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[Adjugé !] Le site de ventes privées d’objets d’art Lotprivé.com fait entrer le fonds XAnge

La start-up lancée en octobre 2012 estime le marché final à plus de 20 milliards d’euros en Europe.

La start-up lancée par Vincent Hutin permet à l’internaute de chiner des objets d’art, tous expertisés par des maisons de ventes. Lotprivé.com se positionne comme un site d’achat et de vente d’objets d’art et revendique « une offre complémentaire aux ventes aux enchères traditionnelles (…) et propose ces objets sur une durée minimum de 30 jours à des prix compris entre 150€ à 50 000€ ».

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Après un an d’existence, Lotprivé.com a déjà vendu ses objets dans plus de 20 pays, et lève aujourd’hui 800 000 euros auprès du fonds XAnge Private Equity, et d’un business angel dont le nom n’est pas connu. C’est la première levée de fonds pour LotPrivé, dont l’objectif est d’accélérer le développement commercial et se lancer à l’international. Interview de Vincent Hutin, le fondateur de Lotprivé.

FW: Vous annoncez aujourd’hui une levée de fonds de 800 000 euros. Comment allez-vous utiliser ces fonds ? Quels sont vos nouveaux objectifs ?

Vincent Hutin: LotPrivé vend à prix fixe des objets d’art et d’antiquités expertisés qui viennent des maisons de ventes aux enchère. Nous réalisons cette opération auprès de Xange Private Equity. Des business angels et le management complète cette levée de fonds. Il nous a fallu seulement un an. Notre société a été créé en octobre 2012 en pleine révolte des « Pigeons ».

Lorsque nous approchions un business angel, il s’envolait regardant vers des pays fiscalement plus cléments. Un cauchemar !

C’est au printemps que nous avons eu des dialogues plus construits et entamé véritablement notre parcours de levée de fonds.

Nos objectifs pour 2014 sont de doubler le nombre de maisons de ventes partenaires en Europe, d’établir un flux annuel dépassant les 50 000 objets en vente, de nous faire connaître davantage du grand public et enfin d’adapter notre site et nos services à cette croissance. Nous allons donc étoffer notre équipe notamment sur le business développement, le service client, et investir dans le développement de notre trafic. Nous voulons aussi encourager les jeunes commissaires-priseurs à franchir le pas.

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FW: Quels sont vos chiffres aujourd’hui ?

VH: Nous avons établi le contact avec nos internautes puisse qu’ ils « chinent » littéralement sur le site, voyant plus de 10 pages par visite et revenant très régulièrement. Depuis septembre 2013, notre trafic croît tous les mois de plus de 10% . À ce rythme nous dépasserons les 100 000 visiteurs au printemps. Nous avons effectué plusieurs centaines de ventes dans 20 pays. Notre panier moyen est assez élevé, entre 500 et 1000€.

FW: Quels sont vos principaux atouts sur le marché des achats et ventes d’oeuvres d’art?

VH: Nos atouts sont d’avoir une offre large, des prix compétitifs, et la garantie de l’authenticité. Notre offre se renouvelle régulièrement avec des tableaux, des sculptures, des lithographies, anciens, modernes ou contemporains, des bijoux, du vin, des antiquités… Un flux de plusieurs centaines de nouveaux objets alimentent le site tous les mois pour une durée minimum de 30 jours. Les prix de ventes sont situés entre 100€ et plusieurs dizaines de milliers d’euros. Nous vendons à des prix fixes et attractifs (jusqu’à 30 à 70% moins cher) par rapport au marché final. Enfin, nos objets bénéficient d’une garantie puisqu’ils sont expertisés par des maisons de ventes.

Nous sommes positionnés sur un marché très atomisé avec des acteurs très différents (maisons de ventes, antiquaires, galeries…). Nous estimons le marché final à plus de 20 milliards d’euros en Europe. En France il y a plus de 10 000 acteurs. Nous visons la partie e-commerce de ce marché en forte croissance.

FW: Conditions de transport, cadre juridique… Quelles sont les principales difficultés du secteur ?

VH: C’est à la faveur d’une évolution de la législation que nous avons développé notre concept. En effet le code du commerce a évolué, la loi du 20 juillet 2011 (notamment l’article L 321-9) permet désormais la vente de gré à gré sans contrainte de temps des pièces confiées aux maisons de ventes.

Le transport constitue une complexité de notre modèle. En effet tous les objets vendus sont uniques et sont stockés dans plus de 40 endroits ! Il est donc difficile de standardiser les flux de marchandises. Comme toutes les plateformes de marché, la structuration du transport sera progressive, elle évolue selon la taille des flux.

Vincent Hutin, ancien président du groupe AGL et du site Auction.fr, est diplômé de l’Ecole Centrale. Il a travaillé comme dirigeant opérationnel chez SFR et Débitel. Il a par ailleurs accompagné, fondé ou cofondé cinq start-up dans les médias et l’industrie de la téléphonie mobile et participé à la création de Kiwee et Phonevalley.

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