ENGIE entame la liquidation d’EVBox, mais une reprise partielle par Financière de Pessac se dessine
Quelques jours après l’annonce de la liquidation d’EVBox par ENGIE, un nouvel espoir émerge pour les activités de recharge rapide (DC) du groupe. La société Financière de Pessac, représentée par Éric Stempin, ancien fondateur et président d’EVTronics, a soumis une offre de reprise partielle. Ce développement pourrait réduire les conséquences sociales et industrielles de la fermeture complète du groupe, tout en assurant une continuité des services pour les clients d’EVBox.
Une liquidation inattendue dans un secteur en croissance
Le groupe ENGIE, qui avait acquis EVBox pour s’implanter dans le secteur en pleine expansion des infrastructures de recharge pour véhicules électriques, a surpris l’industrie en annonçant sa volonté de liquider l’ensemble des activités d’EVBox. Malgré la croissance du marché des véhicules électriques, la filiale EVBox semble avoir rencontré des difficultés, amenant ENGIE à revoir sa stratégie dans ce domaine.
Toutefois, cette décision n’implique pas un retrait complet du marché de la recharge électrique. ENGIE a confirmé qu’il se concentrait sur une réorganisation plus globale et qu’une partie des activités d’EVBox pourrait être sauvée grâce à une reprise par un acteur externe.
Une offre de reprise partielle portée par Financière de Pessac
Le 10 octobre 2024, les représentants des employés d’EVBox ont rencontré ENGIE pour discuter des offres de rachat. L’un des scénarios envisagés concerne la reprise partielle des activités liées aux bornes de recharge rapide (DC) par Financière de Pessac, représentée par Éric Stempin. Cette offre exclut toutefois les activités de vente et de production aux États-Unis, ce qui marque une réduction géographique des opérations d’EVBox.
Le 16 octobre 2024, des informations plus détaillées sur cette proposition ont été communiquées aux employés d’EVBox. L’offre de Financière de Pessac comprend le maintien de 100 emplois actuels au site de Bordeaux, où sont situées les activités de recharge rapide, ainsi que 34 postes supplémentaires dans d’autres entités d’EVBox, principalement dans les secteurs des ventes, de l’après-vente et de l’innovation technologique.
La priorité à l’emploi et à la continuité du service client
L’offre de Financière de Pessac repose sur plusieurs critères clés, parmi lesquels la protection des emplois et la fiabilité des engagements pris vis-à-vis des clients d’EVBox. La reprise inclut une prise en charge des bornes de recharge rapide par EVTronic, tandis qu’une nouvelle filiale créée par ENGIE aux Pays-Bas prendrait en charge les bornes de recharge AC déjà installées. Cela permettrait de créer environ 100 emplois supplémentaires aux Pays-Bas pour assurer la gestion des services après-vente de ces bornes.
Le plan proposé inclut également la continuité des engagements de maintenance et de garanties pour les clients d’EVBox, un enjeu crucial pour préserver la réputation et la fiabilité des services dans un secteur hautement concurrentiel.
Un avenir incertain pour le reste des activités
Malgré cette proposition de reprise partielle, le plan social pour les activités restantes d’EVBox, ainsi que la cessation complète de certaines opérations, se poursuit. ENGIE a précisé que le dialogue social serait maintenu jusqu’à la fin de novembre 2024, et que l’issue de cette liquidation affectera d’autres employés du groupe.
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