Google pourrait dégrader les liens des infographies
La firme de Mountain View réfléchirait actuellement à pénaliser, en matière de référencement, les liens des infographies.
C’est, en tout cas, ce qu’aurait laissé entendre Matt Cutts, responsable de la lutte contre le « webspam » chez Google, comme le souligne le site Abondance.com.
En effet, dans une interview accordée à Eric Enge, Matt Cutts a déclaré : « Sur le principe, je n’ai rien contre les infographies. (…) L’infographie peut être très jolie, mais si l’information sur laquelle elle se base est fausse, cela peut totalement induire en erreur les lecteurs. » Avant d’ajouter : « Je ne serais pas surpris, si, à l’avenir, nous commencions à dégrader les liens générés par ces infographies. »
Au-delà de la qualité des informations mises en avant dans ces illustrations, Matts Cutts pointe également du doigt, au cours de cet entretien, les liens créés automatiquement et fournis par les éditeurs des infographies.
- Northvolt se débranche de ses créanciers / Plan marketing 2025, la méthode Maxime Baumard (Pennylane) / SOLTEO lève… - 22/11/2024
- SOLTEO lève 1,5 million d’euros pour développer les micro-centrales solaires - 22/11/2024
- EDEN AI lève 3 millions d’euros pour démocratiser l’accès à l’IA en entreprise - 21/11/2024
Que ce soit une infographie ou un article, les informations peuvent-être fausses dans les deux cas…
Inutile de justifier par ça le fait que la masse de liens que génère une infographie bien construite leur pose des problèmes de ranking..
100% d’accord avec Kaliseo
+1 Kaliseo.
C’est exactement ce que je me suis dit en lisant le billet.
bientôt chez google, on aura que le « droit » d’animer sa page google + avec des +1 de matt cutts himself pour avoir du trustrank
Parce que nous sommes dans un monde GoogleCentré.
Nous devrons subir !
Cet article est précisément l’illustration flagrante de ce que Matt Cutts dénonce :
1) le défaut de « fact checking » (vérification des faits); et
2) la mésinformation.
En effet.
1/ Nonobstant la qualité de ses articles précédents, l’auteure du présent article n’a pas jugé bon de vérifier dans le texte (c’est-à-dire en anglais) les dires de sieur Cutts tels que reportés par l’article qu’elle mentionne. Elle aurait alors vu que cet article pêche lui aussi par défaut de ce « fact checking ».
2/ Le présent article est un exemple type de mésinformation car véhiculant un contre-sens de ce que Matt Cutts a dit. Toute personne familière avec la langue anglaise aura ainsi pu noté que Matt parle des liens qui sont présents dans les infographies et non de ceux qui pointent vers celles-ci, en contradiction avec les titre et contenu des 2 articles sus-mentionnés. Selon son propre constat, Matt reproche aux auteurs des infographies de vouloir manipuler le PageRank des sites ainsi pointés, le tout bien souvent à l’insu des sites qui référencent les infographies.
Enfin, ce qui fait cruellement défaut dans les 2 articles, la lecture de l’entrevue en version originale remet les propos de Matt Cutts dans son contexte, à savoir, sa réflexion sur la prédilection de certains (« grey/black hatters ») pour la forme par rapport au fond dans le seul but d’obtenir un clic ou un morceau de PageRank plutôt que de proposer une vraie valeur au visiteur d’un jour.
Apprenons tous de nos erreurs ;-)
PP
Merci pour ces précisions Pascal.
Je crois que Pascal a raison et j’ajouterai que Google fait surtout en sorte de faire parle de lui, rien ne nouveau a tout cela, l absence de contenu intéressant ou les liens fait de façon automatique seront dans les deux cas punis, bannis, brule sur le bucher du haut grand maitre Dieu du http://www...