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[Enquête] Et si les réseaux sociaux n’avaient que très peu d’influence sur les cyberacheteuses?

Yuseo, spécialiste des études et analyses comportementales sur différents canaux digitaux vient de publier une étude réalisée auprès de 7.800 cyberacheteuses françaises et 5.900 cyberacheteuses anglaises. Celle-ci montre que l’impact des réseaux sociaux est très limité sur les cyberconsommatrices de 20 à 50 ans pour leurs achats en ligne de vêtement et d’accessoires de mode. Deux principaux chiffres à retenir :

  • 49% des Françaises sondées n’utilisent pas du tout les réseaux sociaux (30% en Angleterre)
  • 80% de celles qui les fréquentent font une distinction claire entre leur utilisation et leurs achats en ligne.

Au final, seules 13% des cyberconsommatrices anglaises et 10% des françaises utilisent les réseaux sociaux en lien avec leurs recherches et/ou leurs achats. Lire l’étude.

Décryptage avec Jean-Pierre Le Borgne, Directeur Associé de Yuseo.

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5 commentaires

  1. Ah, ouais, donné le design du site de Yuseo, on dirait qu’ils ne savent même où eux même ils sont sur le web… comment peuvent-ils parler des autres???

  2. Interessant mais tout autant que d’autres études qui donnent des résultats tout à fait contraire.

    La principale difficulté de ce genre d’études tient bien entendu à l’échantillon et à l’interprétation des résultats.

    L’échantillon ici serait les cyberconsommatrices de 20 à 50 ans mais plusieurs études font maintenant la différence entre cyberconsommatrices qui achetent sur 2-3 enseignes max (un VADiste, Voyages SNCF + VentesPrivées par exemple) et les e-shoppeuses qui sont sur-consommatrices en ligne et multi enseignes, ce sont elles également qui utilisent le plus les réseaux sociaux et qui partagent le plus leurs achats tout en étant sensibles à l’avis de leurs « amies »…

    Baptisée, « De la e-shoppeuse à la f-shoppeuse » , la deuxième édition de l’obeservatoire des e-shoppeuses Par L’Echangeur et 24h00 s’est attachée à réaliser un focus sur le comportement des e-shoppeuses sur les réseaux sociaux et les smartphones. On y apprend, entre autres, qu’une majorité des e-choppeuses (52%) utilisent Facebook pour optimiser leur consommation.
    http://www.24h00.fr/011-409-Portrait-robot-des-e-shoppeuses-sur-Facebook.html

    Egalement, l’Observatoire eBay-Terrafemina sur les nouveaux usages du e-commerce s’est également intéressé en Juin dernier à cette cible privilégiée, working girls connectées et impatientes, et les résultats sont très différents.

    Les femmes, et en particulier les jeunes actives âgées de 25 à 35 ans, sont les championnes du bouche-à-oreille, et de fait les pionnières du social marketing. Un quart d’entre elles communiquent sur leurs achats via leur profil Facebook. L’Observatoire eBay-Terrafemina sur les nouveaux usages du e-commerce s’intéresse à cette cible privilégiée, working girls connectées et impatientes.

    Enquête de Terrafemina
    http://www.24h00.fr/011-475-social-commerce-femmes.html

    1. @Robin et Yseo
      Des éléments vraiment éclairants de toutes parts, j’abonde sur le fait qu’il faut segmenter pour savoir de quoi on parle.

      Cyber-acheteuse dans l’absolu est pour moi tout aussi significatif que le mot internaute à une époque (1 internaute = 1 personne s’étant connecté à internet « au moins une fois » durant les x derniers mois… bref un mot unique qui ne veut rien dire, mais qui sert faute de mieux pour décrire différentes typologies de personnes et d’actions).

      Réseaux sociaux, forums, site communautaire, de presse ou whatever (Pinpoint, etc.), l’essentiel est de voir ce qui marche (ou pas) et comment c’est mis en oeuvre de façon ponctuelle ou dans le temps : mise en perspective de l’offre/prescription, incitation du type couponing ou timing de vente serré, etc. Le canal n’est qu’un outil au service d’une stratégie.

      Ce serait plus instructif de comparer une stratégie précise (jeu-concours, couponing) déclinée sur différents supports (FB, TW, web, mobile, mail, etc.) et relever les compteurs sur les différents canaux qui ont chacun une audience et un degré de personnalisation différents.

      Peut être que les déceptions chez les e-marchands autour des réseaux sociaux sont liées au fait qu’on pensait que l’achat de mes amis aurait un impact positif quasi immédiat sur moi, simplement parce qu’on est ami ou en contact. Bah non, pas si simple. Ce qui compte, c’est plutôt la reco, le sentiment d’urgence, le fun ou l’expertise qui passe à travers un message lié à un achat. Et l’adéquation entre l’envie d’un moment et une disponibilité. Pas pour rien que Google reste un énorme prescripteur et qu’il reste de belles opportunités en SEO à qui sait appliquer les bons conseils.

      ps : la page http://www.24h00.fr/001002/2-Nos-Metiers-Socialiser.htm est prometteuse mais il y a des liens morts. My 2 cents.

      1. Tout à fait d’accord avec @robin24h00 et Didier Castelnau. On ne peut pas mettre dans une même étude les cyber-acheteuses de 25-35 ans avec celles de 50, de même qu’on ne peut pas appliquer une seule vision de marketing. D’ailleurs, cette étude aurait même été plus concluante si on avait séparé les âges plutôt que les sexes. Le social demande une stratégie « inbound » ponctuée de couponing, par exemple. C’est ce que nous testons chez Autoreduc et les résultats sont passionnants, même pour des voitures !

  3. Si on regarde les chiffres Facebook c’est 26M d’utilisateurs actifs (connecté 1 fois tous les 28 jours) sur 40M d’internautes français ca fait une pénétration de 65%.
    Du coup dire que 49% des françaises n’utilisent pas les réseaux sociaux est assez étonnant.

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