COMCYBER) et la direction générale de l’enseignement scolaire (DGESCO) du ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, ce challenge national de cybersécurité implique 1 180 équipes de lycéens et étudiants, répartis en divers niveaux éducatifs, dont 1 000 lycéennes.

Les participants relèvent 21 défis variés, allant du décryptage de messages Enigma à la programmation en Python, dans un format « capture the flag ». Les gagnants recevront un abonnement à la plateforme de formation en cybersécurité SEELA (plateforme de formation cybersécurité en ligne – parcours certifiant), parmi d’autres récompenses.

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