[Infographie] Le Syntec Numérique lève le voile sur des perspectives moroses
Le Syntec Numérique a présenté hier, lors d’une conférence semestrielle, son bilan pour l’année 2012 et ses perspectives pour l’année à venir. En bernes, les indicateurs dévoilés subissent directement les conséquences de la dégradation économique qui touche les autres secteurs. Les informations clefs de ces conclusions ont été mises en avant dans l’infographie suivante.
Parmi elles :
- L’organisation table sur une croissance molle du secteur avec seulement +0,7% d’activité en 2012.
- Le taux de croissance devrait même descendre à zéro en 2013. (0,9% pour le Conseil et Services Informatiques, +1,3% pour l’édition de logiciels et +1% pour le Conseil en Technologies)
- Le chiffre d’affaires des secteurs concernés aurait atteint 49 milliards d’euros en 2012.
Dans les détails,
- Les activités en conseils et services informatiques ont représenté 61% du CA cette année.
- Le secteur de l’édition de logiciel a, lui, compté pour 21% du CA.
- Et l’activité de conseils en technologies pour 18%.
Au niveau de l’emploi, en avril, 35 000 recrutements étaient attendus en 2012, dont 30 000 cadres. Toutefois, le nombre de cadres embauchés dans les activités informatiques pourrait être sensiblement inférieur aux 30 000 recrutements de cadres réalisés en 2011. En effet, le Syntec constate une contraction grandissante des recrutements de cadres toute au long de l’année.
Parallèlement, cette dégradation s’accompagne de difficultés des professionnels à recruter des candidats en adéquation aux profils recherchés.
Les sociétés restent cependant 88% à exprimer leur intention de recrutement au quatrième trimestre.
Syntec Numérique est la Chambre Professionnelle des sociétés de Conseil et de Services Informatiques, des éditeurs de logiciels et des sociétés de Conseil en Technologies. Syntec Numérique représente près de 1200 groupes et sociétés membres, soit 80% du chiffre d’affaires de la profession.
En même temps c’est le syntec. On peux pas vraiment les prendre au sérieux. Ils se basent sur ces grosses boîte d’intérim « de luxe » que sont les SSII. Nous sommes en période de crise, les informaticiens cherche donc plutôt du travail chez le client final et échappent à leur statistiques. Ainsi que nombre de startup web qui ne recourent pas aux SSII.