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IA : les États-Unis veulent accélérer, un leadership assumé par JD Vance lors du Sommet pour l’action sur l’IA
L’intelligence artificielle est désormais un enjeu central des dynamiques économiques et géopolitiques et dans ce contexte les États-Unis revendiquent une approche résolument pro-innovation, s’opposant aux régulations européennes tout autant qu’à l’offensive de la Chine. Le 50ᵉ vice-président des États-Unis, JD Vance, dépêché à Paris pour porter la voix de Donald Trump, a affirmé avec vigueur cette position lors du sommet international sur l’IA, exposant une doctrine fondée sur la primauté technologique, la dérégulation et la protection des intérêts stratégiques américains.
L’administration Trump promeut une vision où l’IA doit rester un moteur de croissance économique, de compétitivité et d’influence internationale. Washington considère que la dérégulation est un facteur déterminant pour maintenir l’avance des entreprises américaines et favoriser l’innovation. Toute restriction excessive constituerait un frein à l’émergence de nouveaux acteurs et renforcerait les positions dominantes des grandes entreprises. Pour lui, l’IA doit être un champ de libre expérimentation, où le marché, et non l’État, fixe les règles.
L’AI Act et le RGPD sont perçus comme des entraves à la compétitivité des entreprises du secteur. JD Vance critique également les obligations limitent la liberté d’expression et favorisent une forme de censure idéologique. À l’échelle internationale, les États-Unis veulent un cadre réglementaire allégé et la nécessité d’une coopération ouverte et où l’innovation prime sur les considérations bureaucratiques.
L’administration Trump veut aussi renforcer la protection des infrastructures technologiques américaines contre toute tentative d’ingérence étrangère. Washington s’inquiète particulièrement de la montée en puissance de la Chine, qui investit massivement dans l’IA à des fins industrielles et militaires. Pour préserver son avance, les États-Unis renforcent leurs restrictions sur l’exportation de semi-conducteurs avancés et limitent l’accès aux infrastructures cloud pour les entreprises chinoises. JD Vance a insisté sur la nécessité de contrôler les investissements étrangers dans les startups et laboratoires américains afin d’éviter toute captation de technologies sensibles.
Il a défendu une vision où l’automatisation sera un levier d’amélioration de la productivité sans suppression massive de postes. JD Vance met en avant la nécessité d’adapter la formation des travailleurs pour leur permettre d’exploiter ces nouvelles technologies et a annoncé une politique migratoire sélective visant à attirer les talents les plus qualifiés dans le domaine.
Si le projet Stargate n’a pas été évoqué, selon les projections, plus de 700 milliards d’euros seront investis dans l’IA d’ici 2028, dont plus de 50 % concentrés aux États-Unis. Ce volume place les Etats Unis en tête des financements mondiaux, loin devant l’Europe et la Chine.
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