Le SRI se dresse contre une taxe sur les régies de publicité en ligne
Après la Fevad, c’est autour du Syndicat des Régies Internet (SRI) de faire part de son opposition aux propositions du sénateur Marini visant à créer de nouvelles taxes sur les acteurs du numérique en France, dont la taxe sur les régies publicitaires digitales.
En effet, selon le syndicat, cette taxation pourrait représenter « un réel danger pour l’équilibre de l’écosystème numérique en France. » Pour défendre son argumentation, le SRI met en avant trois éléments. D’une part ce dispositif serait, selon lui, une entrave à la croissance des acteurs français. D’autre part, il s’agirait d’un cas unique en Europe pour le marché publicitaire. Et enfin, « cette taxation créerait une dérogation de plus, risquant d’amplifier l’effet de « mille-feuille fiscal » quand la solution se doit d’être globale. »
Pour rappel, la semaine dernière la Fevad avait, elle aussi, publié un communiqué de presse mettant en avant son désaccord avec l’instauration d’une taxe sur les achats online. Proposition également émise par le sénateur Philippe Marini, dans le cadre de la création de nouvelles taxes sur le numérique.
Parallèlement, les deux entités s’accordent également sur un second point. Les deux associations ont en effet loué respectivement l’initiative adoptée par le gouvernement de la création de la mission sur la fiscalité du numérique. Le SRI précise ainsi « souhaiter s’associer à toute réflexion visant à rétablir de façon pérenne la neutralité et l‘équité fiscale entre tous les acteurs. »
La Fevad a, pour sa part, saluer cette initiative estimant que « les situations d’optimisation fiscale ne doivent pas conduire à alourdir la fiscalité des acteurs implantés en France, sous peine d’accroître l’inégalité fiscale et de pénaliser davantage la compétitivité des entreprises françaises ». L’association précise également se tenir à disposition des personnes désignées pour mener à bien cette expertise.
Une taxation des régis serais répercuté sur la commission des affilies. Les entreprises basées à l’étranger seraient en concurrences avec les sociétés basées en France.