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Cybersécurité : pourquoi le GRC devient la voie royale

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Les profils techniques ne sont plus les seuls à trouver leur place dans la cybersécurité. À l’ombre du pentest et du red teaming, une autre discipline s’impose comme pilier stratégique : le GRC – Gouvernance, Risque et Conformité. Longtemps perçu comme une branche administrative, le GRC s’impose désormais comme l’un des segments les plus accessibles, les plus recherchés et les plus directement liés à la performance économique des entreprises.

Une réalité du marché : plus de postes, moins de barrière à l’entrée

Selon les estimations évoquées par Gerald Auger, expert reconnu dans le domaine, pour 10 postes ouverts en cybersécurité, 5 concernent le GRC, 4 la défense (blue team) et seulement 1 le pentest ou le red teaming. La disproportion est nette, mais peu connue des candidats.

Le GRC est aussi l’un des rares métiers cyber ouverts aux profils non techniques : juristes, communicants, gestionnaires de projet, ex-marketeurs.

Le lien direct entre cybersécurité et chiffre d’affaires

Le déclic vient du terrain. Avec des réglementations comme le CMMC aux États-Unis ou les normes ISO, NIST ou CIS en Europe, de plus en plus d’entreprises doivent démontrer leur conformité pour accéder à des marchés stratégiques. Sans GRC, pas de contrat Défense. Pas de marché public. Pas de certification.

Dans les faits, le GRC est devenu le point de passage obligé entre les équipes techniques et les fonctions exécutives. Il définit les politiques, pilote les audits, évalue les risques, et surtout, traduit les exigences cyber en langage business. C’est cette capacité à arbitrer entre sécurité, budget et objectifs opérationnels qui en fait une fonction désormais critique.

“Le business ne veut pas entendre parler de vulnérabilités. Il veut savoir s’il peut continuer à vendre sans risque. Le rôle du GRC, c’est de poser un cadre qui permet d’avancer, pas de bloquer.”

Une porte d’entrée vers le secteur pour les profils en reconversion

Contrairement aux métiers techniques, le GRC n’exige pas de prérequis lourds en réseau ou en code. Les compétences clés sont ailleurs : compréhension des enjeux réglementaires, sens de l’organisation, aisance en communication.

Les formations sont de plus en plus accessibles. Certaines structures proposent des cours structurés, comme le GRC Analyst Masterclass, ou des ressources gratuites via les cadres de référence NIST SP 800-37 et 800-53. La première mission typique : un audit de conformité – vérifier si une règle est appliquée, documenter les écarts, proposer un plan d’action. Simple, mais essentiel.

Soft skills, hard impact

La montée du GRC est aussi celle des « soft skills à fort ROI ». Dans les entreprises, le GRC incarne une nouvelle génération de professionnels capables de parler aux RSSI comme aux DG, de transformer un cadre réglementaire en feuille de route concrète, et de prioriser les risques en fonction des réalités économiques.

En 2025, la cybersécurité n’est plus un silo technique. Elle devient une fonction de pilotage, connectée à la performance. Et dans ce système, le GRC n’est pas un métier d’appoint. C’est un poste stratégique.

Voici un tableau comparatif clair et synthétique à insérer à la fin de l’article pour aider à visualiser les différences entre les principales branches de la cybersécurité :

Comparatif des parcours en cybersécurité

Critère GRC (Governance, Risk & Compliance) Blue Team (SEC OPS) Red Team (Pentest, Offensive)
📈 Nombre de postes Très élevé Élevé Faible
🎓 Niveau technique requis Faible à modéré Modéré à élevé Très élevé
👥 Interaction business Quotidienne Occasionnelle Rare
💡 Compétences clés Communication, organisation, audit Réactivité, rigueur, outils Exploitation, script, méthode
🧠 Courbe d’apprentissage Progressive Exigeante Abrupte
🕓 Conditions de travail Horaires classiques Astreintes, stress fort Délais serrés, missions ponctuelles
💶 Rémunération (début) Moyenne à bonne (40–60k€/an) Moyenne (35–55k€/an) Variable, souvent en prestation
🚪 Accessibilité Très bonne (reconversion possible) Bonne (profils IT) Faible (experts techniques)
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