[Première] Un nom de domaine en vente de plein gré aux enchères publiques !
50 000 €. C’est le montant (HT) de la mise à prix du lot des deux noms de domaine parapharmacie.fr et parapharmacies.fr, qui seront mis aux enchères publiques le mardi 11 décembre prochain à Tours.
Organisée par le commissaire-priseur Aymeric Rouillac, cette vente aux enchères constituerait une première en France. En effet, les noms de domaines sont habituellement vendus sur des places de marché dédiées, à l’image de la plateforme Sedo, ou aux enchères dans le cas de liquidations judiciaires, comme pour Brico.fr, par exemple. « Or cette fois-ci, il s’agit d’une mise aux enchères volontaire », précise Aymeric Rouillac. Le nom du propriétaire à l’origine de cette initiative n’a toutefois pas été communiqué. Inutile d’aller chercher sur Whois, les choses ont été bien faites et seul le nom du commissaire-priseur y apparaît…
Faute de référence en la matière, le prix de l’enchère minimale a donc été déterminé en fonction des autres prix de ventes des noms de domaine génériques réalisées sur les plateformes dédiées, allant de dizaines à des centaines de milliers d’euros. A titre d’exemple, en 2010, le nom de domaine « credit.fr » s’était vendu près de 600 000 euros sur Sedo. La vente semblait toutefois comprendre à la fois le nom de domaine et le site rattaché, ce qui ne sera pas le cas pour la vente de parapharmacie.fr
Pour établir le montant de la mise à prix, le commissaire-priseur s’est également appuyé sur le potentiel économique que représente le marché de la parapharmacie en ligne, en pleine croissance en France.
Considérée comme un coup d’essai, « l’organisation de cette vente pourrait ouvrir une brèche sur ce marché qui suscite un très fort intérêt dans le monde anglo-saxon », explique Aymeric Rouillac. D’après lui, l’annonce aurait déjà suscité beaucoup d’intérêts. Parmi les curieux, des professionnels de la pharmacie et de la parapharmacie mais également des acteurs de la grande distribution.
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Reste à trouver l’acheteur …
Il me semblait (mais je dois me tromper) que l’afnic, qui gere les noms de domaines en .fr, avait le droit de recuperer les noms de domaines dans le cas ou ceux-ci ne servaient qu’a « faire de l’argent » et non a un usage internet standard… Cela, entres autres, afin d’eviter le blocage de noms qui ne sont au final jamais achetés, donc jamais utilisés… Mais je dois me tromper, cette pratique doit remonter a 1998…
De toutes manières les commissaires priseurs, les juges, les huissiers …
Il y a déjà tout un marché de ce qu’on appelle le domaining en France, même s’il est très loin de celui des Etats-Unis où les ventes dépassant le million ne sont pas rares. En effet, de grands groupes investissent dans des noms de domaine génériques de ce type.
En france, certaines transactions atteignent effectivement quelques dizaines de milliers d’euros régulièrement, mais à y regarder de plus près beaucoup de noms de domaine génériques ne sont pas exploités. Or, si vous avez un nom de domaine de ce type, vous avez tout intérêt à au moins créer un site vitrine informatif et à bien le référencer, ce qui augmentera grandement sa valeur.
Pour info, il y a quelques centaines de personnes vivant uniquement des noms de domaines en France, dont certaines personnes possédant plusieurs dizaines de milliers de ndd.
C’est très loin d’être une première. On rappellera par exemple l’exemple de Vogica, dont le NDD a, il y a un peu plus d’un an, été vendu aux enchères, comme le reste de la propriété intellectuelle de ce cuisiniste en déroute financière.
Avec la tendance à valoriser les noms de domaines, y compris comptablement (cf. le récent arrêt Ebay.fr vs. Bercy), ce genre d’événements risque de se multiplier dans un futur proche
Cette vidéo est une blague. Comparer des NDD comme Business.com ou Toys.com avec Parapharmacie.fr est tout simplement ridicule. Cette dame, aussi sympathique soit-elle, ne travaille sans doute pas dans le secteur de l’internet.