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Applications de traçage: l’UE se met au diapason, la France à part

AFP

Les pays de l’UE se sont mis d’accord sur une solution technique permettant la compatibilité de la vaste majorité des applications européennes de traçage des contacts contre le coronavirus, qui ne s’applique toutefois pas à celles de la France et de la Hongrie. Cette solution, annoncée mardi par la Commission européenne, doit garantir qu’une application mise au point dans un pays puisse fonctionner dans un autre, au moment où les Etats membres lèvent les restrictions de circulation entre eux, à l’approche de la saison touristique.

Cette « interopérabilité » concerne les applications mises au point conformément à une architecture dite « décentralisée », également choisie par Google et Apple. Ce qui est le cas dans au moins 17 Etats membres, parmi lesquels six ont une application qui fonctionne déjà. La France a quant à elle opté avec « StopCovid » pour une approche « centralisée », impliquant davantage de stockage de données dans un serveur central. Une approche aussi privilégiée par la Hongrie ainsi que par le Royaume-Uni.

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Réduire« la consommation de données »

La Commission précise qu’elle « continue de soutenir les travaux menés par les États membres sur l’extension de l’interopérabilité aux applications de traçage dont les architectures sont différentes », sans pouvoir toutefois se prononcer sur une date éventuelle. Les pays ayant déjà mis au point une application « décentralisée » peuvent désormais les mettre à jour pour permettre l’échange d’informations de façon bilatérale.

Et pour « rationaliser le système », l’exécutif européen va créer une interface permettant de recevoir et de transmettre les informations pertinentes provenant des applications nationales, afin qu’une personne soit alertée si elle a été exposée à un utilisateur contaminé relevant d’une autre application. « Ce serveur permettra de minimiser le volume global de données échangées, ce qui réduira la consommation de données des utilisateurs », explique la Commission. Après un test auprès de plusieurs Etats membres (Allemagne, Irlande, Pays-Bas, Pologne), ce service devrait fonctionner dans le courant de l’été.

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