Affaire Prism : Obama tente le jeu de la transparence pour rassurer les citoyens américains
Interviewé hier par le journaliste Charlie Rose sur la chaîne publique PBS, le Président américain a largement été questionné sur l’affaire Prism.
Qu’est que la NSA (National Security Agency) est en droit de faire ou non ? Quel arbitrage pour le dilemme vie privée/sécurité ? Qu’en est-il du programme d’écoutes téléphoniques ? Autant de points de friction que Barack Obama s’est attaché à dénouer.
Le Président américain a ainsi martelé à plusieurs reprises : « Si vous êtes un citoyen américain, la NSA ne peut écouter vos appels et intercepter vos emails, sauf dans le cas où cela découlerait d’une ordonnance individuelle émise par un tribunal. Voici les règles existantes. »
Dans une logique de transparence, il s’est également engagé à consulter les différents organismes de renseignement américains afin de savoir quels autres éléments pouvaient être divulgués au grand public, sans compromettre les programmes en cours.
Barack Obama a enfin rappelé : « Mon travail est à la fois de protéger les Américains et leur style de vie, y compris la protection de leur vie privée ». Le Président devrait ainsi se rapprocher de différentes organisations de défense des libertés civiles et de la vie privée.
Retrouvez une partie de l’interview sur TheNextWeb.
Crédit photo: Shutterstock, des millions de photos, illustrations, vecteurs et vidéos
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Pas exactement le même sujet mais
extrêmement proche, lié, et tout aussi important si ce n’est plus.
Il n’y a aucune fatalité technique (et
encore moins légale) à la goinfrerie actuelle d’informations personnelles sur
les « profils utilisateurs », ni à l’utilisation de vrais noms plus ou
moins imposée, etc.
Et -aucun besoin d’ID unique- partagé
entre les services par utilisateur.
Par contre clairement besoin d’un nouveau
rôle, d’une notion de « sphère privée » ou compte pour les données
clés, séparation des rôles, plusieurs organisations dans le rôle, et possibilité
de déménager.
D’autre part aucune loi « défensive
ou contraignante sur l’existant » ne fonctionnera.
http://iiscn.wordpress.com/2011/06/29/idenum-une-mauvaise-idee/
(IDeNum : dossier repris actuellement
par F Pellerin)
La valeur des sociétés qui fournissent des services gratuits en ligne se mesure par la quantité de données personnelles qu’elles ingèrent (facebook, google, ..). L’utilisateur est le produit.
Une version 2.0 du « temps de cerveau humain disponible » vendu par Le Lay dans les années 90.
Cela ne choque personne donc qu’Obqmq dise que « Si vous êtes un citoyen américain, la NSA ne peut écouter vos appels et intercepter vos emails, sauf dans le cas où cela découlerait d’une ordonnance individuelle émise par un tribunal » ?
Ce qui revient à dire à contrario qu’un citoyen non américain (sur le sol américain ou non) peut avoir ses communications écoutées par la NSA.Quelle est la position de nos chefs d’État là-dessus ?
Rien à faire : pas la peine de tenter de nous rassurer quand on sait très bien que l’Etat peut nous espionner et que de simples logiciels espions peuvent aussi écouter ce que l’ont dit ; comme le prouve http://untelephone.com/comment-ecouter-appels-telephoniques-avec-spybubble-pro/