Les 3 dernières études à découvrir
[France] Mais qui sont les nouveaux déconnectés ?
Havas a-t-il voulu créer le buzz ? Le groupe de communication vient de publier une étude baptisée « La France des déconnectées ». Les résultats de cette première édition, au titre provocateur, met, en réalité, en évidence un fait peu médiatisé : la fracture numérique entre les Français.
L’étude indique ainsi que 25% des foyers français n’ont pas accès à internet, un chiffre qui grimpe à 57% pour les foyers dont les revenus sont inférieurs à 1500 €. Au delà de ce constat, l’étude longue de 97 slides, souligne une autre tendance : celle « des déconnectés choisis ».
Ainsi, 65,2% des sondés déclarent avoir envie de se déconnecter des nouvelles technologies tandis que 59,7% le font effectivement par intermittence. Parmi les raisons invoquées, 74,8% des sondés indiquent qu’ils se retrouvent trop souvent sollicités par des messages ou de la publicité. 59,3% se déconnectent parce qu’ils souhaitent se ménager un peu de tranquillité pour eux-mêmes tandis que 52,5% estiment que les nouvelles technologies les coupent de la vraie vie, de leurs relations avec leur famille et leurs amis.
Au niveau des réseaux sociaux, 62,9% des interrogés estiment qu’ils peuvent devenir une véritable drogue alors que 39,5% considèrent l’inaccessibilité à internet comme un véritable manque.
Fort de ces résultats, Havas Media a identifié 4 catégories de populations déconnectées :
- Les Minitélites, qui représentent plus de 2M d’individus. Ce groupe recense notamment des femmes de 50 ans et plus appartenant à la classe moyenne inférieure.
- Les Exclus. Il s’agit notamment des 35-59 ans, ayants des enfants de moins de 15 ans et dont les revenus mensuels nets sont inférieurs à 1900 €.
- Les Flippés, qui représentent plus de 3,6M d’individus. Ce groupe recense notamment des actifs ayant entre 35 et 59 ans ou des jeunes retraités, méfiants vis-à-vis des informations véhiculées par le web.
- Et enfin Les déconnectés 2.0, soit 1,7M de personnes. Cette catégorie désigne cette fois les cadres âgés de 25 à 49 ans et appartenant aux classes aisées. Ces derniers sont caractérisés par leur anticonformisme et le fait d’aimer se couper volontairement de la technologie.
Pour chacune de ces cibles, Havas propose différents leviers afin de les reconnecter. Soit par des dispositifs plus simples soit par des offres plus alléchantes ou encore en apportant des protections en termes de vie privée. Ou enfin, en provoquant une prise de conscience.
L’étude a été réalisée par Metrix Lab pour Havas Media en septembre 2012. Elle repose sur les réponses de 412 interviewés de 18 ans et plus.
Les étuis smartphones : un marché à 133 millions d’euros
Les accessoires pour smartphones ont le vent en poupe. C’est ce qu’indique une nouvelle étude du cabinet GfK, relayée par Les Echos. Directement liées aux ventes de smartphones en pleine expansion, le marché des accessoires pour mobiles devrait bondir de 8% cette année.
Parmi les articles les plus populaires, l’étui de portable, décliné dans toutes les matières et couleurs, arrive en première position. Au-delà du simple gadget, les étuis pour smartphones représentent une véritable manne financière. Le cabinet estime ainsi que les ventes pourraient atteindre 133M € en 2012. « Un chiffre qui représente 40 % du marché des accessoires en valeur et 55 % en volume. »
Cité dans le quotidien économique, Gregory Coillot, responsable des achats chez The Phone House, explique ainsi comment « le marché de la protection s’identifie de plus en plus au marché de la mode ».
Attirés par cette dimension tendance, les Français déboursent en moyenne 17 € pour un étui. Le cabinet indique toutefois, que les prix peuvent monter jusqu’à 50 euros, et que la part des étuis à plus de 20€ représentent désormais 20 % des ventes, contre 15% l’année précédente.
D’un manière générale, le prix des accessoires a augmenté de 16 % en un an.
[E-commerce] La livraison : toujours source d’insatisfactions pour les internautes
L’institut Ifop vient de publier une étude, réalisée pour Relais Colis, sur les attentes des internautes quant à la livraison en point de proximité. L’enquête indique ainsi que 98% des Français interrogés accordent autant d’importance au prix et au choix du produit qu’à la livraison. Le retrait des colis chez un commerçant point relais est, par ailleurs, utilisé par 50% des acheteurs en ligne.
L’étude montre notamment à quel point les internautes se révèlent attentifs aux coûts et aux délais de livraison (97% et 95%). Le prix est d’ailleurs une large source d’insatisfaction. En effet, quatre interviewés sur dix s’en déclarent insatisfaits (41%, dont 8% ne sont pas satisfaits du tout).
L’étude a été réalisée auprès d’un échantillon 1005 de personnes, représentatif de la population française.
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Où est-ce qu’on peut voir l’étude sur la livraison??