Affaire Prism : la réputation des géants du web déjà remise en question ?
D’après certains spécialistes, cette affaire pourrait avoir de graves conséquences pour l’image de toutes ces entreprises qui ont méticuleusement construit leur business sur la notion de confiance
Ils n’ont jamais entendu parler du programme Prism… Les 9 ténors du web concernés par les révélations de The Guardian et du Washington Post démentent fermement l’information selon laquelle ils fourniraient aux services de renseignement américains un accès direct à l’ensemble de leurs serveurs…
Quelque soit l’issu de cette affaire, le quotidien britannique estime que ces polémiques ont d’ores et déjà entaché la réputation de ces géants du web, que sont précisément : Apple, Google, Facebook, Microsoft, Yahoo, Paltak, AOL, YouTube et Skype.
Cité dans l’article en question, Viktor Mayer-Schonberger, spécialiste de la gouvernance de l’Internet et professeur à l’Oxford Internet Institute, estime, en effet, que cette affaire « pourrait avoir de graves conséquences pour l’image de toutes ces entreprises qui ont méticuleusement construit leur business sur la notion de confiance. »
Il ajoute : « Beaucoup d’entre nous sont parfaitement conscients que ces entreprises utilisent nos informations dans leur propre intérêt commercial ou pour placer des campagnes publicitaires plus pertinentes. En revanche, nous ne voulons pas que ces informations soient transmises au gouvernement ou à l’administration fiscale par exemple. »
« Plus de transparence de la part de ces acteurs serait donc la bienvenue » conclut l’article.
Pour rappel, le quotidien américain a récemment publié un document PowerPoint présentant les détails de ce potentiel partenariat noué entre les géants du web avec le FBI (police fédérale) et la NSA (Agence nationale de sécurité américaine). Baptisé PRISM, ce contrat très secret aurait été conclu en 2007.
Photos, mails, images, sons… Le programme aurait permis de récolter une myriade d’informations concernant des ressortissants étrangers habitant en dehors des Etats-Unis.
« Ni Amazon ni Twitter n’apparaissent dans le document. Ces deux géants du Net charrient pourtant eux aussi de larges quantités de données sur des millions d’utilisateurs à travers le monde. » précise le quotidien Les Echos.
A la suite de ces révélations, Google a notamment affirmé ne pas avoir de « porte dérobée ». Larry Page a toutefois ajouté : « Le niveau de secret établi autour des procédures juridiques actuelles sape les libertés que nous chérissons tous ».
Crédit photo: Shutterstock, des millions de photos, illustrations, vecteurs et vidéos
- EDEN AI lève 3 millions d’euros pour démocratiser l’accès à l’IA en entreprise - 21/11/2024
- Plan marketing 2025 : la méthode de Maxime Baumard pour structurer la stratégie B2B de PENNYLANE - 21/11/2024
- Freqens lève 3 millions d’euros pour accompagner les équipes achats dans leurs décisions. - 21/11/2024
Pas exactement le même sujet mais
extrêmement proche et tout aussi important.
Il n’y a pas de fatalité technique à la
goinfrerie actuelle d’informations personnelles sur les « profils
utilisateurs », ni utilisation de vrais noms plus ou moins imposée, etc.
Et -aucun besoin d’ID unique- partagé
entre les services par utilisateur.
Par contre clairement besoin d’un nouveau
rôle, d’une notion de « sphère privée » ou compte pour les données
clés, séparation des rôles, plusieurs organisations dans le rôle, et
possibilité de déménager.
D’autre part aucune loi « défensive
ou contraignante sur l’existant » ne fonctionnera.
http://iiscn.wordpress.com/2011/06/29/idenum-une-mauvaise-idee/